REMINISCENCES
Numéro d'inventaire : 2010.01.01
Auteur : VILDEMAN Jean Richard
Date de création : 2009
Domaine : Peinture
Matière technique : Peinture acrylique
Mesures : Hauteur en cm : 50 Longueur en cm : 60
Description : Dès le lycée Richard Vildeman s’intéresse au dessin, puis il entre à l’école des Beaux arts du Port. Il termine son cursus à Marseille-Luminy où il obtient son diplôme national d’art plastique. Il côtoie le réseau d’artistes d’Arsenik, notamment Jean-Paul Barbier qui sera une rencontre importante pour le développement de son travail plastique. Les thèmes exploités dans son travail s’orientent autour de l’histoire et du patrimoine de La Réunion. Plus précisément, c’est la question de la liberté qui intéresse le plasticien en traitant souvent des sujets liés à l’esclavage. Ainsi, les lieux de mémoire et de marronnage donneront lieux à différentes pièces autant en peinture (Tapkal, 2003) qu’en sculpture (Famille marron, série de totems en bois installés au Dimitile en 2002). Le cirque de Cilaos l’a particulièrement inspiré, il y ouvre d’ailleurs un atelier-galerie en 2001, lors de son retour à La Réunion.Artiste pluridisciplinaire, Richard Vildeman exploite plusieurs techniques et plusieurs supports : peinture, écriture, sculpture, gravure, photographie, dont il propose bien souvent des associations. Ainsi des inscriptions peuvent apparaitre sur ses peintures. C’est le cas notamment de la série Memwar (2003) composée de plusieurs tableaux abstraits, chacun portant le nom d’un esclave : Anchaing, Elie, Phaonce… Ces pièces prennent alors une fonction mémorielle, telles des stèles. Voulant poursuivre les travaux photographiques expérimentés lors de ses études, mais ne possédant pas tout l’équipement technique nécessaire à la pratique de ce médium, l’artiste est amené à développer des procédés particuliers comme la photogravure. A travers ces différentes approches du médium et variétés de pratiques, subsiste un point commun : une superposition de couches de matière qui structure la composition. L’image apparait dans une dialectique entre fond et surface qui tantôt ajoute de la matière, tantôt la creuse ou la prélève. Céline Bonniol, août 2011
Mots clés :
Auteur : VILDEMAN Jean Richard
Date de création : 2009
Domaine : Peinture
Matière technique : Peinture acrylique
Mesures : Hauteur en cm : 50 Longueur en cm : 60
Description : Dès le lycée Richard Vildeman s’intéresse au dessin, puis il entre à l’école des Beaux arts du Port. Il termine son cursus à Marseille-Luminy où il obtient son diplôme national d’art plastique. Il côtoie le réseau d’artistes d’Arsenik, notamment Jean-Paul Barbier qui sera une rencontre importante pour le développement de son travail plastique. Les thèmes exploités dans son travail s’orientent autour de l’histoire et du patrimoine de La Réunion. Plus précisément, c’est la question de la liberté qui intéresse le plasticien en traitant souvent des sujets liés à l’esclavage. Ainsi, les lieux de mémoire et de marronnage donneront lieux à différentes pièces autant en peinture (Tapkal, 2003) qu’en sculpture (Famille marron, série de totems en bois installés au Dimitile en 2002). Le cirque de Cilaos l’a particulièrement inspiré, il y ouvre d’ailleurs un atelier-galerie en 2001, lors de son retour à La Réunion.Artiste pluridisciplinaire, Richard Vildeman exploite plusieurs techniques et plusieurs supports : peinture, écriture, sculpture, gravure, photographie, dont il propose bien souvent des associations. Ainsi des inscriptions peuvent apparaitre sur ses peintures. C’est le cas notamment de la série Memwar (2003) composée de plusieurs tableaux abstraits, chacun portant le nom d’un esclave : Anchaing, Elie, Phaonce… Ces pièces prennent alors une fonction mémorielle, telles des stèles. Voulant poursuivre les travaux photographiques expérimentés lors de ses études, mais ne possédant pas tout l’équipement technique nécessaire à la pratique de ce médium, l’artiste est amené à développer des procédés particuliers comme la photogravure. A travers ces différentes approches du médium et variétés de pratiques, subsiste un point commun : une superposition de couches de matière qui structure la composition. L’image apparait dans une dialectique entre fond et surface qui tantôt ajoute de la matière, tantôt la creuse ou la prélève. Céline Bonniol, août 2011
Mots clés :