L’arto et ses collections

Les collections de l’Artothèque du Département de La Réunion sont des collections publiques appartenant à une collectivité territoriale et sont de ce fait inaliénables et imprescriptibles.


Les collections de l’Artothèque compte aujourd’hui 2355 œuvres


Les acquisitions sont le fruit de multiples paramètres : l’actualité artistique, bien sûr, mais aussi les projets et orientations du directeur.
Dès 1991, ont été proposées à l’acquisition des œuvres dont un bon nombre relève de l’œuvre originale multiple mais pas seulement.
Si la majorité des artothèques travaillent plus particulièrement avec des œuvres originales multiples (gravures, photographies, estampes…). La Réunion n’ayant pas développé ces arts reproductibles, il importait de procéder à des acquisitions d’œuvres uniques comme la peinture.


Les collections sont constituées en vue du prêt des œuvres. Ce qui implique que les œuvres sont manipulées et prennent donc des risques.
La philosophie des artothèques qui prêtent des œuvres est d’accepter l’idée qu’à terme certaines pièces peuvent se perdre.
Rappelons que, si les missions du musée ou des FRAC sont, principalement, la conservation et bien sûr la diffusion, celles des artothèques sont différentes : elles acquièrent pour prêter et donc diffuser de manière différente et non pour conservation.
Reste que nos collections sont conservées de manière sécurisée ; que des restaurations sont régulièrement réalisées ; la protection des cadres est importante et demeure, de ce fait, une priorité, c’est pourquoi des travaux d’encadrement sont régulièrement programmés.


Même si des œuvres originales uniques sont présentes dans les collections de l’Artothèque, la part belle est surtout faite à la photographie médium très prisé des artistes mais aussi œuvre originale multiple qui permet le remplacement en cas de dégradation de l’œuvre. Mais, depuis plusieurs années, les films vidéographiques d’artistes, également œuvres originales multiples, sont entrés dans les collections témoignant de l’intérêt grandissant des plasticiens pour ce médium.


Les procédures d’acquisition


De 1991 à 1995 la directrice a élaboré, seule, des propositions d’acquisitions.


De 1995 à 1999, le directeur a intitulé : « A vendre » une exposition annuelle d’œuvres que les artistes souhaitaient voir acquérir par l’Artothèque. Un comité d’acquisition avec voix délibératives s’est alors constitué de chefs d’établissements culturels du Conseil Général (Bibliothèque, Muséum, Musées, Archives).


En 2000, Ce sont, en définitive, des propositions prenant appui sur la compétence et la légitimité de la directrice – personnel scientifique – qui apportent visibilité et cohérence à la politique d’acquisitions.

Les acquisitions issues des résidences d’artistes


L’Artothèque organise la promotion et le soutien de la création contemporaine, tant par l’acquisition d’œuvres, qu’en favorisant les échanges artistiques avec d’autres pays ; mais aussi en soutenant les plasticiens dans leurs recherches artistiques (résidence, production…).

D’autres acquisitions s’intègrent aux collections de l’Artothèque. En 2008, en partenariat avec le CNEAI, Le Centre National Edition Art Image à Chatou, anciennement Centre National de l’Estampe et de l’Art Imprimé, des résidences d’artistes sont organisées annuellement permettant aux plasticiens réunionnais d’entrer en contact direct avec le milieu de l’Art Contemporain parisien.


Les œuvres issues de ces résidences sont systématiquement des œuvres originales multiples qui sont partagées entre le CNEAI, l’artiste et l’Artothèque. Ces résidences d’artiste ouvrent donc une autre voie pour faire entrer des œuvres dans nos collections. Mais aussi ces œuvres multiples peuvent être mises en ventes directement auprès du public, participant ainsi à une large diffusion.


Ce partenariat a été renoué en 2017 après une suspension en 2010 consécutive à l’absence de la directrice qui reviendra en 2013.


Le don d’œuvres


De plus en plus d’artistes sont pleinement conscients du rayonnement de l’Artothèque et son rôle majeur dans la diffusion des artistes et des œuvres contemporaines. Ils perçoivent clairement que l’Artothèque du Département, se constitue, actuellement et régulièrement un patrimoine pour l’histoire de l’art à La Réunion. C’est la raison pour laquelle les dons d’œuvres se sont multipliés ces dernières années. (9 dessins en 2017)

L’Artothèque accueille « Mutual Core »

Le Département a voulu que le 30e anniversaire de l’Artothèque soit un temps fort pour les arts visuels, un geste fort envoyé aux artistes, une invitation forte aux acteurs de cette discipline à se fédérer et aussi un signe envoyé au public qui reste encore trop souvent éloigné des lieux dédiés à l’art et à la culture.

Du 26 novembre 2021 au 15 mai 2022, l’Artothèque accueille « Mutual Core » une exposition collective en partenariat avec le FRAC Réunion…

30 ans déjà

Inauguration de l'artothèque de La Réunion

26/11/2021

Trente ans, une belle jeunesse colorée et folle, vivante.
L’Artothèque, maison des arts plastiques a commencé sa vie dans les découvertes d’une création insoupçonnée.
La formation du regard n’existait que par le musée Léon Dierx, dans une collection certes riche mais figée dans l’histoire de l’art du début du siècle. Une gracieuse alanguie.
Dans les années 1980-1990, à l’enthousiasme des acteurs culturels répondait une vision politique très pointue…

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La Villa Mas

Du XVIIIème au XIXème siècle l’Artothèque et le Musée Léon Dierx ne forment qu’un seul et vaste domaine appartenant à la famille Dejean dans la rue de Paris à Saint-Denis.
En 1843 que Paul Auguste Fraigneau devient propriétaire de la partie qui fait l’angle de la rue de Paris et de la rue Roland Garros. Il y construit une maison en bois et ses dépendances dans le style néoclassique en vigueur à cette époque. Le pavillon côté Roland Garros avec un décor d’architecture soigné est réalisé en maçonnerie avec des colonnes à chapiteau ionique et une toiture en tuile…

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La Porte

Au début du commencement on se demandait si Eric Pongérard n’allait pas devenir ébéniste ou tailleur de pierre.
Lorsque j’ai rencontré Eric Pongérard, il montrait des pièces qui tenaient plus de l’école Boulle que du musée d’art contemporain. L’homme cherchait dans le regard du spectateur reconnaissance et compréhension. Il créait de jolis objets pétris d’habileté. Sa formation artisanale avait pris le dessus.

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Sculpture du moment

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