LIQUATION
Numéro d'inventaire : 2004.12.02
Auteur : JOLET Jean Claude
Date de création : 2004
Domaine : Photographie
Matière technique : Tirage argentique couleur
Mesures : Hauteur en cm : 80 Largeur en cm : 60
Description : Les photographies acquises par l’Artothèque de la série « sculptures d’eau » sont réalisées suivant le concept déjà analysé de la fusion d’aluminium. Elles témoignent des formes réalisées dans le sable noir de la fonte. Le négatif en creux est ici immergé et environné de plantes aquatiques accentuant de manière troublante sa profondeur. « Ces photos sont en fait la trace visuelle d’un procédé éphémère, proche de l’anamorphose. Des empreintes en creux sont estampées dans un sable rendu imperméable une fois passé à la flamme. Celles-ci sont ensuite remplies d’eau et exposées au soleil suivant un certain angle. La lumière naturelle réfléchissant la couche d’air entre le sable et l’eau, la sculpture s’éclaire. C’est dans ce bref instant que la prise de vue est faite au dessus du montage sans aucune retouche informatique. L’effet loupe de l’eau accentue l’ambiguïté de l’empreinte qui, visuellement, devient tour à tour concave et convexe. »Ce travail s’inscrit dans la suite des recherches amorcées dans les années 70 par les artistes européens recherchant une proximité entre création et nature. Cette nouvelle « attitude » vis à vis de la sculpture classique en ronde bosse associe des éléments naturels vivants, plantes notamment, en indiquant clairement la présence humaine qui bouleverse les lois de la nature. Cette attitude exclue toute dimension nostalgique et narrative l’oeuvre devient une rencontre entre la forme et la matière, une relation d’échange entre le créateur et son public. Yves Michel Bernard, septembre 2010
Mots clés :
Auteur : JOLET Jean Claude
Date de création : 2004
Domaine : Photographie
Matière technique : Tirage argentique couleur
Mesures : Hauteur en cm : 80 Largeur en cm : 60
Description : Les photographies acquises par l’Artothèque de la série « sculptures d’eau » sont réalisées suivant le concept déjà analysé de la fusion d’aluminium. Elles témoignent des formes réalisées dans le sable noir de la fonte. Le négatif en creux est ici immergé et environné de plantes aquatiques accentuant de manière troublante sa profondeur. « Ces photos sont en fait la trace visuelle d’un procédé éphémère, proche de l’anamorphose. Des empreintes en creux sont estampées dans un sable rendu imperméable une fois passé à la flamme. Celles-ci sont ensuite remplies d’eau et exposées au soleil suivant un certain angle. La lumière naturelle réfléchissant la couche d’air entre le sable et l’eau, la sculpture s’éclaire. C’est dans ce bref instant que la prise de vue est faite au dessus du montage sans aucune retouche informatique. L’effet loupe de l’eau accentue l’ambiguïté de l’empreinte qui, visuellement, devient tour à tour concave et convexe. »Ce travail s’inscrit dans la suite des recherches amorcées dans les années 70 par les artistes européens recherchant une proximité entre création et nature. Cette nouvelle « attitude » vis à vis de la sculpture classique en ronde bosse associe des éléments naturels vivants, plantes notamment, en indiquant clairement la présence humaine qui bouleverse les lois de la nature. Cette attitude exclue toute dimension nostalgique et narrative l’oeuvre devient une rencontre entre la forme et la matière, une relation d’échange entre le créateur et son public. Yves Michel Bernard, septembre 2010
Mots clés :