SANS TITRE
Numéro d'inventaire : 1996.25.01
Auteur : MELLON René Paul
Date de création : Création
Domaine : Sculpture
Matière technique : Sculpture en basalte
Mesures : Hauteur en cm : 85 Largeur en cm : 60 Epaisseur en cm : 22
Description : René-Paul Mellon inscrit sa création dans un périmètre géographique localisé : espace triangulaire dominé par le Cimendef mafatais, les falaises littorales possessionnaises, les berges endiguées et salubrifiées de la rivière des Galets et la bordure côtière rendue hospitalière par les aménagements portuaires et urbains.Son activité professionnelle le conduit à récupérer des matériaux rares sur l’île, bronzes ou aciers spéciaux, provenant de pièces mécaniques de la centrale électrique thermique du Port. Il ramasse des billots de bois qui empêchent les bateaux de heurter les quais, les galets de basalte déposés par les torrents voisins, les supports de traverses de voies ferrées. La récupération est une démarche constante chez les artistes autodidactes de la Réunion. Les bois flottés et les poutres de vieilles cases chez les uns, les gonis, les journaux ou les sachets plastiques chez les autres (...).Mellon a recours aux outils et aux matériaux qui lui sont nécessaires pour exprimer les causes pour lesquelles il se sent concerné. Avec ses pièces de réforme, il élargit le champ de son existence matérielle, les limites de son éducation, de ses engagements (il cherche à englober le monde extérieur) avec ses propres moyens et donne à chaque élément constitutif de son œuvre une direction. Il exalte des figures primitives dans des « auges » (1) de fonte sous forme de masques sans cérémonie scarifiés entre Afrique et Océanie en même temps qu’il dynamise de façon triomphante des corps épurés sous prétexte de modernité dans le bronze et l'inox précieux. Il sculpte en martelant et en découpant le métal. Il dégrossit simplement bois et pierres en provoquant les interrogations sur le rapport entre l’existant et le devenir, sur l’ambivalence négative et positive des êtres. Ses œuvres pourraient intégrer un Musée de l’Homme imaginaire (2).Wilhiam Zitte, 25 mars 1997Extrait du catalogue d’exposition « Réalités premières », Galerie du Théâtre de Champ-Fleuri1/A la suite de la disparition du chemin de fer, rails, traverses et autres matériels ont trouvé des destinations domestiques inattendues2/ Référence à André Malraux dans « l’intemporel ». Collection Gallimard Chapitre 11.
Mots clés : figure / figures / représentation humaine / genre iconographique / TÊTE / PARTIE DU CORPS / LE CORPS HUMAIN / ETRE HUMAIN - ANATOMIE / SCIENCES PURES /
Auteur : MELLON René Paul
Date de création : Création
Domaine : Sculpture
Matière technique : Sculpture en basalte
Mesures : Hauteur en cm : 85 Largeur en cm : 60 Epaisseur en cm : 22
Description : René-Paul Mellon inscrit sa création dans un périmètre géographique localisé : espace triangulaire dominé par le Cimendef mafatais, les falaises littorales possessionnaises, les berges endiguées et salubrifiées de la rivière des Galets et la bordure côtière rendue hospitalière par les aménagements portuaires et urbains.Son activité professionnelle le conduit à récupérer des matériaux rares sur l’île, bronzes ou aciers spéciaux, provenant de pièces mécaniques de la centrale électrique thermique du Port. Il ramasse des billots de bois qui empêchent les bateaux de heurter les quais, les galets de basalte déposés par les torrents voisins, les supports de traverses de voies ferrées. La récupération est une démarche constante chez les artistes autodidactes de la Réunion. Les bois flottés et les poutres de vieilles cases chez les uns, les gonis, les journaux ou les sachets plastiques chez les autres (...).Mellon a recours aux outils et aux matériaux qui lui sont nécessaires pour exprimer les causes pour lesquelles il se sent concerné. Avec ses pièces de réforme, il élargit le champ de son existence matérielle, les limites de son éducation, de ses engagements (il cherche à englober le monde extérieur) avec ses propres moyens et donne à chaque élément constitutif de son œuvre une direction. Il exalte des figures primitives dans des « auges » (1) de fonte sous forme de masques sans cérémonie scarifiés entre Afrique et Océanie en même temps qu’il dynamise de façon triomphante des corps épurés sous prétexte de modernité dans le bronze et l'inox précieux. Il sculpte en martelant et en découpant le métal. Il dégrossit simplement bois et pierres en provoquant les interrogations sur le rapport entre l’existant et le devenir, sur l’ambivalence négative et positive des êtres. Ses œuvres pourraient intégrer un Musée de l’Homme imaginaire (2).Wilhiam Zitte, 25 mars 1997Extrait du catalogue d’exposition « Réalités premières », Galerie du Théâtre de Champ-Fleuri1/A la suite de la disparition du chemin de fer, rails, traverses et autres matériels ont trouvé des destinations domestiques inattendues2/ Référence à André Malraux dans « l’intemporel ». Collection Gallimard Chapitre 11.
Mots clés : figure / figures / représentation humaine / genre iconographique / TÊTE / PARTIE DU CORPS / LE CORPS HUMAIN / ETRE HUMAIN - ANATOMIE / SCIENCES PURES /