LA CONSTELLATION DES MANQUANTS
Numéro d'inventaire : 1998.27.03
Auteur : BENG-THI Jack
Date de création : 1997
Domaine : Sculpture
Matière technique : Sculpture en bois d'ébène, terre cuite, clous, corde...
Mesures : Dimensions de l'objet en cm : 300 x 300 x 60
Description : L’installation La constellation des manquants, commande faite à l’artiste pour une exposition pour le deux-cent cinquantième anniversaire de l’abolition de l’esclavage en 1998, est constituée de deux têtes décapitées, placées au sol, visages collés par les joues et formant un couple blotti sur un tapis de verre brisé scintillant, brillante verroterie mais évoquant l’accident. La lecture de témoignages d’anciens esclaves nous apprend que le corps des esclaves noirs était appelé « bois d’ébène », c’est pourquoi le grand tronc oblique soutenant la lumière est fait de ce bois. Il semble en déséquilibre, sur le point de tomber, de briser l’ampoule fragile éclairant le couple au sol, nous rendant aveugle au massacre. Le tronc est travaillé de cinq éléments et de liens rouges qui lui donne une sorte de sacralité. L’artiste crée « un espace dramatique, il éclaire l’intimité constellée de brillance, de tous les esclaves morts » nous dit-il. Isabelle Poussier, janvier 2011
Mots clés : TÊTE / PARTIE DU CORPS / LE CORPS HUMAIN / ETRE HUMAIN - ANATOMIE / SCIENCES PURES / LUMINAIRE / ECLAIRAGE ARTIFICIEL / VIE MATERIELLE / SCIENCES SOCIALES /
Auteur : BENG-THI Jack
Date de création : 1997
Domaine : Sculpture
Matière technique : Sculpture en bois d'ébène, terre cuite, clous, corde...
Mesures : Dimensions de l'objet en cm : 300 x 300 x 60
Description : L’installation La constellation des manquants, commande faite à l’artiste pour une exposition pour le deux-cent cinquantième anniversaire de l’abolition de l’esclavage en 1998, est constituée de deux têtes décapitées, placées au sol, visages collés par les joues et formant un couple blotti sur un tapis de verre brisé scintillant, brillante verroterie mais évoquant l’accident. La lecture de témoignages d’anciens esclaves nous apprend que le corps des esclaves noirs était appelé « bois d’ébène », c’est pourquoi le grand tronc oblique soutenant la lumière est fait de ce bois. Il semble en déséquilibre, sur le point de tomber, de briser l’ampoule fragile éclairant le couple au sol, nous rendant aveugle au massacre. Le tronc est travaillé de cinq éléments et de liens rouges qui lui donne une sorte de sacralité. L’artiste crée « un espace dramatique, il éclaire l’intimité constellée de brillance, de tous les esclaves morts » nous dit-il. Isabelle Poussier, janvier 2011
Mots clés : TÊTE / PARTIE DU CORPS / LE CORPS HUMAIN / ETRE HUMAIN - ANATOMIE / SCIENCES PURES / LUMINAIRE / ECLAIRAGE ARTIFICIEL / VIE MATERIELLE / SCIENCES SOCIALES /