MON BORD DE MER

Numéro d'inventaire : 2005.10.01

Auteur : DECUPPER Annie

Date de création : 2003

Domaine : Photographie

Matière technique : Photographie noir et blanc

Mesures : Hauteur en cm : 60 Largeur en cm : 90

Description : Née à Langres, Annie Decupper commence son métier de photographe en autodidacte, comme assistante d’un photographe d’une société d’édition. Lasse des clichés de carte postale, elle entreprend une formation à l’Institut international de photographie dont elle sort diplômée et aguerrie dans la technique du tirage en noir et blanc. Elle part ensuite pour l’Inde, munie de son premier Leica, puis pour La Réunion, où elle vit et travaille depuis 1996. Elle y a réalisé de nombreux reportages photographiques ainsi que dans les îles de l’Océan Indien, et publie quelques recueils, accompagnés d’expositions construites autour de la question du patrimoine : “Vivre à Grand Bassin” (2002), “Boutik Sinoi” (2003), “Mon bord de mer” (2004). Le dernier en date s’intitule « Bois sous tôle » et été réalisé en duo avec l’écrivain Stéphane Hoarau. Ses reportages sont souvent des réponses à des commandes, comme celle de la Ville de Saint-Louis, pour immortaliser les habitants au travail (canne, bichiques, commerce), puis celle de la SEMADER, qui voulait garder des documents en mémoire avant que le quartier de la Chapelle ne soit rasé. Annie Decupper a également travaillé pour le musée des Arts décoratifs, notamment sur le thème des églises et des cases créoles de la Rivière Saint-Louis. Et c’est par le biais du Commissariat à l’Aménagement des Hauts qu’elle réalise un reportage sur Grand-bassin. S’intéressant avant tout à la culture créole, au travers de l’architecture, des paysages, des gens et de l’histoire, Annie Decupper propose un regard poétique sur la réalité qui l’entoure. Les deux photographies acquises par l’Artothèque, intitulées Mon bord de mer, font partie d’une série éponyme sur les rivages de Maurice, des Seychelles et de La Réunion, réalisée en 2004 avec une aide à la création de la DRAC. Marquée par la luminosité très particulière, presque aveuglante des bords de l’océan indien, elle a choisi de décliner ses compositions en contrastes très forts, écrasants, des noirs denses et insondables, des gris en demi-teintes et des blancs discrets. Très sombres, ces photos accentuent la lumière crue et violente des bords de mer mascarins.Patricia de Bollivier, août 2011

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