DANS LA MEDINA DE MORONI
Numéro d'inventaire : 2015.04.03
Auteur : ATHENAS François-Louis
Date de création : 2010-2015
Domaine : Photographie
Matière technique : Tirage d'auteur sur papier baryté chamois Foma sous passe-partout et cadre Série limitée à 5 exemplaires
Mesures :
Hauteur en cm : 50
Largeur en cm : 33
Description analytique : En exposant « Vues intérieures », l’Artothèque offre au grand public l’occasion de découvrir une des multiples facettes du remarquable travail artistique de François-Louis Athénas. Il est aujourd’hui l’un des rares artistes réunionnais à pratiquer la photographie argentique traditionnelle (c’est-à-dire la photographie sur pellicule), aux magnifiques tirages en noir et blanc. A travers cette exposition et le livre qui en est issu, l’artiste a voulu nous donner sa vision du « paysage humain » de La Réunion, au début du XXIe siècle. En la parcourant, nous sommes invités à entrer dans la maison des Réunionnais, de ces familles, de ces femmes et de ces hommes anonymes ou connus du public, photographiés dans leur foyer. L’œil du photographe a capté des instants d’intimité familiale, de convivialité, de bien-être. C’est pourquoi ces cinquante clichés sont émouvants : ils nous font entrer dans la vie des familles et des personnes ; ils nous montrent la diversité de La Réunion, diversité des origines comme des modes de vie. Ils donnent à voir un quotidien qui est nôtre, sans l’être tout à fait, car c’est celui d’autrui, avec sa singularité. Le Département, pour qui la solidarité sociale est au cœur de ses préoccupations, se sent interpelé par ce travail artistique. L’une de ses missions est de veiller à la qualité du lien social. Aussi s’est-il engagé dans tous les domaines qui touchent à la vie quotidienne de ses habitants, à savoir la santé, la protection de l’enfance, la famille, l’éducation, le sport, la culture, afin d’œuvrer à la consolidation d’une société qui favorise l’épanouissement de tous et de chacun. Extrait du dossier de presse "Vue intérieur"
Exposition :
Référence : Vue intérieures Artothèque de La Réunion 11/09/2015 28/02/2016
Date de début : 2015-09-11T05:39:55.000000Z
Date de fin : 2016-02-28T05:39:55.000000Z
Description : Au-delà de sa dimension photographique, solidement ancrée dans une forme de tradition, Vue intérieures est aussi une entreprise artistique résolument contemporaine. A ce titre, sa « monstration » a été abordée non pas comme un simple accrochage en deux dimensions, ce que pourrait laisser entrevoir sa facture « classique - argentique - noir et blanc », mais comme une expérience artistique d’aujourd’hui partagée par plusieurs artistes, qui proposent ensemble une réflexion commune sur leur territoire, leur, leur manière de vivre. La première phase de cette réflexion, prend une forme littéraire, où Jean-François Samlong aborde l’ « ailleurs » de ces photographies et propose une lecture qui, je crois, éclaire ce travail. Une image photographique est une partition de la « réalité », que cadre le photographe, interprétée par le regardant à la lumière de son vécu. Celui-ci y projette son être, son expérience, et celui-là ses rêves. Il n’y a pas, de fait, une image photographique mais autant de visions que de regards. Ces visions prennent naissance dans le présent, se construisent, puis s’inscrivent dans la mémoire. Dans ce livre, l’écrivain fait bien plus qu’accompagner le regard qui fait naître l’image... Il tisse autour d’elle une fine toile de mots qui devient le support même de la photographie, bien plus que ne l’est la matière du papier. Cette matière légère et invisible est faite de notre imaginaire. Elle nous en propose une lecture de nous même, parallèlement au travail photographique. Les mots faisant leur nid, l’exposition matérielle est ensuite nécessairement bien plus qu’une simple mise en place physique des œuvres. La découverte d’une image est avant tout celle d’une expérience vécue