ESCALATOR
Numéro d'inventaire : 1991.20.06
Auteur : PAYET Gilbert
Date de création : 1991
Domaine : Peinture
Matière technique : Technique mixte sur papier
Mesures : Hauteur en cm : 65 Largeur en cm : 50
Description : Gilbert PAYET livre au spectateur une représentation abstraite et imaginaire d’un escalator, une partie cachée des rouages de fonctionnement. Cette œuvre se situe à la lisière de plusieurs abstractions : l’abstraction géométrique assez froide par la figuration rigoureuse de deux demi-cercles et l’abstraction analytique par l’exhibition de ses mécanismes de production.Dans la bande noire dentelée du bas de l’œuvre s’enclenchent quelques dents du premier demi-cercle, simultanément séparé et relié à un second identique mais inverse, par le segment diagonal de l’axe horizontal traversant l’espace (…).Paradoxalement, ce dispositif censé produire le mouvement apparaît figé et suggère seulement que l’escalator peut fonctionner grâce à lui. Il ne s’agit pas de produire du véridique. L’escalator et ses rouages de fonctionnement ne sont que prétextes à l’œuvre montrant maintenant son propre processus de mise en mouvement : comment à partir d’éléments fixes, géométriques et mécaniques, contribuant au mouvement, donner l’impression d’un véritable mouvement, expression du vivant. Gilbert PAYET y parvient par des jeux contrastés entre le mécanique et l’aléatoire, entre des aplats rigoureux et des effets de matière, entre le noir intense et le noir crayonné grossièrement.Colette Pounia
Mots clés : représentation d'objets / genre iconographique /
Auteur : PAYET Gilbert
Date de création : 1991
Domaine : Peinture
Matière technique : Technique mixte sur papier
Mesures : Hauteur en cm : 65 Largeur en cm : 50
Description : Gilbert PAYET livre au spectateur une représentation abstraite et imaginaire d’un escalator, une partie cachée des rouages de fonctionnement. Cette œuvre se situe à la lisière de plusieurs abstractions : l’abstraction géométrique assez froide par la figuration rigoureuse de deux demi-cercles et l’abstraction analytique par l’exhibition de ses mécanismes de production.Dans la bande noire dentelée du bas de l’œuvre s’enclenchent quelques dents du premier demi-cercle, simultanément séparé et relié à un second identique mais inverse, par le segment diagonal de l’axe horizontal traversant l’espace (…).Paradoxalement, ce dispositif censé produire le mouvement apparaît figé et suggère seulement que l’escalator peut fonctionner grâce à lui. Il ne s’agit pas de produire du véridique. L’escalator et ses rouages de fonctionnement ne sont que prétextes à l’œuvre montrant maintenant son propre processus de mise en mouvement : comment à partir d’éléments fixes, géométriques et mécaniques, contribuant au mouvement, donner l’impression d’un véritable mouvement, expression du vivant. Gilbert PAYET y parvient par des jeux contrastés entre le mécanique et l’aléatoire, entre des aplats rigoureux et des effets de matière, entre le noir intense et le noir crayonné grossièrement.Colette Pounia
Mots clés : représentation d'objets / genre iconographique /