LE POT
Numéro d'inventaire : 1991.24.01
Auteur : VALENCIA Ann-Marie
Date de création : 1991
Domaine : Peinture
Matière technique : Pastel
Mesures : Hauteur en cm : 100 Largeur en cm : 81
Description : Après l’obtention de son baccalauréat arts plastiques en Angleterre, Ann-Marie Valencia s’installe à Paris au début des années 70. Secrétaire trilingue au siège de l’UNESCO elle continue de peindre et expose régulièrement à la galerie d’art Hélof de 1977 à 1982. En 1980 Ann-Marie se rend à La Réunion pour suivre un stage auprès de Guy Lefèvre, maître verrier à Saint-Gilles. Elle décide de s’installer dans l’ouest de l’île l’année suivante et demeurera à La Réunion jusqu’en 2006.A partir de 1985 elle expose régulièrement à la galerie Le Cadre Noir, rue de Paris à Saint Denis. Toutefois c’est avec les institutions culturelles du Conseil Général de La Réunion que son travail va trouver un réel épanouissement.Au début des années 90 l’Artothèque acquiert plusieurs œuvres témoignant des différentes techniques utilisées par l’artiste.Deux expositions personnelles, l’une en 1997 à l’Office Départemental de la Culture à Saint Denis et l’autre en 1998 au Conservatoire botanique des Mascarins à Saint Leu, invitée par Vincent Boullet alors directeur scientifique, révèlent son talent d’aquarelliste de la faune et de la flore au public réunionnais. Installée à Saint Gilles les hauts à proximité de l’ancien domaine sucrier de la famille Panon-Desbassayns, elle réalise un ensemble de portraits à la mémoire des femmes depuis le temps de l’esclavage jusqu’à nos jours. Jean Barbier, conservateur du musée de Villèle, accepte de présenter l’exposition « Aurélie, Betsy et les autres » durant toute l’année 1999 dans le cadre du bicentenaire de l’abolition de l’esclavage organisé par le Conseil Général.A partir de 2001 Sonia Ribes, conservateur du muséum départemental, lui passe une importante commande de 74 aquarelles et pastels sur le thème des milieux naturels de l’île. Ce travail de deux années intitulé “Milieux Naturels” est exposé au muséum d'Histoire naturelle en 2006 et publié dans un coffret sur la biodiversité de l’île de La Réunion.Suivent plusieurs ouvrages édités par l’Office National des Forêts pour lesquelles Ann-Marie Valencia réalise des séries d’aquarelles sur les arbres, les plantes et les paysages de La Réunion. Le pot est un subtil « all over » modelé par la lumière à la limite de l’abstraction où émerge l’étroite embouchure d’une poterie de terre noyée de l’étincelante matière. « Mon travail est guidé en permanence par la quête de la lumière et la recherche de ses effets sur les couleurs et les ambiances » cette phrase d’Ann-Marie Valencia (Extrait de l’un de ces derniers entretiens publié en mai 2011 dans la revue « Plaisirs de peindre » n°41, Averti Editions) dialogue avec ce grand pastel réalisé vingt ans auparavant. Les longues stries verticales ponctuent la composition révélant la rotondité de la forme illuminée en son centre. Révélées dans l’ombre d’infimes pincées de bleu viennent agacer le brun dominant jusqu’à leur évanouissement dans la clarté immaculée. Sublime métamorphose de terre le pot disserte avec le jour l’énigme de sa matière.Yves Michel Bernard, mai 2012
Mots clés : représentation non figurative
Auteur : VALENCIA Ann-Marie
Date de création : 1991
Domaine : Peinture
Matière technique : Pastel
Mesures : Hauteur en cm : 100 Largeur en cm : 81
Description : Après l’obtention de son baccalauréat arts plastiques en Angleterre, Ann-Marie Valencia s’installe à Paris au début des années 70. Secrétaire trilingue au siège de l’UNESCO elle continue de peindre et expose régulièrement à la galerie d’art Hélof de 1977 à 1982. En 1980 Ann-Marie se rend à La Réunion pour suivre un stage auprès de Guy Lefèvre, maître verrier à Saint-Gilles. Elle décide de s’installer dans l’ouest de l’île l’année suivante et demeurera à La Réunion jusqu’en 2006.A partir de 1985 elle expose régulièrement à la galerie Le Cadre Noir, rue de Paris à Saint Denis. Toutefois c’est avec les institutions culturelles du Conseil Général de La Réunion que son travail va trouver un réel épanouissement.Au début des années 90 l’Artothèque acquiert plusieurs œuvres témoignant des différentes techniques utilisées par l’artiste.Deux expositions personnelles, l’une en 1997 à l’Office Départemental de la Culture à Saint Denis et l’autre en 1998 au Conservatoire botanique des Mascarins à Saint Leu, invitée par Vincent Boullet alors directeur scientifique, révèlent son talent d’aquarelliste de la faune et de la flore au public réunionnais. Installée à Saint Gilles les hauts à proximité de l’ancien domaine sucrier de la famille Panon-Desbassayns, elle réalise un ensemble de portraits à la mémoire des femmes depuis le temps de l’esclavage jusqu’à nos jours. Jean Barbier, conservateur du musée de Villèle, accepte de présenter l’exposition « Aurélie, Betsy et les autres » durant toute l’année 1999 dans le cadre du bicentenaire de l’abolition de l’esclavage organisé par le Conseil Général.A partir de 2001 Sonia Ribes, conservateur du muséum départemental, lui passe une importante commande de 74 aquarelles et pastels sur le thème des milieux naturels de l’île. Ce travail de deux années intitulé “Milieux Naturels” est exposé au muséum d'Histoire naturelle en 2006 et publié dans un coffret sur la biodiversité de l’île de La Réunion.Suivent plusieurs ouvrages édités par l’Office National des Forêts pour lesquelles Ann-Marie Valencia réalise des séries d’aquarelles sur les arbres, les plantes et les paysages de La Réunion. Le pot est un subtil « all over » modelé par la lumière à la limite de l’abstraction où émerge l’étroite embouchure d’une poterie de terre noyée de l’étincelante matière. « Mon travail est guidé en permanence par la quête de la lumière et la recherche de ses effets sur les couleurs et les ambiances » cette phrase d’Ann-Marie Valencia (Extrait de l’un de ces derniers entretiens publié en mai 2011 dans la revue « Plaisirs de peindre » n°41, Averti Editions) dialogue avec ce grand pastel réalisé vingt ans auparavant. Les longues stries verticales ponctuent la composition révélant la rotondité de la forme illuminée en son centre. Révélées dans l’ombre d’infimes pincées de bleu viennent agacer le brun dominant jusqu’à leur évanouissement dans la clarté immaculée. Sublime métamorphose de terre le pot disserte avec le jour l’énigme de sa matière.Yves Michel Bernard, mai 2012
Mots clés : représentation non figurative