LA VERITE NUE
Numéro d'inventaire : 2001.34.01
Auteur : KAKO
Date de création : 2001
Domaine : Peinture
Matière technique : Fusain et acrylique sur papier d'Arches
Mesures : Hauteur en cm : 137 Largeur en cm : 110
Description : Suite à l’exposition collective Autoportraits organisée à l’Artothèque de Saint Denis en 2001 et à laquelle participe KAKO, l’Artothèque acquiert La vérité nue, composition mêlant peinture et dessin sur un grand format. On retrouve dans cet autoportrait de l’artiste les éléments récurrents de son œuvre : les racines et les troncs de vacoa traversent l’espace au premier plan, dévoilant au second plan le visage de l’artiste démultiplié en sept représentations renvoyant chacune à l’expression d’un sentiment. Émergeant du fond noir où on devine les mots «vérité nue» répétés plusieurs fois, ces visages tournés vers le spectateur nous interpellent : tour à tour rêveur, inquiet, souffrant, triste, ils semblent être prisonniers derrière les troncs solides du Vacoa. L’œuvre repose sur un véritable jeu de contrastes, où l’identité, et plus généralement la condition humaine, semble être questionnée. En effet, le choix des techniques, des couleurs, et de la composition révèle ces oppositions plus symboliques : la verticalité et l’immobilisme de l’arbre s’opposent à la multiplicité des visages, sa solidité et sa puissance à la fragilité de la vie humaine exprimée par le choix du fusain et du noir et blanc, sa pérennité ou du moins sa durée de croissance à l’expressivité éphémères des visages dessinés. Le Vacoa déploie ses longues racines visibles, témoignant de cette quête identitaire, racines symboliques d’un ancrage au sol, à la terre originaire, tout comme le choix de représenter plusieurs fois son visage dans différents états montrent cette impossibilité à se figer, à se résumer en une seule image généralisante : «Interactions nombreuses, origines diverses, votre identité se construit sur une multiplicité de composantes... J’ai une identité multiple, y compris dans la création artistique», ce dont témoigne ce mélange des techniques comme la prolifération des visages. La vérité nue est-elle celle de l’artiste? de l’histoire personnelle? des origines qui font notre identité? de l’existence humaine? Delphine Colin, mai 2012
Mots clés : portrait / portraits / représentation humaine / genre iconographique / TÊTE / PARTIE DU CORPS / LE CORPS HUMAIN / ETRE HUMAIN - ANATOMIE / SCIENCES PURES / RACINE / PARTIE DE VEGETAL / BOTANIQUE / SCIENCES PURES /
Auteur : KAKO
Date de création : 2001
Domaine : Peinture
Matière technique : Fusain et acrylique sur papier d'Arches
Mesures : Hauteur en cm : 137 Largeur en cm : 110
Description : Suite à l’exposition collective Autoportraits organisée à l’Artothèque de Saint Denis en 2001 et à laquelle participe KAKO, l’Artothèque acquiert La vérité nue, composition mêlant peinture et dessin sur un grand format. On retrouve dans cet autoportrait de l’artiste les éléments récurrents de son œuvre : les racines et les troncs de vacoa traversent l’espace au premier plan, dévoilant au second plan le visage de l’artiste démultiplié en sept représentations renvoyant chacune à l’expression d’un sentiment. Émergeant du fond noir où on devine les mots «vérité nue» répétés plusieurs fois, ces visages tournés vers le spectateur nous interpellent : tour à tour rêveur, inquiet, souffrant, triste, ils semblent être prisonniers derrière les troncs solides du Vacoa. L’œuvre repose sur un véritable jeu de contrastes, où l’identité, et plus généralement la condition humaine, semble être questionnée. En effet, le choix des techniques, des couleurs, et de la composition révèle ces oppositions plus symboliques : la verticalité et l’immobilisme de l’arbre s’opposent à la multiplicité des visages, sa solidité et sa puissance à la fragilité de la vie humaine exprimée par le choix du fusain et du noir et blanc, sa pérennité ou du moins sa durée de croissance à l’expressivité éphémères des visages dessinés. Le Vacoa déploie ses longues racines visibles, témoignant de cette quête identitaire, racines symboliques d’un ancrage au sol, à la terre originaire, tout comme le choix de représenter plusieurs fois son visage dans différents états montrent cette impossibilité à se figer, à se résumer en une seule image généralisante : «Interactions nombreuses, origines diverses, votre identité se construit sur une multiplicité de composantes... J’ai une identité multiple, y compris dans la création artistique», ce dont témoigne ce mélange des techniques comme la prolifération des visages. La vérité nue est-elle celle de l’artiste? de l’histoire personnelle? des origines qui font notre identité? de l’existence humaine? Delphine Colin, mai 2012
Mots clés : portrait / portraits / représentation humaine / genre iconographique / TÊTE / PARTIE DU CORPS / LE CORPS HUMAIN / ETRE HUMAIN - ANATOMIE / SCIENCES PURES / RACINE / PARTIE DE VEGETAL / BOTANIQUE / SCIENCES PURES /