LE COMMENCEMENT
Numéro d'inventaire : 1998.27.05
Auteur : FUMA-COURTIS Dolaine
Date de création : 1997
Domaine : Sculpture
Matière technique : Sculpture en bois d'ébène, basalte noir
Mesures :
Hauteur en cm : 140
Largeur en cm : 34
Epaisseur en cm : 19
Description analytique : Depuis plus de vingt ans, Dolaine Fuma-Courtis se passionne pour les activités artistiques : travail des fils (soie, lin, coton) et fabrication de tissus dont elle assure toutes les étapes selon des techniques acquises auprès de spécialistes tisserands lors de stages en Bourgogne. De retour dans l’île natale en 1986, Dolaine Fuma-Courtis transpose ses connaissances avec des fibres végétales locales et présente ses créations de tissus et de vêtements dans les manifestations artisanales. Elle obtient pour ses recherches le prix de la créativité en 1990. Du métier de tissage, elle passe à la peinture, puisant dans les décors réunionnais son inspiration. Elle vit « dans son cœur et dans son âme une véritable passion », un besoin d’expression spontanée libératoire. Elle exprime sa culture plurielle, alors qu’elle cultive à La Montagne des pois carrés, pois ronds, Zantak et autres légumineuses du patrimoine traditionnel culinaire, sur une terre ingrate qui se relève de l’abandon. Son activité d’agricultrice détermine le caractère de son activité artistique car l’artiste a su garder une âme simple au sein d’une nature qui revient de loin. Dolaine Fuma-Courtis franchit une étape supplémentaire en se confrontant aux pierres et cailloux de son environnement. Eric Pongérard a su déceler dans une petite sculpture en basalte gris le talent de l’artiste, l’a encouragée. Cette tête intitulée « La première » contient le style qui se développera dans les suivantes : yeux bridés, nez long, bouche fine souriante, pas de menton. L’intervention de l’outil dégage juste des formes, ce qui donne une impression d’usure des reliefs. Du travail violent, et sensible sur les roches ordinaires et résistantes, naissent des visages sans corps à l’expression primitive qui ont un air, des regards de mondes archaïques et antiques. L’artiste joue avec les colorations des basaltes causées par leur richesse en oxydes et cristaux. Elle s’exerce sur des petits blocs de coraux qui offrent moins de résistance à la frappe. Au début de son art dans le domaine de la sculpture, elle répond avec ferveur à un appel intérieur. Wilhiam Zitte, 1997
Exposition :
Référence : Bwadébène Artothèque de La Réunion 18/12/1997 08/02/1998
Date de début : 1997-12-18T05:39:24.000000Z
Date de fin : 1998-02-08T05:39:24.000000Z
Description : Sous le haut patronage de l'UNESCO, le 150e anniversaire de l'abolition a donné une opportunité de création à nos sculpteurs qui manifestent de façon très symbolique leur participation à ce grand mouvement historique puisqu'ils ont reçu chacun un tronc d'ébène, matière d'exception pour un rituel imagé, ce bois évoquant le chargement humain privilégié des négriers."Bwadébène" présente donc sous forme de totems, de statues ou d'emblèmes emplis d'esprits et aussi de fantaisies la part sculpturale de l'hommage rendu aux populations conduites en servitude et à leur liberté recouvrée... Extrait du catalogue "Bwadébène" 1998
Mots clés :
FEMME - PERSONNAGE - AGE ET SEXE - ETRE HUMAIN - ANATOMIE - SCIENCES PURES - TÊTE - PARTIE DU CORPS - LE CORPS HUMAIN - ETRE HUMAIN - ANATOMIE - SCIENCES PURES - VISAGE - PARTIE DU CORPS - LE CORPS HUMAIN - ETRE HUMAIN - ANATOMIE - SCIENCES PURES -
Auteur : FUMA-COURTIS Dolaine
Date de création : 1997
Domaine : Sculpture
Matière technique : Sculpture en bois d'ébène, basalte noir
Mesures :
Hauteur en cm : 140
Largeur en cm : 34
Epaisseur en cm : 19
Description analytique : Depuis plus de vingt ans, Dolaine Fuma-Courtis se passionne pour les activités artistiques : travail des fils (soie, lin, coton) et fabrication de tissus dont elle assure toutes les étapes selon des techniques acquises auprès de spécialistes tisserands lors de stages en Bourgogne. De retour dans l’île natale en 1986, Dolaine Fuma-Courtis transpose ses connaissances avec des fibres végétales locales et présente ses créations de tissus et de vêtements dans les manifestations artisanales. Elle obtient pour ses recherches le prix de la créativité en 1990. Du métier de tissage, elle passe à la peinture, puisant dans les décors réunionnais son inspiration. Elle vit « dans son cœur et dans son âme une véritable passion », un besoin d’expression spontanée libératoire. Elle exprime sa culture plurielle, alors qu’elle cultive à La Montagne des pois carrés, pois ronds, Zantak et autres légumineuses du patrimoine traditionnel culinaire, sur une terre ingrate qui se relève de l’abandon. Son activité d’agricultrice détermine le caractère de son activité artistique car l’artiste a su garder une âme simple au sein d’une nature qui revient de loin. Dolaine Fuma-Courtis franchit une étape supplémentaire en se confrontant aux pierres et cailloux de son environnement. Eric Pongérard a su déceler dans une petite sculpture en basalte gris le talent de l’artiste, l’a encouragée. Cette tête intitulée « La première » contient le style qui se développera dans les suivantes : yeux bridés, nez long, bouche fine souriante, pas de menton. L’intervention de l’outil dégage juste des formes, ce qui donne une impression d’usure des reliefs. Du travail violent, et sensible sur les roches ordinaires et résistantes, naissent des visages sans corps à l’expression primitive qui ont un air, des regards de mondes archaïques et antiques. L’artiste joue avec les colorations des basaltes causées par leur richesse en oxydes et cristaux. Elle s’exerce sur des petits blocs de coraux qui offrent moins de résistance à la frappe. Au début de son art dans le domaine de la sculpture, elle répond avec ferveur à un appel intérieur. Wilhiam Zitte, 1997
Exposition :
Référence : Bwadébène Artothèque de La Réunion 18/12/1997 08/02/1998
Date de début : 1997-12-18T05:39:24.000000Z
Date de fin : 1998-02-08T05:39:24.000000Z
Description : Sous le haut patronage de l'UNESCO, le 150e anniversaire de l'abolition a donné une opportunité de création à nos sculpteurs qui manifestent de façon très symbolique leur participation à ce grand mouvement historique puisqu'ils ont reçu chacun un tronc d'ébène, matière d'exception pour un rituel imagé, ce bois évoquant le chargement humain privilégié des négriers."Bwadébène" présente donc sous forme de totems, de statues ou d'emblèmes emplis d'esprits et aussi de fantaisies la part sculpturale de l'hommage rendu aux populations conduites en servitude et à leur liberté recouvrée... Extrait du catalogue "Bwadébène" 1998
Mots clés :
FEMME - PERSONNAGE - AGE ET SEXE - ETRE HUMAIN - ANATOMIE - SCIENCES PURES - TÊTE - PARTIE DU CORPS - LE CORPS HUMAIN - ETRE HUMAIN - ANATOMIE - SCIENCES PURES - VISAGE - PARTIE DU CORPS - LE CORPS HUMAIN - ETRE HUMAIN - ANATOMIE - SCIENCES PURES -
Artothèque
À l'instant