LES HYBRIDES - HOMME CRANE
Numéro d'inventaire : 2021.20.01
Auteur : ROBERT Chloé
Date de création : 2018
Domaine : Peinture
Matière technique : Technique sur papier
Mesures :
Hauteur en cm : 65
Largeur en cm : 50
Description analytique : Chloé Robert développe un travail graphique en noir et blanc articulé autour d’un univers qui prend sa source dans l’imaginaire d’une vie sauvage. Derrière l’extrême simplicité du geste et des médiums utilisés, c’est une réalité des temps modernes qui préoccupe l’artiste, et son bestiaire ainsi constitué progresse entre les possibles croisements de l’homme et de l’animal, et celle de la recherche d’un état sauvage fantasmé dans la complexité du monde actuel. Claire Viardet, 2014. C’est un singe qui ne court pas avec ses pieds et ses mains mais avec son énergie vitale, avec la mémoire vive de sa préhistoire. Chloé Robert l’a fait apparaître à coups de griffes. C’est pour cela que l’on sent, en creux, une lame sombre traverser son travail. C’est un monde perdu qui s’ébroue sur le papier. Son geste surgit sans préambule, il n’a pas le temps pour la politesse. Ce faisant, Chloé Robert dépouille sa pratique des enseignements académiques et de leurs codes. Elle procède en cherchant le chemin de sa propre source, sans attendre la validation de l’intellect. L’acte de dessiner, qui prévaut chez elle, prend toujours appui sur le premier trait qui lui sort des doigts car s’il est arrivé là, c’est qu’il est nécessaire, comme le sont les animaux et ce que l’on appelle la Nature. Les figures qui apparaissent dans ses dessins le font le plus souvent face public. On se sent réellement regardés, interpellés, comme face à cet homme-salade à la langue pendante et au regard franc. Il vit dans une dimension propre à lui, à son espèce. Ce qui, mécaniquement, nous renvoie à notre propre endroit, individuel et collectif, à notre façon d’être un humain au monde. Un autre être végétal nous offre un regard, qui, quant à lui, est mélancolique. Il semble déçu des promesses nontenues de l’existence. La Nature lui manque, la vraie, la pure, l’idéale, et il fixe le gouffre de cet impossible retour. « Mais tout cela, c’est juste un rêve » dit Chloé Robert. Marie Birot, 2021. documents d’artistes La Réunion
Exposition :
Référence : PANORAMA 2 Artothèque de La Réunion 30/01/2021 20/06/2021
Date de début : 2021-01-30T05:38:46.000000Z
Date de fin : 2021-06-20T05:38:46.000000Z
Description : UNE SCÈNE ACTUELLE, PLURIELLE ET VIBRANTE La Réunion abrite une constellation d’artistes plasticien.nes de tous horizons, qui déploient autant d’objets, d’images et d’histoires propres à leurs visions perçantes et singulières du monde. Poétiques ou militantes, vaporeuses ou intenses, contemplatives ou actives, naïves ou désenchantées, leurs productions s’ancrent bien souvent dans ces croisements aux creux du visible, d’un réel éprouvé et de l’imaginaire. Pour le deuxième volet de « Panorama » présenté à l’Artothèque de La Réunion, il s’agit une nouvelle fois de mettre en l’air cette constellation formant la scène actuelle, plurielle, vivante et vibrante de notre territoire, dans une liberté bien allante de circulation du regard et de déploiement des récits. Les artistes exposés racontent d’ici comme l’ailleurs, et leurs œuvres nous invitent autant à suivre ce qui se trame au sein du rêve et de l’intime, que ce qui se joue dans nos rapports aux symboles, aux fables, aux paysages et aux rites comme aux êtres habitant nos chemins de traverses. Jeunes comme confirmés dans leurs parcours, ils partagent ce défi commun de s’engager dans la voie à la fois risquée et fabuleuse de la création, d’apporter de nouvelles intrigues au monde, et de nous les proposer en partage. Leïla Quillacq, co-commissaire de l’exposition Panorama 2, 2021 NOTES DES PREMIERS JOURS Le choix des œuvres présentées dans Panorama s’organise à la manière d’une « vanité », genre pictural qui met en image la passion humaine, le temps qui passe, la bonté de la terre et la présence de la mort. L’Artothèque aura présenté le travail de 47 artistes en deux séquences. De génération, de cursus variés, une majorité de ces artistes sont diplômé-es de l’École supérieure d’art, qui comme l’Artothèque fêter 30 années d’existence en 2021. De ces années 2020 on se souviendra du crash de nos sociétés vaniteuses et toxiques. Comme l’écrit J.L Siesling : « Dès l’origine, l’art était sans utilité. Ou mieux : l’art était au-delà de l’utilité, voire au-delà de l’usage. Il l’est toujours, bien que les sociétés lui trouvent des fonctions diverses. Pourquoi en avons-nous besoin ? Pour être ce que nous sommes ? ». [L’Art autrement, Arte Libro, 2017] Antoine du Vignaux, co-commissaire de l’exposition Panorama 2, 2021
Mots clés :
HOMME - CRANE - COQUILLAGE - PEINTURE - HYBRIDE - JAMBE - IMAGINATION - OS D'ANIMAL - PERSONNAGE -
