SANS TITRE
Numéro d'inventaire : 1992.50.03
Auteur : MUSSARD Guy Noël
Date de création : 1992
Domaine : Estampe
Matière technique : Lithographie couleur
Mesures :
Hauteur en cm : 30,8
Largeur en cm : 21,8
Description analytique : Deux modes de représentations s’entrecroisent dans la lithographie de Guy Noël MUSSARD : la partie supérieure gauche montre une case mise en perspective alors qu’à droite sont figurés frontalement les motifs de l’arbre et des feuilles. Ces deux modes s’inversent dans la partie inférieure, le côté gauche en frontalité - la femme égrenant le maïs - et le côté droit en perspective – le panier de maïs. Le tableau se divise donc en quatre parties à peu près égales et en traçant les deux diagonales de l’œuvre, je remarque que celles-ci relient, l’une, les motifs mis en perspective et l’autre le motif frontal. La co-présence de ces modes sur la môme surface brouille les repères habituels et convoque plusieurs points de vue démultipliant le regard. Celui-ci peut pénétrer, au contraire être arrêté ou sortir du tableau. L’œil s’arrête sur la scène principale du premier plan, là où travaille la femme à côté du panier. Cette partie inférieure se prolonge dans le bas et hors du tableau par une vision en plongée de l’intérieur de la toile, à partir du bord intérieur du «goni» retenu par les pieds de la femme assise sur un terrain en pente (...). Les graines de maïs chutent sur le «goni». La lithographie s’identifie ici à une photographie fixant l’image d’un instant ou à une image cinématographique, image figée d’une séquence, car elle immobilise le mouvement des graines et donc rappelle que le geste est un mouvement arrêté. Dans cet instant suspendu, encadré, par un losange, un détail retient le regard: le pied droit « an savat». Il raconte plus que le visage, d’ailleurs occulté par la «kapline ». Ce pied «an savat» exprime le chemin de labeur de la femme, métaphorique par le chemin tracé par le maïs. La femme ne peut aller en vadrouille. Son pied nous le dit. Elle peut seulement s’évader dans ses activités laborieuses : tous les jours, elle égrènera un peu plus, tous les jours elle avancera d’un pas ou d’un chemin l’autre. Colette Pounia
Mots clés :
figure - figures - représentation humaine - genre iconographique - FEMME - PERSONNAGE - AGE ET SEXE - ETRE HUMAIN - ANATOMIE - SCIENCES PURES - CABANE - EDIFICE D'HABITATION - ARCHITECTURE D'HABITATION - ARCHITECTURE - ART ET DIVERTISSEMENT - ARBRE - PLANTE - BOTANIQUE - SCIENCES PURES - MAÏS - CEREALE - PLANTE - BOTANIQUE - SCIENCES PURES - PANIER - OBJETS DIVERS - OBJETS A FONCTIONS DIVERSES - SCIENCES SOCIALES - CHAPEAU - COUVRE-CHEF - VÊTEMENT - HABILLEMENT - SCIENCES SOCIALES -
Auteur : MUSSARD Guy Noël
Date de création : 1992
Domaine : Estampe
Matière technique : Lithographie couleur
Mesures :
Hauteur en cm : 30,8
Largeur en cm : 21,8
Description analytique : Deux modes de représentations s’entrecroisent dans la lithographie de Guy Noël MUSSARD : la partie supérieure gauche montre une case mise en perspective alors qu’à droite sont figurés frontalement les motifs de l’arbre et des feuilles. Ces deux modes s’inversent dans la partie inférieure, le côté gauche en frontalité - la femme égrenant le maïs - et le côté droit en perspective – le panier de maïs. Le tableau se divise donc en quatre parties à peu près égales et en traçant les deux diagonales de l’œuvre, je remarque que celles-ci relient, l’une, les motifs mis en perspective et l’autre le motif frontal. La co-présence de ces modes sur la môme surface brouille les repères habituels et convoque plusieurs points de vue démultipliant le regard. Celui-ci peut pénétrer, au contraire être arrêté ou sortir du tableau. L’œil s’arrête sur la scène principale du premier plan, là où travaille la femme à côté du panier. Cette partie inférieure se prolonge dans le bas et hors du tableau par une vision en plongée de l’intérieur de la toile, à partir du bord intérieur du «goni» retenu par les pieds de la femme assise sur un terrain en pente (...). Les graines de maïs chutent sur le «goni». La lithographie s’identifie ici à une photographie fixant l’image d’un instant ou à une image cinématographique, image figée d’une séquence, car elle immobilise le mouvement des graines et donc rappelle que le geste est un mouvement arrêté. Dans cet instant suspendu, encadré, par un losange, un détail retient le regard: le pied droit « an savat». Il raconte plus que le visage, d’ailleurs occulté par la «kapline ». Ce pied «an savat» exprime le chemin de labeur de la femme, métaphorique par le chemin tracé par le maïs. La femme ne peut aller en vadrouille. Son pied nous le dit. Elle peut seulement s’évader dans ses activités laborieuses : tous les jours, elle égrènera un peu plus, tous les jours elle avancera d’un pas ou d’un chemin l’autre. Colette Pounia
Mots clés :
figure - figures - représentation humaine - genre iconographique - FEMME - PERSONNAGE - AGE ET SEXE - ETRE HUMAIN - ANATOMIE - SCIENCES PURES - CABANE - EDIFICE D'HABITATION - ARCHITECTURE D'HABITATION - ARCHITECTURE - ART ET DIVERTISSEMENT - ARBRE - PLANTE - BOTANIQUE - SCIENCES PURES - MAÏS - CEREALE - PLANTE - BOTANIQUE - SCIENCES PURES - PANIER - OBJETS DIVERS - OBJETS A FONCTIONS DIVERSES - SCIENCES SOCIALES - CHAPEAU - COUVRE-CHEF - VÊTEMENT - HABILLEMENT - SCIENCES SOCIALES -
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