FAN NENA SET PO
Numéro d'inventaire : 1997.08.01
Auteur : GISCLOUX Michèle
Date de création : 1996
Domaine : Peinture
Matière technique : Acrylique sur papier ciment cousu
Mesures : Hauteur en cm : 165 Largeur en cm : 135
Description : Cette peinture, réalisée en 1996, affirme son combat pour dénoncer la maltraitance des femmes à La Réunion en adaptant un dicton créole. « Cafre nena set po » affirme cette régénérescence supposée de la peau qui tenterait à prouver la capacité de l’esclave noir à endurer la souffrance de la maltraitance de sa condition. Michèle Giscloux transpose cette rémanence dans une évocation singulière associant étroitement les peaux tuméfiées par les coups et les premières douleurs d’un accouchement. Cette mise en rapport s’adapte par une simplification plastique disproportionnée du sexe féminin devenant un triangle géométrique et une bichromie écarlate zébrant la masse musculaire des cuisses. La violence contenue de la scène est suggérée par les recouvrements de matières et le jaillissement du sang aux confins du papier.Yves-Michel Bernard, novembre 2011
Mots clés : représentation non figurative / SEXE FEMININ / SEXE / PARTIE DU CORPS / LE CORPS HUMAIN / ETRE HUMAIN - ANATOMIE / SCIENCES PURES / FEMME / PERSONNAGE / AGE ET SEXE / ETRE HUMAIN - ANATOMIE / SCIENCES PURES /
Auteur : GISCLOUX Michèle
Date de création : 1996
Domaine : Peinture
Matière technique : Acrylique sur papier ciment cousu
Mesures : Hauteur en cm : 165 Largeur en cm : 135
Description : Cette peinture, réalisée en 1996, affirme son combat pour dénoncer la maltraitance des femmes à La Réunion en adaptant un dicton créole. « Cafre nena set po » affirme cette régénérescence supposée de la peau qui tenterait à prouver la capacité de l’esclave noir à endurer la souffrance de la maltraitance de sa condition. Michèle Giscloux transpose cette rémanence dans une évocation singulière associant étroitement les peaux tuméfiées par les coups et les premières douleurs d’un accouchement. Cette mise en rapport s’adapte par une simplification plastique disproportionnée du sexe féminin devenant un triangle géométrique et une bichromie écarlate zébrant la masse musculaire des cuisses. La violence contenue de la scène est suggérée par les recouvrements de matières et le jaillissement du sang aux confins du papier.Yves-Michel Bernard, novembre 2011
Mots clés : représentation non figurative / SEXE FEMININ / SEXE / PARTIE DU CORPS / LE CORPS HUMAIN / ETRE HUMAIN - ANATOMIE / SCIENCES PURES / FEMME / PERSONNAGE / AGE ET SEXE / ETRE HUMAIN - ANATOMIE / SCIENCES PURES /