Auteur : ROBERT Chloé
Date de création : 2018
Domaine : Peinture
Matière technique : Technique sur papier
Mesures :
Hauteur en cm : 65
Largeur en cm : 50
Description analytique : Chloé Robert développe un travail graphique en noir et blanc articulé autour d’un univers qui prend sa source dans l’imaginaire d’une vie sauvage. Derrière l’extrême simplicité du geste et des médiums utilisés, c’est une réalité des temps modernes qui préoccupe l’artiste, et son bestiaire ainsi constitué progresse entre les possibles croisements de l’homme et de l’animal, et celle de la recherche d’un état sauvage fantasmé dans la complexité du monde actuel. Claire Viardet, 2014. C’est un singe qui ne court pas avec ses pieds et ses mains mais avec son énergie vitale, avec la mémoire vive de sa préhistoire. Chloé Robert l’a fait apparaître à coups de griffes. C’est pour cela que l’on sent, en creux, une lame sombre traverser son travail. C’est un monde perdu qui s’ébroue sur le papier. Son geste surgit sans préambule, il n’a pas le temps pour la politesse. Ce faisant, Chloé Robert dépouille sa pratique des enseignements académiques et de leurs codes. Elle procède en cherchant le chemin de sa propre source, sans attendre la validation de l’intellect. L’acte de dessiner, qui prévaut chez elle, prend toujours appui sur le premier trait qui lui sort des doigts car s’il est arrivé là, c’est qu’il est nécessaire, comme le sont les animaux et ce que l’on appelle la Nature. Les figures qui apparaissent dans ses dessins le font le plus souvent face public. On se sent réellement regardés, interpellés, comme face à cet homme-salade à la langue pendante et au regard franc. Il vit dans une dimension propre à lui, à son espèce. Ce qui, mécaniquement, nous renvoie à notre propre endroit, individuel et collectif, à notre façon d’être un humain au monde. Un autre être végétal nous offre un regard, qui, quant à lui, est mélancolique. Il semble déçu des promesses nontenues de l’existence. La Nature lui manque, la vraie, la pure, l’idéale, et il fixe le gouffre de cet impossible retour. « Mais tout cela, c’est juste un rêve » dit Chloé Robert. Marie Birot, 2021. documents d’artistes La Réunion
Exposition :
Référence : PANORAMA 2 Artothèque de La Réunion 30/01/2021 20/06/2021
Date de début : 2021-01-30T05:38:46.000000Z
Date de fin : 2021-06-20T05:38:46.000000Z
Description : UNE SCÈNE ACTUELLE, PLURIELLE ET VIBRANTE La Réunion abrite une constellation d’artistes plasticien.nes de tous horizons, qui déploient autant d’objets, d’images et d’histoires propres à leurs visions perçantes et singulières du monde. Poétiques ou militantes, vaporeuses ou intenses, contemplatives ou actives, naïves ou désenchantées, leurs productions s’ancrent bien souvent dans ces croisements aux creux du visible, d’un réel éprouvé et de l’imaginaire. Pour le deuxième volet de « Panorama » présenté à l’Artothèque de La Réunion, il s’agit une nouvelle fois de mettre en l’air cette constellation formant la scène actuelle, plurielle, vivante et vibrante de notre territoire, dans une liberté bien allante de circulation du regard et de déploiement des récits. Les artistes exposés racontent d’ici comme l’ailleurs, et leurs œuvres nous invitent autant à suivre ce qui se trame au sein du rêve et de l’intime, que ce qui se joue dans nos rapports aux symboles, aux fables, aux paysages et aux rites comme aux êtres habitant nos chemins de traverses. Jeunes comme confirmés dans leurs parcours, ils partagent ce défi commun de s’engager dans la voie à la fois risquée et fabuleuse de la création, d’apporter de nouvelles intrigues au monde, et de nous les proposer en partage. Leïla Quillacq, co-commissaire de l’exposition Panorama 2, 2021 NOTES DES PREMIERS JOURS Le choix des œuvres présentées dans Panorama s’organise à la manière d’une « vanité », genre pictural qui met en image la passion humaine, le temps qui passe, la bonté de la terre et la présence de la mort. L’Artothèque aura présenté le travail de 47 artistes en deux séquences. De génération, de cursus variés, une majorité de ces artistes sont diplômé-es de l’École supérieure d’art, qui comme l’Artothèque fêter 30 années d’existence en 2021. De ces années 2020 on se souviendra du crash de nos sociétés vaniteuses et toxiques. Comme l’écrit J.L Siesling : « Dès l’origine, l’art était sans utilité. Ou mieux : l’art était au-delà de l’utilité, voire au-delà de l’usage. Il l’est toujours, bien que les sociétés lui trouvent des fonctions diverses. Pourquoi en avons-nous besoin ? Pour être ce que nous sommes ? ». [L’Art autrement, Arte Libro, 2017] Antoine du Vignaux, co-commissaire de l’exposition Panorama 2, 2021
Mots clés :
HOMME - CRANE - COQUILLAGE - PEINTURE - HYBRIDE - JAMBE - IMAGINATION - OS D'ANIMAL - PERSONNAGE -