RUINE
Numéro d'inventaire : 1997.09.01
Auteur : GOVIN Willy
Date de création : 1992
Domaine : Photographie
Matière technique : Photographie noir et blanc
Mesures : Hauteur en cm : 59 Largeur en cm : 49
Description : Le corps a une grande incidence sur mon travail photographique. Il part du geste au trait incisif et brouillon. Le négatif est ainsi lacéré dans son épaisseur.La photographie se mesure au temps qui est déjà du passé. Comme un spectre elle frôle la matière sans parvenir à la toucher. La photographie est apparition mais aussi disparition. Apparition dans l'empreinte laissée sur la pellicule, mais disparition dans notre réalité qui est constamment en mouvement. La seule trace que le monde garde du Christ est le suaire. Première empreinte « photochimique » du monde, elle est porteuse d'une aura qui nous suit depuis deux mille ans déjà.La photographie sculpture que je présente en forme de croix est l'image symbolique dans laquelle l'homme se voit. La croix est souffrance mais aussi lumière. Dualité de deux états qui se dessine dans chaque événement de la vie. Le symbole du noir et du blanc, du bien et du mal...Le virage sépia est employé pour que l'image se rapproche le plus du saint suaire.Intervention dans une ruine. Le naturel prend place sur la construction. Le corps dénote par sa plasticité et semble faire partie du décor. La ruine est une forme de disparition ainsi que le corps, qui change d'aspect. Un corps sans tête. L'identité, les inscriptions sur le mur. La non identité, le corps sans visage, signe presque inhumain.Willy Govin
Mots clés : paysage / genre iconographique / RUINES / DETERIORATION / ETAT MATERIEL / VIE MATERIELLE / SCIENCES SOCIALES / HOMME / PERSONNAGE / AGE ET SEXE / ETRE HUMAIN - ANATOMIE / SCIENCES PURES / NUDITE / CORPS DEVETU / LE CORPS HUMAIN / ETRE HUMAIN - ANATOMIE / SCIENCES PURES /
Auteur : GOVIN Willy
Date de création : 1992
Domaine : Photographie
Matière technique : Photographie noir et blanc
Mesures : Hauteur en cm : 59 Largeur en cm : 49
Description : Le corps a une grande incidence sur mon travail photographique. Il part du geste au trait incisif et brouillon. Le négatif est ainsi lacéré dans son épaisseur.La photographie se mesure au temps qui est déjà du passé. Comme un spectre elle frôle la matière sans parvenir à la toucher. La photographie est apparition mais aussi disparition. Apparition dans l'empreinte laissée sur la pellicule, mais disparition dans notre réalité qui est constamment en mouvement. La seule trace que le monde garde du Christ est le suaire. Première empreinte « photochimique » du monde, elle est porteuse d'une aura qui nous suit depuis deux mille ans déjà.La photographie sculpture que je présente en forme de croix est l'image symbolique dans laquelle l'homme se voit. La croix est souffrance mais aussi lumière. Dualité de deux états qui se dessine dans chaque événement de la vie. Le symbole du noir et du blanc, du bien et du mal...Le virage sépia est employé pour que l'image se rapproche le plus du saint suaire.Intervention dans une ruine. Le naturel prend place sur la construction. Le corps dénote par sa plasticité et semble faire partie du décor. La ruine est une forme de disparition ainsi que le corps, qui change d'aspect. Un corps sans tête. L'identité, les inscriptions sur le mur. La non identité, le corps sans visage, signe presque inhumain.Willy Govin
Mots clés : paysage / genre iconographique / RUINES / DETERIORATION / ETAT MATERIEL / VIE MATERIELLE / SCIENCES SOCIALES / HOMME / PERSONNAGE / AGE ET SEXE / ETRE HUMAIN - ANATOMIE / SCIENCES PURES / NUDITE / CORPS DEVETU / LE CORPS HUMAIN / ETRE HUMAIN - ANATOMIE / SCIENCES PURES /