LE TEMPS SUSPENDU
Numéro d'inventaire : 1991.25.01
Auteur : ARNASSAN André Pierre
Date de création : 1990
Domaine : Sculpture
Matière technique : Scupture en acier et fonte
Mesures : Dimensions de l'objet en cm : 97 x 30 x 21
Description : APEHA est avant tout séduit par les formes des déchets industriels et leur histoire. Des formes qui se correspondent, qui constituent une symbiose, un couple par le jeu d’un rouage, des formes qui interpellent l’artiste. D’ailleurs selon ses propres termes, « il y a un moyen de découvrir des formes insoupçonnées dans le milieu industriel. De plus, [ajoute t’il], j’aime cette sensation de trouver quelque chose dans du gratuit. De récupérer les choses dont plus personne ne veut pour en faire une œuvre d’art. » Il éprouve quelquefois des scrupules à toucher ces pièces. « Certaines sont tellement belles qu’il serait blasphématoire de vouloir les transformer. Je les garde pour moi sans les montrer. En les transformant, on peut redonner la noblesse du patrimoine oublié qui possède une indéniable présence, le revivifier. » Il se méfie de la démarche non interventionniste. « La nature et les événements peuvent créer une œuvre parfaite. Mais de là à monter une exposition, en les présentant comme une œuvre en soi, non. C’est juste une habileté de l’œil qui a su détecter l’œuvre de la nature. » Et l’artiste de formuler une mise en garde : « il est intéressant de créer, mais également nécessaire d’avoir une bonne vision de l’art pour éviter, dans sa démarche, de reprendre ce qui a déjà été fait. »
Mots clés :
Auteur : ARNASSAN André Pierre
Date de création : 1990
Domaine : Sculpture
Matière technique : Scupture en acier et fonte
Mesures : Dimensions de l'objet en cm : 97 x 30 x 21
Description : APEHA est avant tout séduit par les formes des déchets industriels et leur histoire. Des formes qui se correspondent, qui constituent une symbiose, un couple par le jeu d’un rouage, des formes qui interpellent l’artiste. D’ailleurs selon ses propres termes, « il y a un moyen de découvrir des formes insoupçonnées dans le milieu industriel. De plus, [ajoute t’il], j’aime cette sensation de trouver quelque chose dans du gratuit. De récupérer les choses dont plus personne ne veut pour en faire une œuvre d’art. » Il éprouve quelquefois des scrupules à toucher ces pièces. « Certaines sont tellement belles qu’il serait blasphématoire de vouloir les transformer. Je les garde pour moi sans les montrer. En les transformant, on peut redonner la noblesse du patrimoine oublié qui possède une indéniable présence, le revivifier. » Il se méfie de la démarche non interventionniste. « La nature et les événements peuvent créer une œuvre parfaite. Mais de là à monter une exposition, en les présentant comme une œuvre en soi, non. C’est juste une habileté de l’œil qui a su détecter l’œuvre de la nature. » Et l’artiste de formuler une mise en garde : « il est intéressant de créer, mais également nécessaire d’avoir une bonne vision de l’art pour éviter, dans sa démarche, de reprendre ce qui a déjà été fait. »
Mots clés :