ou d’un environnement. Le « hors cadre » joue une partition en creux de l’œuvre apparente. Il la façonne et fait naître « l’impression ». Une exposition est avant tout un acte plastique qui met au centre du projet artistique, non plus de simples objets photographique mais un univers sensoriel, émotionnel, mémoriel où les photographies ne sont plus le centre des choses mais leur périphérie. La photographie y trouve, je crois, sa plus juste place, qui n’est pas celle d’une oeuvre à proprement parler mais d’une représentation qui invite à s’affranchir d’une « trop évidente réalité ». Le point de départ d’une « réflexion », au double sens du terme, c’est-à-dire d’une pensée et aussi d’un regard sur soi-même. Pour cette exposition, le travail effectué par Lionel Lauret pour cette exposition va naturellement dans ce sens, il permet de dépasser la matérialité de ces images pour aborder une réflexion sur notre vécu, notre histoire, ce qui nous réunit. Le « salon imaginaire » qu’il met en œuvre en collectant les objets iconiques de notre « identité » est ainsi, au plus profond de lui-même, une photographie quadri dimensionnelle, tant sa plus évidente profondeur relève non pas d’une dimension physique, mais bien d’une dimension sensorielle et spirituelle qui nous parle d’une « âme » commune qui est, au fond, le sujet que j’essaye d’aborder au fil de ces photographies. On appréciera enfin, au centre de se dispositif, la présence de Pascale Simont, peintre, plasticienne, qui nous invite, avec l’une de ses vidéos, à transposer notre regard, à nous questionner sur son sens et la vision qu’implique notre point de vue et de manières générale notre culture. François-Louis Athénas
Mots clés :
vue d'intérieur - genre iconographique - FAMILLE - STATUT FAMILIAL - STATUT SOCIAL - SOCIETE - SOCIOLOGIE - SCIENCES SOCIALES - VIEILLE FEMME - FEMME - PERSONNAGE - AGE ET SEXE - ETRE HUMAIN - ANATOMIE - SCIENCES PURES - LIT - MOBILIER - VIE MATERIELLE - SCIENCES SOCIALES - Moroni -
Auteur : ATHENAS François-Louis
Date de création : 2010-2015
Domaine : Photographie
Matière technique : Tirage d'auteur sur papier baryté chamois Foma sous passe-partout et cadre Série limitée à 5 exemplaires
Mesures :
Hauteur en cm : 50
Largeur en cm : 33
Description analytique : En exposant « Vues intérieures », l’Artothèque offre au grand public l’occasion de découvrir une des multiples facettes du remarquable travail artistique de François-Louis Athénas. Il est aujourd’hui l’un des rares artistes réunionnais à pratiquer la photographie argentique traditionnelle (c’est-à-dire la photographie sur pellicule), aux magnifiques tirages en noir et blanc. A travers cette exposition et le livre qui en est issu, l’artiste a voulu nous donner sa vision du « paysage humain » de La Réunion, au début du XXIe siècle. En la parcourant, nous sommes invités à entrer dans la maison des Réunionnais, de ces familles, de ces femmes et de ces hommes anonymes ou connus du public, photographiés dans leur foyer. L’œil du photographe a capté des instants d’intimité familiale, de convivialité, de bien-être. C’est pourquoi ces cinquante clichés sont émouvants : ils nous font entrer dans la vie des familles et des personnes ; ils nous montrent la diversité de La Réunion, diversité des origines comme des modes de vie. Ils donnent à voir un quotidien qui est nôtre, sans l’être tout à fait, car c’est celui d’autrui, avec sa singularité. Le Département, pour qui la solidarité sociale est au cœur de ses préoccupations, se sent interpelé par ce travail artistique. L’une de ses missions est de veiller à la qualité du lien social. Aussi s’est-il engagé dans tous les domaines qui touchent à la vie quotidienne de ses habitants, à savoir la santé, la protection de l’enfance, la famille, l’éducation, le sport, la culture, afin d’œuvrer à la consolidation d’une société qui favorise l’épanouissement de tous et de chacun. Extrait du dossier de presse "Vue intérieur"
