VOGUE A L’AME
Numéro d'inventaire : 2001.22.01
Auteur : DESLANDES Ka.Ty
Date de création : 2001
Domaine : Peinture
Matière technique : Technique mixte sur toile de juteGalet, pierre
Mesures : Hauteur en cm : 170 Largeur en cm : 130
Description : Utilisant la peinture, le collage et diverses techniques, l’artiste déborde de l’espace bidimensionnel de la peinture pour s’ouvrir à l’installation. C’est le cas de son oeuvre Vogue à l’âme, réalisée pour l’exposition « Autoportrait » à l’occasion des 10 ans de l’Artothèque. Un grand panneau de toile de jute vertical, fait face au spectateur. Au sol, du sable, un galet sur lequel l’artiste a peint son visage. Le spectateur se tient là, sur cet espace de seuil qu’est le rivage : un lieu de méditation pour K.Ty Deslandes, un espace entre terre et eau, où l’humain réside dans cet échange vibratoire, intime et tactile avec les éléments fusionnels de la nature. Un espace ouvert sur l’océan. Les vagues ramènent sur les rivages les traces de la vie ; par hasard nous rencontrons ces fragments d’objets, morceaux de temps vécu, liens avec la vie des êtres vivants, végétaux, animaux, humains à travers lesquels K.Ty Deslandes compose son univers artistique. L’artiste conçoit son oeuvre au regard d’une dimension poétique où, au-delà de la figuration, c’est cette position d’entre-deux qui constitue l’autoportrait : « mon regard se situe entre vague et rivage ; être galet pour un rocher, roulé par la déferlante ». Tout comme ce cercle bleu flottant dans l’espace brut du support, l’oeuvre situe notre regard entre deux rives : l’horizon de la peinture qui nous transporte vers le lointain et l’ailleurs; le galet échoué sur le sable, à nos pieds, qui nous raconte la rencontre avec l’humain, sous l’aspect naïf du dessin de ce visage paisible au sourire heureux. Le fil cousu au centre de la toile vient réunir deux espaces, pour ne former qu’une vision unique et harmonieuse de cet univers méditatif inspiré des philosophies zen. Ligne verticale tracée en pointillés, le fil traverse le cercle et relie les signes horizontaux de couleurs vives, qui se superposent en épaisseur, dans la trace d’un geste vif et maîtrisé, et s’inscrivent dans cet espace pictural comme un balancier. Telle la vague, des jeux de va-et-vient s’instaurent, de l’immensité océanique au galet érodé, de l’universel au particulier. Telle K.Ty Deslandes, nous nous situons à notre tour aux limites des fictions de l’art et de la réalité qui nous ramène sans cesse d’un rivage à un autre. Evocation de la vie insulaire, l’oeuvre devient une empreinte vivante de cette conscience de l’artiste au monde, entre ‘’vagues et rivages’’.Véronique Coignac, octobre 2012
Mots clés : portrait / portraits / représentation humaine / genre iconographique /
Auteur : DESLANDES Ka.Ty
Date de création : 2001
Domaine : Peinture
Matière technique : Technique mixte sur toile de juteGalet, pierre
Mesures : Hauteur en cm : 170 Largeur en cm : 130
Description : Utilisant la peinture, le collage et diverses techniques, l’artiste déborde de l’espace bidimensionnel de la peinture pour s’ouvrir à l’installation. C’est le cas de son oeuvre Vogue à l’âme, réalisée pour l’exposition « Autoportrait » à l’occasion des 10 ans de l’Artothèque. Un grand panneau de toile de jute vertical, fait face au spectateur. Au sol, du sable, un galet sur lequel l’artiste a peint son visage. Le spectateur se tient là, sur cet espace de seuil qu’est le rivage : un lieu de méditation pour K.Ty Deslandes, un espace entre terre et eau, où l’humain réside dans cet échange vibratoire, intime et tactile avec les éléments fusionnels de la nature. Un espace ouvert sur l’océan. Les vagues ramènent sur les rivages les traces de la vie ; par hasard nous rencontrons ces fragments d’objets, morceaux de temps vécu, liens avec la vie des êtres vivants, végétaux, animaux, humains à travers lesquels K.Ty Deslandes compose son univers artistique. L’artiste conçoit son oeuvre au regard d’une dimension poétique où, au-delà de la figuration, c’est cette position d’entre-deux qui constitue l’autoportrait : « mon regard se situe entre vague et rivage ; être galet pour un rocher, roulé par la déferlante ». Tout comme ce cercle bleu flottant dans l’espace brut du support, l’oeuvre situe notre regard entre deux rives : l’horizon de la peinture qui nous transporte vers le lointain et l’ailleurs; le galet échoué sur le sable, à nos pieds, qui nous raconte la rencontre avec l’humain, sous l’aspect naïf du dessin de ce visage paisible au sourire heureux. Le fil cousu au centre de la toile vient réunir deux espaces, pour ne former qu’une vision unique et harmonieuse de cet univers méditatif inspiré des philosophies zen. Ligne verticale tracée en pointillés, le fil traverse le cercle et relie les signes horizontaux de couleurs vives, qui se superposent en épaisseur, dans la trace d’un geste vif et maîtrisé, et s’inscrivent dans cet espace pictural comme un balancier. Telle la vague, des jeux de va-et-vient s’instaurent, de l’immensité océanique au galet érodé, de l’universel au particulier. Telle K.Ty Deslandes, nous nous situons à notre tour aux limites des fictions de l’art et de la réalité qui nous ramène sans cesse d’un rivage à un autre. Evocation de la vie insulaire, l’oeuvre devient une empreinte vivante de cette conscience de l’artiste au monde, entre ‘’vagues et rivages’’.Véronique Coignac, octobre 2012
Mots clés : portrait / portraits / représentation humaine / genre iconographique /