VISAGE
Numéro d'inventaire : 1992.22.02/1
Auteur : SOLER Jorge
Date de création : 1989
Domaine : Estampe
Matière technique : Lithographie 14 couleurs
Mesures :
Hauteur en cm : 75
Largeur en cm : 56
Description analytique : Jorge SOLER est né à Barcelone. Arrivé très jeune en France, il s’installe à Paris en 1965. Peintre, sculpteur et romancier, il expose ses œuvres depuis douze ans. Ses créations très personnelles, équilibre entre sa culture classique et ses recherches contemporaines, en font des œuvres de très grande qualité esthétique, présentes dans de nombreuses collections privées et publiques. L’œuvre de Jorge SOLER s’impose d’emblée comme un miroir du temps qui ne cesse de nous regarder. Si le temps est une matière privilégiée (à la fois instrument et sujet de sa création), c’est aussi, et peut-être surtout, parce qu’il n’est qu’une autre réalité de l’espace comme l’attestent certains de ses titres. Chaque toile nécessite en effet une dizaine d’opérations différentes. Sur des fonds blancs, il accumule des couches de peinture qui travaillent de manière autonome et qu’il laisse reposer plusieurs mois, les exposant à l’épreuve de l’attente, de l’oubli, avant de leur donner une forme et une signification définitive. Par ce processus de stratification, Jorge SOLER parvient à des effets très complexes. Les épaisseurs de la peinture évoquent un milieu sédimentaire dans lequel précipitent les alluvions du temps, représentation géologique de son espace mental et de notre mémoire. Ailleurs, plus soluble et plus fluide, la peinture se dilue en transparence, découvrant jusqu’à la trame de la toile (...). Dans cet espace scénique dont il sculpte la matière picturale par un jeu d’éclairage très complexe, Jorge SOLER nous propose sa dramaturgie. S’il s’intéresse à l’anatomie de certaines présences, il nous donne rarement à voir un corps dans sa totalité. Des flashes vertigineux isolent, comme saisis dans l’instantanéité d’un geste ou d’un sourire, des visages et des mains dont la lumière nous renvoie à une technique picturale classique. En s’inspirant des grands maîtres, Jorge SOLER inscrit son œuvre dans une histoire de la peinture. Les visages féminins et les autoportraits constituent son répertoire de prédilection. Les objets sont rares dans son œuvre. Certains toiles hantées de visages ressemblent à des miroirs brisés dont l’assemblage des pièces nous renverrait peut-être le secret de cette unité de l’être que l’artiste semble vouloir formuler (...). Marie Noëlle Reyer, in catalogue de l’exposition Jorge Soler, Espace Culturel de Champ-Fleuri, Saint Denis, 1992
Mots clés :
figure - figures - représentation humaine - genre iconographique - VISAGE - PARTIE DU CORPS - LE CORPS HUMAIN - ETRE HUMAIN - ANATOMIE - SCIENCES PURES - FEMME - PERSONNAGE - AGE ET SEXE - ETRE HUMAIN - ANATOMIE - SCIENCES PURES - MAIN - BRAS - MEMBRE - PARTIE DU CORPS - LE CORPS HUMAIN - ETRE HUMAIN - ANATOMIE - SCIENCES PURES -
Auteur : SOLER Jorge
Date de création : 1989
Domaine : Estampe
Matière technique : Lithographie 14 couleurs
Mesures :
Hauteur en cm : 75
Largeur en cm : 56
Description analytique : Jorge SOLER est né à Barcelone. Arrivé très jeune en France, il s’installe à Paris en 1965. Peintre, sculpteur et romancier, il expose ses œuvres depuis douze ans. Ses créations très personnelles, équilibre entre sa culture classique et ses recherches contemporaines, en font des œuvres de très grande qualité esthétique, présentes dans de nombreuses collections privées et publiques. L’œuvre de Jorge SOLER s’impose d’emblée comme un miroir du temps qui ne cesse de nous regarder. Si le temps est une matière privilégiée (à la fois instrument et sujet de sa création), c’est aussi, et peut-être surtout, parce qu’il n’est qu’une autre réalité de l’espace comme l’attestent certains de ses titres. Chaque toile nécessite en effet une dizaine d’opérations différentes. Sur des fonds blancs, il accumule des couches de peinture qui travaillent de manière autonome et qu’il laisse reposer plusieurs mois, les exposant à l’épreuve de l’attente, de l’oubli, avant de leur donner une forme et une signification définitive. Par ce processus de stratification, Jorge SOLER parvient à des effets très complexes. Les épaisseurs de la peinture évoquent un milieu sédimentaire dans lequel précipitent les alluvions du temps, représentation géologique de son espace mental et de notre mémoire. Ailleurs, plus soluble et plus fluide, la peinture se dilue en transparence, découvrant jusqu’à la trame de la toile (...). Dans cet espace scénique dont il sculpte la matière picturale par un jeu d’éclairage très complexe, Jorge SOLER nous propose sa dramaturgie. S’il s’intéresse à l’anatomie de certaines présences, il nous donne rarement à voir un corps dans sa totalité. Des flashes vertigineux isolent, comme saisis dans l’instantanéité d’un geste ou d’un sourire, des visages et des mains dont la lumière nous renvoie à une technique picturale classique. En s’inspirant des grands maîtres, Jorge SOLER inscrit son œuvre dans une histoire de la peinture. Les visages féminins et les autoportraits constituent son répertoire de prédilection. Les objets sont rares dans son œuvre. Certains toiles hantées de visages ressemblent à des miroirs brisés dont l’assemblage des pièces nous renverrait peut-être le secret de cette unité de l’être que l’artiste semble vouloir formuler (...). Marie Noëlle Reyer, in catalogue de l’exposition Jorge Soler, Espace Culturel de Champ-Fleuri, Saint Denis, 1992
Mots clés :
figure - figures - représentation humaine - genre iconographique - VISAGE - PARTIE DU CORPS - LE CORPS HUMAIN - ETRE HUMAIN - ANATOMIE - SCIENCES PURES - FEMME - PERSONNAGE - AGE ET SEXE - ETRE HUMAIN - ANATOMIE - SCIENCES PURES - MAIN - BRAS - MEMBRE - PARTIE DU CORPS - LE CORPS HUMAIN - ETRE HUMAIN - ANATOMIE - SCIENCES PURES -