SANS TITRE
Numéro d'inventaire : 1997.12.02
Auteur : NANTAISE Patrick
Date de création : 1992
Domaine : Peinture
Matière technique : Huile sur contreplaqué
Mesures :
Hauteur en cm : 40
Largeur en cm : 66
Description analytique : Patrick Nantaise est né au Port, en 1960, dans un milieu très modeste. Il a suivi assidûment les cours de Tamoul et de chant à l’Ashram de Saint-Paul. Ainsi imprégné de culture tamoule, il se met à l’explorer en peinture, un médium qu’il apprend à maîtriser seul, au prix de beaucoup d’efforts et de sacrifices. Remarqué par un cercle d’artistes, dont Antoine du Vignaux et Wilhiam Zitte, il est soutenu par l’association Loukanou, qui lui obtient des bourses d’aide à la création pour la réalisation d’une série de toiles sur le Mahabarata. Il fait partie des artistes exposés à « Nouveaux Mondes » à l’Artothèque en 1992, qui réunissait plasticiens et écrivains autour de la question du sacré domestique à La Réunion. Confronté à de douloureux problèmes d’intégration sociale et de reconnaissance artistique, Patrick Nantaise s’est donné la mort en 1993. Une partie de la série sur la Mahabarata, composée de toiles sur châssis de très grand format, est aujourd’hui visible à l’Ashram du Port : La naissance de Draupadi (Pandyalé, dans la culture réunionnaise), Le bain de Draupadi, La bataille du temps, L’adoration de la vache et enfin, Le sommeil cosmique, où l’on voit le Dieu Vishnu, étendu sur l’océan de l’inconscience et du chaos originel. Le Mahabharata est le plus long poème du monde : 250 000 vers. Ecrit avant le IVe siècle avant notre ère, il raconte la guerre entre deux familles royales, les Pandava et les Kaurava, pour le même trône. Au sein de ce poème s’intègre la Bhagavad Gita, dans laquelle se trouve l’enseignement du dieu Krishna et les cinq vérités : ishvara (la forme divine), jiva (l’âme), prakrti (la matière), karma (l’action), et kâla (le temps). Cette œuvre présente dans la collection de l’Artothèque représente un personnage féminin, et s’inspire des sculptures traditionnelles ornant les temples hindous : souriante, arborant parures et tissus précieux, et s’appuyant sur une amphore, elle semble représenter une Apsara, prêtresse indienne de l'initiation sexuelle, qui symbolise l'innocence de la nature, les délices sans larmes, la consommation charnelle sans remords ni inquiétudes. Patricia de Bollivier, août 2011
Exposition :
Référence : A Vendre 1997 Artothèque de La Réunion 19/09/1997 17/10/1997
Date de début : 1997-09-19T05:39:18.000000Z
Date de fin : 1997-10-17T05:39:18.000000Z
Description : A Vendre
Mots clés :
figure - figures - représentation humaine - genre iconographique - FEMME - PERSONNAGE - AGE ET SEXE - ETRE HUMAIN - ANATOMIE - SCIENCES PURES - ARBRE - PLANTE - BOTANIQUE - SCIENCES PURES - SEIN - PARTIE DU CORPS - LE CORPS HUMAIN - ETRE HUMAIN - ANATOMIE - SCIENCES PURES -
Auteur : NANTAISE Patrick
Date de création : 1992
Domaine : Peinture
Matière technique : Huile sur contreplaqué
Mesures :
Hauteur en cm : 40
Largeur en cm : 66
Description analytique : Patrick Nantaise est né au Port, en 1960, dans un milieu très modeste. Il a suivi assidûment les cours de Tamoul et de chant à l’Ashram de Saint-Paul. Ainsi imprégné de culture tamoule, il se met à l’explorer en peinture, un médium qu’il apprend à maîtriser seul, au prix de beaucoup d’efforts et de sacrifices. Remarqué par un cercle d’artistes, dont Antoine du Vignaux et Wilhiam Zitte, il est soutenu par l’association Loukanou, qui lui obtient des bourses d’aide à la création pour la réalisation d’une série de toiles sur le Mahabarata. Il fait partie des artistes exposés à « Nouveaux Mondes » à l’Artothèque en 1992, qui réunissait plasticiens et écrivains autour de la question du sacré domestique à La Réunion. Confronté à de douloureux problèmes d’intégration sociale et de reconnaissance artistique, Patrick Nantaise s’est donné la mort en 1993. Une partie de la série sur la Mahabarata, composée de toiles sur châssis de très grand format, est aujourd’hui visible à l’Ashram du Port : La naissance de Draupadi (Pandyalé, dans la culture réunionnaise), Le bain de Draupadi, La bataille du temps, L’adoration de la vache et enfin, Le sommeil cosmique, où l’on voit le Dieu Vishnu, étendu sur l’océan de l’inconscience et du chaos originel. Le Mahabharata est le plus long poème du monde : 250 000 vers. Ecrit avant le IVe siècle avant notre ère, il raconte la guerre entre deux familles royales, les Pandava et les Kaurava, pour le même trône. Au sein de ce poème s’intègre la Bhagavad Gita, dans laquelle se trouve l’enseignement du dieu Krishna et les cinq vérités : ishvara (la forme divine), jiva (l’âme), prakrti (la matière), karma (l’action), et kâla (le temps). Cette œuvre présente dans la collection de l’Artothèque représente un personnage féminin, et s’inspire des sculptures traditionnelles ornant les temples hindous : souriante, arborant parures et tissus précieux, et s’appuyant sur une amphore, elle semble représenter une Apsara, prêtresse indienne de l'initiation sexuelle, qui symbolise l'innocence de la nature, les délices sans larmes, la consommation charnelle sans remords ni inquiétudes. Patricia de Bollivier, août 2011
Exposition :
Référence : A Vendre 1997 Artothèque de La Réunion 19/09/1997 17/10/1997
Date de début : 1997-09-19T05:39:18.000000Z
Date de fin : 1997-10-17T05:39:18.000000Z
Description : A Vendre
Mots clés :
figure - figures - représentation humaine - genre iconographique - FEMME - PERSONNAGE - AGE ET SEXE - ETRE HUMAIN - ANATOMIE - SCIENCES PURES - ARBRE - PLANTE - BOTANIQUE - SCIENCES PURES - SEIN - PARTIE DU CORPS - LE CORPS HUMAIN - ETRE HUMAIN - ANATOMIE - SCIENCES PURES -