SANS TITRE
Numéro d'inventaire : 1995.28.01
Auteur : TURPIN Jean Marie
Date de création : 1995
Domaine : Sculpture
Matière technique : Sculpture en bois de filaos
Mesures :
Hauteur en cm : 71
Largeur en cm : 52
Poids en kg : 15
Description analytique : Jean-Marie Turpin est né à La Réunion. Après une formation de dessin technique et de traçage, il se perfectionne en ébénisterie chez les compagnons du tour de France dans le Nord, puis en restauration navale à Dunkerque. Il commence à exposer en 1984 à La Réunion, dans des lieux privés principalement. Il obtient le prix Ambroise Vollard en 1989 (prix du Conseil Général), avec Fusion Matinale, le trophée Chevalet 1993. En 1993, Jean-Marie TURPIN s’envole pour Paris où il entreprend à l’école des Beaux-Arts de la Glacière une formation en sculpture, grâce à une bourse de la DRAC Réunion et le soutien du Conseil Général. Il vit depuis 2007 à Bellegarde en Diois (Drôme). A La Réunion, Jean-Marie Turpin est surtout connu pour ses œuvres sur bois, réalisées en taille directe, même s’il lui est arrivé d’utiliser d’autres matériaux comme le marbre ou le corail. Son travail sur bois est intuitif, l’artiste se laissant guider par les contraintes du matériau, notamment les lignes et les nœuds du bois. Depuis 2007, il sculpte la pierre en taille directe, avec une approche plus méthodique s’appuyant notamment sur des croquis et une longue étude du matériau. Ses sujets sont essentiellement réalisés d’imagination, ne laissant pas de place à l’observation du réel. Ses formes arrondies et tourmentées enfantent des monstres qui, avec le temps, vont peu à peu laisser la place à un motif récurrent dans sa sculpture : la femme, au corps tronqué, embrassé, enlacé par un enchevêtrement de serpents et de têtes d’oiseaux. Les trois sculptures présentes dans la collection de l’Artothèque ont été créées entre 1990 et 1995, et sont représentatives de la démarche globale de l’artiste, axée sur des sujets ayant trait au corps féminin et à la sensualité dans un style extrêmement travaillé, avec un grand souci de la finition et du détail. L’œuvre sans titre datée de 1995 montre un autre aspect du travail de l’artiste, préoccupé de recherches et d’expérimentations sur le matériau, qu’il explore de manière plus brute, épousant ses accidents et ses blessures sans les maquiller ni les polir. Patricia de Bollivier, février 2011
Mots clés :
FEMME - PERSONNAGE - AGE ET SEXE - ETRE HUMAIN - ANATOMIE - SCIENCES PURES - TÊTE - PARTIE DU CORPS - LE CORPS HUMAIN - ETRE HUMAIN - ANATOMIE - SCIENCES PURES -
Auteur : TURPIN Jean Marie
Date de création : 1995
Domaine : Sculpture
Matière technique : Sculpture en bois de filaos
Mesures :
Hauteur en cm : 71
Largeur en cm : 52
Poids en kg : 15
Description analytique : Jean-Marie Turpin est né à La Réunion. Après une formation de dessin technique et de traçage, il se perfectionne en ébénisterie chez les compagnons du tour de France dans le Nord, puis en restauration navale à Dunkerque. Il commence à exposer en 1984 à La Réunion, dans des lieux privés principalement. Il obtient le prix Ambroise Vollard en 1989 (prix du Conseil Général), avec Fusion Matinale, le trophée Chevalet 1993. En 1993, Jean-Marie TURPIN s’envole pour Paris où il entreprend à l’école des Beaux-Arts de la Glacière une formation en sculpture, grâce à une bourse de la DRAC Réunion et le soutien du Conseil Général. Il vit depuis 2007 à Bellegarde en Diois (Drôme). A La Réunion, Jean-Marie Turpin est surtout connu pour ses œuvres sur bois, réalisées en taille directe, même s’il lui est arrivé d’utiliser d’autres matériaux comme le marbre ou le corail. Son travail sur bois est intuitif, l’artiste se laissant guider par les contraintes du matériau, notamment les lignes et les nœuds du bois. Depuis 2007, il sculpte la pierre en taille directe, avec une approche plus méthodique s’appuyant notamment sur des croquis et une longue étude du matériau. Ses sujets sont essentiellement réalisés d’imagination, ne laissant pas de place à l’observation du réel. Ses formes arrondies et tourmentées enfantent des monstres qui, avec le temps, vont peu à peu laisser la place à un motif récurrent dans sa sculpture : la femme, au corps tronqué, embrassé, enlacé par un enchevêtrement de serpents et de têtes d’oiseaux. Les trois sculptures présentes dans la collection de l’Artothèque ont été créées entre 1990 et 1995, et sont représentatives de la démarche globale de l’artiste, axée sur des sujets ayant trait au corps féminin et à la sensualité dans un style extrêmement travaillé, avec un grand souci de la finition et du détail. L’œuvre sans titre datée de 1995 montre un autre aspect du travail de l’artiste, préoccupé de recherches et d’expérimentations sur le matériau, qu’il explore de manière plus brute, épousant ses accidents et ses blessures sans les maquiller ni les polir. Patricia de Bollivier, février 2011
Mots clés :
FEMME - PERSONNAGE - AGE ET SEXE - ETRE HUMAIN - ANATOMIE - SCIENCES PURES - TÊTE - PARTIE DU CORPS - LE CORPS HUMAIN - ETRE HUMAIN - ANATOMIE - SCIENCES PURES -