MARRONNAGE : LA SENTENCE
Numéro d'inventaire : 1991.02.05
Auteur : ZITTE Wilhiam
Date de création : 1990
Domaine : Peinture
Matière technique : Pigments, pastel gras, encre sur papier
Mesures :
Hauteur en cm : 42
Largeur en cm : 29,7
Description analytique : Portrait d’un jeune homme, en gros plan, face à nous. Cadrage rapproché, limité aux contours du visage. Caractéristique des visages des personnages de Zitte. Signes de créolité réaffirmés à travers la cafritude : lèvres charnues, nez épaté, grands yeux foncés, cheveux crépus(courts pour les hommes et longs pour les sujets féminins). En somme, ce qui fait qu’on reconnaît son coup de crayon au premier regard. L’artiste s’est crée sa propre mythologie, à partir des documents photographiques et des références à l’esclavage. Le marronnage était une liberté acquise par l’esclavage de son propre chef. Il prenait la fuite au péril de sa vie, car s’il était repris il se faisait couper les mains ou le tendon d’Achille. Un choix terrible entre la mutilation et la mort ou la liberté, un prix cher à payer qui heureusement ne se pose plus depuis l’abolition de l’esclavage, le 20 décembre 1848. Le peintre a utilisé plusieurs médiums, c’est-à-dire qu’il a utilisé plusieurs technique. Sur le papier blanc une première couche de yaourt-caséïne colorée de pigment a été appliquée, le pastel gras a servi à marquer le contour du visage, puis les encres sont venues colorer le tout. Les coups de crayons sont autant de traces comme des cicatrices sur le visage du jeune homme. Elles s’ajoutent à une tristesse dans le regard, due aux yeux tombants. Le titre nous donne plus d’explications sur le vécu du personnage : une sentence, c’est-à-dire une condamnation, ce qui expliquerait le désarroi du jeune homme. Ce tableau fait partie d’une série nommée marronnage. Les cinq peintures qui la composent décrivent les différents épisodes de la fuite de l’esclavage marron « le défi, le doute, avis de recherche, la capture, la sentence ». Sybille Chazot, Extrait du catalogue "Itinérances"
Mots clés :
figure - figures - représentation humaine - genre iconographique - CAFFRE - GROUPE ETHNIQUE - ETHNOLOGIE - SCIENCES SOCIALES - TÊTE - PARTIE DU CORPS - LE CORPS HUMAIN - ETRE HUMAIN - ANATOMIE - SCIENCES PURES -
Auteur : ZITTE Wilhiam
Date de création : 1990
Domaine : Peinture
Matière technique : Pigments, pastel gras, encre sur papier
Mesures :
Hauteur en cm : 42
Largeur en cm : 29,7
Description analytique : Portrait d’un jeune homme, en gros plan, face à nous. Cadrage rapproché, limité aux contours du visage. Caractéristique des visages des personnages de Zitte. Signes de créolité réaffirmés à travers la cafritude : lèvres charnues, nez épaté, grands yeux foncés, cheveux crépus(courts pour les hommes et longs pour les sujets féminins). En somme, ce qui fait qu’on reconnaît son coup de crayon au premier regard. L’artiste s’est crée sa propre mythologie, à partir des documents photographiques et des références à l’esclavage. Le marronnage était une liberté acquise par l’esclavage de son propre chef. Il prenait la fuite au péril de sa vie, car s’il était repris il se faisait couper les mains ou le tendon d’Achille. Un choix terrible entre la mutilation et la mort ou la liberté, un prix cher à payer qui heureusement ne se pose plus depuis l’abolition de l’esclavage, le 20 décembre 1848. Le peintre a utilisé plusieurs médiums, c’est-à-dire qu’il a utilisé plusieurs technique. Sur le papier blanc une première couche de yaourt-caséïne colorée de pigment a été appliquée, le pastel gras a servi à marquer le contour du visage, puis les encres sont venues colorer le tout. Les coups de crayons sont autant de traces comme des cicatrices sur le visage du jeune homme. Elles s’ajoutent à une tristesse dans le regard, due aux yeux tombants. Le titre nous donne plus d’explications sur le vécu du personnage : une sentence, c’est-à-dire une condamnation, ce qui expliquerait le désarroi du jeune homme. Ce tableau fait partie d’une série nommée marronnage. Les cinq peintures qui la composent décrivent les différents épisodes de la fuite de l’esclavage marron « le défi, le doute, avis de recherche, la capture, la sentence ». Sybille Chazot, Extrait du catalogue "Itinérances"
Mots clés :
figure - figures - représentation humaine - genre iconographique - CAFFRE - GROUPE ETHNIQUE - ETHNOLOGIE - SCIENCES SOCIALES - TÊTE - PARTIE DU CORPS - LE CORPS HUMAIN - ETRE HUMAIN - ANATOMIE - SCIENCES PURES -