LES CHEVAUX
Numéro d'inventaire : 1991.06.11
Auteur : ZAVARO
Date de création : 1989
Domaine : Estampe
Matière technique : Lithographie
Mesures :
Hauteur en cm : 65
Largeur en cm : 50
Description analytique : Zavaro a exposé pour la première fois ses toiles et ses lithographies à La Réunion en 1986, à la Galerie Vincent. Il était à l'époque professeur à l'Ecole Nationale Supérieure des Beaux Arts de Paris depuis 20 ans, et avait été élève des Beaux-Arts en même temps que Guiramand, autre artiste exposé par Vincent, et acquis par l'Artothèque. Zavaro est un peintre figuratif, pour qui la forme et la couleur « doivent s'imbriquer parfaitement ». Il a choisi de représenter le monde car dit-il, « ce champ d'investigation me permet d'avoir des ponts avec mes contemporains. En effet, la peinture est quelque chose de tellement intime, qu'il faut donner des clefs au public pour éviter les malentendus »... « A chaque forme ne correspond pas n'importe quelle couleur »... « Mon ambition est de porter un regard neuf sur des choses qui, de tous temps, ont inspiré les peintres ». Cette lithographie en couleurs, intitulée Les chevaux, datant de 1989, illustre bien cette phrase du peintre : « mon œuvre part d'une sensation colorée, puis les formes se dessinent... des éléments simples : mer, sable, ciel, avec lesquels je peux tout exprimer ». Silhouettes de braise sur sable d'or, au-dessous d'un ciel rosé : seules la mer et une ligne de nuages viennent jouer des gammes de fraîcheur dans cet univers chaud, en couleurs complémentaires. Le sujet, des cavaliers au coucher du soleil, maintes fois traité en peinture, n'est ici que prétexte à « une sensation colorée », un bain de couleurs. Le dessin est très raffiné et stylisé : les chevaux, au corps massif et tête élégante, ne sont pas sans rappeler ceux figurant sur les amphores grecques antiques. La scène est prise sur le vif : les trois personnages semblent discuter. Celui du centre, de dos, a le bras levé. Les deux autres, l'un de face, l'autre de profil, n'ont pas non plus de position figée. Le tout procure et suggère parfaitement l'atmosphère marine, la caresse d'une brise de mer, le chatoiement lumineux et coloré d'un soleil qui s'en va, et jusqu'au bruit lent des vagues que le peintre a représentées s'écrasant en écume sur le jaune du sable. Les voix des cavaliers ne nous parviennent : ils sont trop loin pour qu'on les entende. Patricia de Bollivier, 2010
Mots clés :
scène de genre - scènes - représentation humaine - genre iconographique - HOMME - PERSONNAGE - AGE ET SEXE - ETRE HUMAIN - ANATOMIE - SCIENCES PURES - CHEVAL - EQUIPE - MAMMIFERE TERRESTRE - EUTHERIEN - MAMMIFERE - VERTEBRE - TAXONOMIE - ZOOLOGIE - SCIENCES PURES - CIEL - ASTRONOMIE - SCIENCES PURES -
Auteur : ZAVARO
Date de création : 1989
Domaine : Estampe
Matière technique : Lithographie
Mesures :
Hauteur en cm : 65
Largeur en cm : 50
Description analytique : Zavaro a exposé pour la première fois ses toiles et ses lithographies à La Réunion en 1986, à la Galerie Vincent. Il était à l'époque professeur à l'Ecole Nationale Supérieure des Beaux Arts de Paris depuis 20 ans, et avait été élève des Beaux-Arts en même temps que Guiramand, autre artiste exposé par Vincent, et acquis par l'Artothèque. Zavaro est un peintre figuratif, pour qui la forme et la couleur « doivent s'imbriquer parfaitement ». Il a choisi de représenter le monde car dit-il, « ce champ d'investigation me permet d'avoir des ponts avec mes contemporains. En effet, la peinture est quelque chose de tellement intime, qu'il faut donner des clefs au public pour éviter les malentendus »... « A chaque forme ne correspond pas n'importe quelle couleur »... « Mon ambition est de porter un regard neuf sur des choses qui, de tous temps, ont inspiré les peintres ». Cette lithographie en couleurs, intitulée Les chevaux, datant de 1989, illustre bien cette phrase du peintre : « mon œuvre part d'une sensation colorée, puis les formes se dessinent... des éléments simples : mer, sable, ciel, avec lesquels je peux tout exprimer ». Silhouettes de braise sur sable d'or, au-dessous d'un ciel rosé : seules la mer et une ligne de nuages viennent jouer des gammes de fraîcheur dans cet univers chaud, en couleurs complémentaires. Le sujet, des cavaliers au coucher du soleil, maintes fois traité en peinture, n'est ici que prétexte à « une sensation colorée », un bain de couleurs. Le dessin est très raffiné et stylisé : les chevaux, au corps massif et tête élégante, ne sont pas sans rappeler ceux figurant sur les amphores grecques antiques. La scène est prise sur le vif : les trois personnages semblent discuter. Celui du centre, de dos, a le bras levé. Les deux autres, l'un de face, l'autre de profil, n'ont pas non plus de position figée. Le tout procure et suggère parfaitement l'atmosphère marine, la caresse d'une brise de mer, le chatoiement lumineux et coloré d'un soleil qui s'en va, et jusqu'au bruit lent des vagues que le peintre a représentées s'écrasant en écume sur le jaune du sable. Les voix des cavaliers ne nous parviennent : ils sont trop loin pour qu'on les entende. Patricia de Bollivier, 2010
Mots clés :
scène de genre - scènes - représentation humaine - genre iconographique - HOMME - PERSONNAGE - AGE ET SEXE - ETRE HUMAIN - ANATOMIE - SCIENCES PURES - CHEVAL - EQUIPE - MAMMIFERE TERRESTRE - EUTHERIEN - MAMMIFERE - VERTEBRE - TAXONOMIE - ZOOLOGIE - SCIENCES PURES - CIEL - ASTRONOMIE - SCIENCES PURES -