SANS TITRE

Numéro d'inventaire : 1990.07.01

Auteur : Création

Date de création : 1988

Domaine : Sculpture

Matière technique : Sculpture en bois polychrome

Mesures : Dimensions de l'objet en cm : 166 x 21 x 26

Description : Albert Alken est né en 1935 à Nantes, il a vécu et travaillé à la Réunion entre 1981 et 1992. Ingénieur géotechnicien à la retraite, artiste activiste et « grande gueule », il a fait partie, avec Jack Beng-Thi, Claude Berlie-Caillat et Alain Padeau du « Groupe Austral », ayant installé sur le littoral de l'Etang-Salé des sculptures (dont il ne reste que le souvenir et un socle solitaire). Le même groupe a été à l'initiative du premier numéro de la revue « Lézard Austral », première revue exclusivement consacrée aux arts plastiques dans l'île parue en 1987. Albert Alken a participé à l'exposition de lancement du FRAC de La Réunion intitulée « Sculpture à La Réunion » en 1986 et à la première triennale d'art contemporain organisée par la Galerie Vincent en 1991. Il présente une expo personnelle à la galerie Osmose à Saint-Gilles Les-Hauts en octobre de la même année.La sculpture acquise par l'Artothèque en 1990 se situe dans la continuité de la série des « Clés pour un jardin de ciel » présentée lors de l'exposition collective « Sculpture à La Réunion » en 1986. Fidèle aux préoccupations géométriques que l'on retrouve dans l'ensemble de son travail, cette structure en bois polychrome, clin d'œil à l'abstraction géométrique de Mondrian en peinture, est caractéristique de la démarche artistique d'Albert Alken. Préoccupé par l'espace en trois dimensions et son occupation par des volumes non-conventionnels, l'artiste-ingénieur tente de résoudre par l'art des problèmes mathématiques : « L'Art doit proposer des œuvres-objets-prothèses chargés de prospective et d'espoir ; quitte à utiliser et maîtriser les moyens et les techniques que la science a porté à l'individu »*.*Albert Alken, manuscrit transmis à l'Artothèque le 1er octobre 1991, préambule de l'exposition « Propositions », galerie Osmose.Patricia de Bollivier

Mots clés : représentation non figurative