CAÏN
Numéro d'inventaire : 2005.13.01
Auteur : SANDJAY Liladhar
Date de création : 01/2004
Domaine : Peinture
Matière technique : Huile sur toile
Mesures :
Hauteur en cm : 100
Largeur en cm : 81
Description analytique : « Qu’est ce que l’artiste ? C’est un homme qui voit mieux que les autres, car il regarde la réalité nue et sans voile ». Cette définition empruntée à Henri Bergson par Stéphane Fringuant pour parler de Liladhar Sanjay et de son exposition « Ecce Homo », définit parfaitement l’état d’esprit de ce jeune peintre qui peut être considéré comme un humaniste, un philosophe mais aussi un maître de l’émotion tout à la fois. En découvrant les toiles de cet artiste accrochées aux cimaises du CCAC, c’est un flot de sentiments intenses qui vous envahit et au-delà de la pureté du coup de pinceau, il y a cette réflexion sur la condition humaine et son devenir sur terre. Liladhar SANJAY est un ancien élève du lycée français de Tamatave et a longtemps fréquenté l’école de la nature et l’école des toiles, des expositions et des grands maîtres comme Rembrandt et Claesz. Il a donc commencé par imiter leurs œuvres et les amateurs de peinture ont pu admirer ce travail remarquable lors de ses expositions à l’Alliance Française de cette grande capitale de l’Est ou à la galerie tananarivienne de Dominique Decomarmond. Pendant cette période, il a su apprendre et désapprendre pour finalement trouver sa manière propre. Son talent est enfin arrivé à maturité. Ce cheminement artistique, Sandjay l’a fait en compagnie de sa femme Alicia qui lui a donné la foi, le courage et la force d’aller de l’avant. Elle l’a poussé à sortir des sentiers battus de la peinture à Madagascar. Elle l’a aidé à échapper à cet esprit mercantile qui pervertit sinon modifie la manière de procéder des artistes. Comme le dit le pasteur Ramiaraka Rabenja, un de ses amis, « les artistes ne cherchent qu’à parfaire leur art de vendre, reléguant aux musées l’Art en tant que Beaux-Arts et cédant la place à l’art en tant que Cheep art. Liladhar a su refuser d’être peintre pour la forme pour le rester dans l’âme. » « Ecce Homo », « voici l’homme », est une œuvre unique en son genre et elle ne déparerait pas dans les plus grands musées du monde. On s’aperçoit que Liladhar est un chrétien authentique . Ses seize toiles sont superbes. Elles représentent l’homme dans toute sa globalité avec ses souffrances et ses doutes. Ces souffrances ne se reflètent pas à l’extérieur, elles sont plutôt intérieures. La plastique des sujets est magnifique, mais la posture des corps et l’expression des visages montrent qu’ils sont tourmentés par leur devenir. La dimension des tableaux qui occupent chacun tout un pan du hall (du CCAC - Antananarivo) rend encore plus fort ce sentiment de détresse. Sur deux d’entre eux, on voit la crucifixion et on fait un parallèle avec celle du Christ. Il y a aussi cette réminiscence de Michel-Ange, montrant la création du monde, cette fresque de la chapelle Sixtine. C’est un chemin que Liladhar nous invite à parcourir en sa compagnie. Il nous conduit des ténèbres à la lumière, de l’accablement à l’espoir. Extrait de l’article « Tourmentes et souffrances de l’homme avec Liladhar SANJAY », Midi Madagasikara du 13/01/05
Mots clés :
PERSONNAGE - RELIGION - RELIGION CHRETIENNE - HOMME - NU - NUDITE - ESCALIER -
Auteur : SANDJAY Liladhar
Date de création : 01/2004
Domaine : Peinture
Matière technique : Huile sur toile
Mesures :
Hauteur en cm : 100
Largeur en cm : 81
Description analytique : « Qu’est ce que l’artiste ? C’est un homme qui voit mieux que les autres, car il regarde la réalité nue et sans voile ». Cette définition empruntée à Henri Bergson par Stéphane Fringuant pour parler de Liladhar Sanjay et de son exposition « Ecce Homo », définit parfaitement l’état d’esprit de ce jeune peintre qui peut être considéré comme un humaniste, un philosophe mais aussi un maître de l’émotion tout à la fois. En découvrant les toiles de cet artiste accrochées aux cimaises du CCAC, c’est un flot de sentiments intenses qui vous envahit et au-delà de la pureté du coup de pinceau, il y a cette réflexion sur la condition humaine et son devenir sur terre. Liladhar SANJAY est un ancien élève du lycée français de Tamatave et a longtemps fréquenté l’école de la nature et l’école des toiles, des expositions et des grands maîtres comme Rembrandt et Claesz. Il a donc commencé par imiter leurs œuvres et les amateurs de peinture ont pu admirer ce travail remarquable lors de ses expositions à l’Alliance Française de cette grande capitale de l’Est ou à la galerie tananarivienne de Dominique Decomarmond. Pendant cette période, il a su apprendre et désapprendre pour finalement trouver sa manière propre. Son talent est enfin arrivé à maturité. Ce cheminement artistique, Sandjay l’a fait en compagnie de sa femme Alicia qui lui a donné la foi, le courage et la force d’aller de l’avant. Elle l’a poussé à sortir des sentiers battus de la peinture à Madagascar. Elle l’a aidé à échapper à cet esprit mercantile qui pervertit sinon modifie la manière de procéder des artistes. Comme le dit le pasteur Ramiaraka Rabenja, un de ses amis, « les artistes ne cherchent qu’à parfaire leur art de vendre, reléguant aux musées l’Art en tant que Beaux-Arts et cédant la place à l’art en tant que Cheep art. Liladhar a su refuser d’être peintre pour la forme pour le rester dans l’âme. » « Ecce Homo », « voici l’homme », est une œuvre unique en son genre et elle ne déparerait pas dans les plus grands musées du monde. On s’aperçoit que Liladhar est un chrétien authentique . Ses seize toiles sont superbes. Elles représentent l’homme dans toute sa globalité avec ses souffrances et ses doutes. Ces souffrances ne se reflètent pas à l’extérieur, elles sont plutôt intérieures. La plastique des sujets est magnifique, mais la posture des corps et l’expression des visages montrent qu’ils sont tourmentés par leur devenir. La dimension des tableaux qui occupent chacun tout un pan du hall (du CCAC - Antananarivo) rend encore plus fort ce sentiment de détresse. Sur deux d’entre eux, on voit la crucifixion et on fait un parallèle avec celle du Christ. Il y a aussi cette réminiscence de Michel-Ange, montrant la création du monde, cette fresque de la chapelle Sixtine. C’est un chemin que Liladhar nous invite à parcourir en sa compagnie. Il nous conduit des ténèbres à la lumière, de l’accablement à l’espoir. Extrait de l’article « Tourmentes et souffrances de l’homme avec Liladhar SANJAY », Midi Madagasikara du 13/01/05
Mots clés :
PERSONNAGE - RELIGION - RELIGION CHRETIENNE - HOMME - NU - NUDITE - ESCALIER -