Exposition :
Référence : Vue intérieures Artothèque de La Réunion 11/09/2015 28/02/2016
Date de début : 2015-09-11T05:39:55.000000Z
Date de fin : 2016-02-28T05:39:55.000000Z
Description : Au-delà de sa dimension photographique, solidement ancrée dans une forme de tradition, Vue intérieures est aussi une entreprise artistique résolument contemporaine. A ce titre, sa « monstration » a été abordée non pas comme un simple accrochage en deux dimensions, ce que pourrait laisser entrevoir sa facture « classique - argentique - noir et blanc », mais comme une expérience artistique d’aujourd’hui partagée par plusieurs artistes, qui proposent ensemble une réflexion commune sur leur territoire, leur, leur manière de vivre. La première phase de cette réflexion, prend une forme littéraire, où Jean-François Samlong aborde l’ « ailleurs » de ces photographies et propose une lecture qui, je crois, éclaire ce travail. Une image photographique est une partition de la « réalité », que cadre le photographe, interprétée par le regardant à la lumière de son vécu. Celui-ci y projette son être, son expérience, et celui-là ses rêves. Il n’y a pas, de fait, une image photographique mais autant de visions que de regards. Ces visions prennent naissance dans le présent, se construisent, puis s’inscrivent dans la mémoire. Dans ce livre, l’écrivain fait bien plus qu’accompagner le regard qui fait naître l’image... Il tisse autour d’elle une fine toile de mots qui devient le support même de la photographie, bien plus que ne l’est la matière du papier. Cette matière légère et invisible est faite de notre imaginaire. Elle nous en propose une lecture de nous même, parallèlement au travail photographique. Les mots faisant leur nid, l’exposition matérielle est ensuite nécessairement bien plus qu’une simple mise en place physique des œuvres. La découverte d’une image est avant tout celle d’une expérience vécue ou d’un environnement. Le « hors cadre » joue une partition en creux de l’œuvre apparente. Il la façonne et fait naître « l’impression ». Une exposition est avant tout un acte plastique qui met au centre du projet artistique, non plus de simples objets photographique mais un univers sensoriel, émotionnel, mémoriel où les photographies ne sont plus le centre des choses mais leur périphérie. La photographie y trouve, je crois, sa plus juste place, qui n’est pas celle d’une oeuvre à proprement parler mais d’une représentation qui invite à s’affranchir d’une « trop évidente réalité ». Le point de départ d’une « réflexion », au double sens du terme, c’est-à-dire d’une pensée et aussi d’un regard sur soi-même. Pour cette exposition, le travail effectué par Lionel Lauret pour cette exposition va naturellement dans ce sens, il permet de dépasser la matérialité de ces images pour aborder une réflexion sur notre vécu, notre histoire, ce qui nous réunit. Le « salon imaginaire » qu’il met en œuvre en collectant les objets iconiques de notre « identité » est ainsi, au plus profond de lui-même, une photographie quadri dimensionnelle, tant sa plus évidente profondeur relève non pas d’une dimension physique, mais bien d’une dimension sensorielle et spirituelle qui nous parle d’une « âme » commune qui est, au fond, le sujet que j’essaye d’aborder au fil de ces photographies. On appréciera enfin, au centre de se dispositif, la présence de Pascale Simont, peintre, plasticienne, qui nous invite, avec l’une de ses vidéos, à transposer notre regard, à nous questionner sur son sens et la vision qu’implique notre point de vue et de manières générale notre culture. François-Louis Athénas
Mots clés :
vue d'intérieur - genre iconographique - FAMILLE - STATUT FAMILIAL - STATUT SOCIAL - SOCIETE - SOCIOLOGIE - SCIENCES SOCIALES - VIEILLE FEMME - FEMME - PERSONNAGE - AGE ET SEXE - ETRE HUMAIN - ANATOMIE - SCIENCES PURES - LIT - MOBILIER - VIE MATERIELLE - SCIENCES SOCIALES - Moroni -