PRINTEMPS APRES LA PLUIE
Numéro d'inventaire : 1993.09.02
Auteur : JING FU Bay
Date de création : Création
Domaine : Peinture
Matière technique : Aquarelle
Mesures : Hauteur en cm : 69 Largeur en cm : 69
Description : Cette oeuvre représente un paysage montagneux, intemporel, où les nuances de gris dominent. Seuls les arbres, très colorés, se détachant de l’ensemble par leurs différents tons de verts. Quelques falaises légèrement teintées en rosé apportent également des touches de couleurs. Le travail des lignes, fines et nerveuses, dessinent les volumes des montagnes et les branches des arbres, dans une description précise de la nature minérale et végétale, qui s’oppose à la brume et à l’eau aux formes dissoutes et vaporeuses. Comme souvent dans les peintures de BAY JING FU, l’homme est absent de la représentation, toute la place étant laissée à l’immensité du paysage. Chaque élément figuratif est conçu par l’artiste comme un symbole, la peinture se déployant telle une poésie visuelle à laquelle le spectateur est invité à prendre part. Ainsi, les montagnes traduisent la complexité des forces en présence : les passions plus ou moins déchaînées de l’artiste sont évoquées par la hauteur des pics, leurs sommets pointus ou émoussés. Les nuages sont symboles des rêves du peintre et transportent le spectateur dans une sorte de voyage intérieur et virtuel. Les brumes ou les impressions de flou traduisent les sentiments indéfinis de BAY JING FU et se conjuguent parfois aux contours des passions montagneuses. Ainsi, la brume à l’encre noire diluée dans des tons plus ou moins foncés, occupe la partie supérieure du tableau, descend sur les falaises et se mêle à la roche, aux arbres, à l’eau. Les arbres, avec leur couleur et leurs branches blanches, semblent en émerger comme en négatif, dans un effet de surimpression là aussi porteur de rêve, de force vitale en puissance, l’arbre symbolisant la vie qui se forme et se perpétue. L’eau est enfin un autre élément important du tableau : sous forme de cascade, comme on peut le voir au centre du tableau, elle évoque des événements survenus lors de ce voyage merveilleux et les émotions plus ou moins vives qui y sont associées; le cour d’eau vive, en bas du tableau, rappelle le flux de la vie. BAY JING FU nous convie donc à travers cette oeuvre à un voyage onirique et symbolique, où la nature décrit un paysage intérieur, vision sensible et personnelle de l’artiste face au monde qui l’entoure, à laquelle s’associe une dimension plus philosophique de l’homme face à la beauté de la vie et du cosmos.Delphine Colin, juin 2012
Mots clés : paysage / genre iconographique / MONTAGNE / GEOGRAPHIE MORPHOLOGIQUE / GEOLOGIE/MILIEU NATUREL / SCIENCES PURES / ARBRE / PLANTE / BOTANIQUE / SCIENCES PURES / NUAGE / PHENOMENE METEOROLOGIQUE / METEOROLOGIE / SCIENCES PURES /
Auteur : JING FU Bay
Date de création : Création
Domaine : Peinture
Matière technique : Aquarelle
Mesures : Hauteur en cm : 69 Largeur en cm : 69
Description : Cette oeuvre représente un paysage montagneux, intemporel, où les nuances de gris dominent. Seuls les arbres, très colorés, se détachant de l’ensemble par leurs différents tons de verts. Quelques falaises légèrement teintées en rosé apportent également des touches de couleurs. Le travail des lignes, fines et nerveuses, dessinent les volumes des montagnes et les branches des arbres, dans une description précise de la nature minérale et végétale, qui s’oppose à la brume et à l’eau aux formes dissoutes et vaporeuses. Comme souvent dans les peintures de BAY JING FU, l’homme est absent de la représentation, toute la place étant laissée à l’immensité du paysage. Chaque élément figuratif est conçu par l’artiste comme un symbole, la peinture se déployant telle une poésie visuelle à laquelle le spectateur est invité à prendre part. Ainsi, les montagnes traduisent la complexité des forces en présence : les passions plus ou moins déchaînées de l’artiste sont évoquées par la hauteur des pics, leurs sommets pointus ou émoussés. Les nuages sont symboles des rêves du peintre et transportent le spectateur dans une sorte de voyage intérieur et virtuel. Les brumes ou les impressions de flou traduisent les sentiments indéfinis de BAY JING FU et se conjuguent parfois aux contours des passions montagneuses. Ainsi, la brume à l’encre noire diluée dans des tons plus ou moins foncés, occupe la partie supérieure du tableau, descend sur les falaises et se mêle à la roche, aux arbres, à l’eau. Les arbres, avec leur couleur et leurs branches blanches, semblent en émerger comme en négatif, dans un effet de surimpression là aussi porteur de rêve, de force vitale en puissance, l’arbre symbolisant la vie qui se forme et se perpétue. L’eau est enfin un autre élément important du tableau : sous forme de cascade, comme on peut le voir au centre du tableau, elle évoque des événements survenus lors de ce voyage merveilleux et les émotions plus ou moins vives qui y sont associées; le cour d’eau vive, en bas du tableau, rappelle le flux de la vie. BAY JING FU nous convie donc à travers cette oeuvre à un voyage onirique et symbolique, où la nature décrit un paysage intérieur, vision sensible et personnelle de l’artiste face au monde qui l’entoure, à laquelle s’associe une dimension plus philosophique de l’homme face à la beauté de la vie et du cosmos.Delphine Colin, juin 2012
Mots clés : paysage / genre iconographique / MONTAGNE / GEOGRAPHIE MORPHOLOGIQUE / GEOLOGIE/MILIEU NATUREL / SCIENCES PURES / ARBRE / PLANTE / BOTANIQUE / SCIENCES PURES / NUAGE / PHENOMENE METEOROLOGIQUE / METEOROLOGIE / SCIENCES PURES /