TIABE LAOBE
Numéro d'inventaire : 1996.38.01
Auteur : N'DIAYE Djibril
Date de création : 1995
Domaine : Sculpture
Matière technique : Sculpture bois d'acajou
Mesures : Hauteur en cm : 84 Largeur en cm : 48
Description : Djibril N’diaye a réalisé un tableau-sculpture en assemblant différents matériaux: des pièces de bois, du métal et de la corde. Cet assemblage exprime un désir de métamorphose à travers les formes que l’artiste ivoirien fait naître: la surface est creusée, puis polie. Elle acquiert des propriétés organiques, un aspect de cuir tendu, rendu cicatrisé par les coutures de la corde, à la manière d’un rapiéçage là où l’acajou se fend, là où l’ébène se révèle.Au premier plan, au plus proche du spectateur une planche prédécoupée industriellement crée le contraste dans un ensemble poli et cousu par la main de l’artiste. Pansement incrusté, qui traverse la largeur de la surface, débordant sur les cotés, et empêchant lui-même le bois noir de percer.De la sculpture se donnant à voir comme une toile, même le cadre est là, du bois cherchant son élasticité, de la surface raccommodée comme une plaie: le bois se nie, entre les mains du sculpteur il se refait jeunesse. Sybille Chazot
Mots clés : représentation non figurative
Auteur : N'DIAYE Djibril
Date de création : 1995
Domaine : Sculpture
Matière technique : Sculpture bois d'acajou
Mesures : Hauteur en cm : 84 Largeur en cm : 48
Description : Djibril N’diaye a réalisé un tableau-sculpture en assemblant différents matériaux: des pièces de bois, du métal et de la corde. Cet assemblage exprime un désir de métamorphose à travers les formes que l’artiste ivoirien fait naître: la surface est creusée, puis polie. Elle acquiert des propriétés organiques, un aspect de cuir tendu, rendu cicatrisé par les coutures de la corde, à la manière d’un rapiéçage là où l’acajou se fend, là où l’ébène se révèle.Au premier plan, au plus proche du spectateur une planche prédécoupée industriellement crée le contraste dans un ensemble poli et cousu par la main de l’artiste. Pansement incrusté, qui traverse la largeur de la surface, débordant sur les cotés, et empêchant lui-même le bois noir de percer.De la sculpture se donnant à voir comme une toile, même le cadre est là, du bois cherchant son élasticité, de la surface raccommodée comme une plaie: le bois se nie, entre les mains du sculpteur il se refait jeunesse. Sybille Chazot
Mots clés : représentation non figurative