ELEPHANT D’INDE
Numéro d'inventaire : 1997.21.02
Auteur : GIMGEMBRE Francis
Date de création : 1997
Domaine : Peinture
Matière technique : Technique mixte sur bois
Mesures : Hauteur en cm : 44 Largeur en cm : 52
Description : L’éléphant occupe une place essentielle dans la peinture de Francis GIMGEMBRE. Cet animal, le plus grand mammifère terrestre vivant, est représenté sous tous les angles, de face, de profil ou de dos ; il est saisi dans sa globalité ou « en zoom ». Sur chaque image, il figure seul mais l’ensemble de l’œuvre constitue un peuple.Cette abondante production s’articule en trois grandes catégories. Outre les Eléphants d’Inde, elle comporte deux autres séries qui se distinguent par des innovations techniques. Tantôt Francis GIMGEMBRE expérimente des supports, tantôt il crée de nouveaux matériaux.Les Eléphants d’Inde rassemblent environ une dizaine de tableaux, qui se démarquent fortement des autres peintures. Vu de profil, figé dans une attitude hiératique, l’éléphant, représenté dans un modelé obtenu par de subtiles gradations de tons, se déplace sur un fond architectural suggéré par une coupole et des colonnes. Il porte un tapis orné de riches motifs décoratifs, floraux et géométriques. Les couleurs délicates, vives et lumineuses, les rehauts d’or soulignent le caractère précieux de l’image. La composition et le style s’inspirent des enluminures tandis que le support, un panneau de bois évoque les icônes. En employant le langage de l’art religieux, Francis GIMGEMBRE rappelle qu’en Asie l’éléphant est considéré comme un animal sacré.Dans une autre série de toiles dont le style confine à l’abstraction, il travaille dans une échelle quasiment réelle et réalise des zooms sur la peau des éléphants. Pour mieux rendre sa texture, il invente un procédé singulier composé à partir d’une boue d’épices. Il répète de la sorte, à sa manière, les gestes traditionnels des peintres préparant leurs pigments avec soin. La création artistique s’apparente à un rituel. Curcuma, coriandre, massalé, fenouil, gingembre… sont utilisés pour leur qualité tant colorante qu’odorante. La sensualité de la matière s’impose et marque l’esprit du spectateur. Ce travail s’inscrit également dans une quête d’identité.Finalement dans une dernière série d’œuvres, le gigantisme des éléphants s’adapte au format miniature d’un mouchoir en papier, support éphémère.Dans sa peinture, Francis GIMGEMBRE adopte une démarche archéologique. Il façonne les empreintes, les traces d’un animal apparu sur terre bien avant l’homme, mais massacré par celui-ci. Ses recherches picturales sur l’éléphant, symbole de mémoire, témoignent de la nécessité pour l’artiste de redonner un sens à l’éternité.Auteur inconnu
Mots clés : représentation animalière / genre iconographique / ELEPHANT / PACHYDERME / MAMMIFERE TERRESTRE / EUTHERIEN / MAMMIFERE / VERTEBRE / TAXONOMIE / ZOOLOGIE / SCIENCES PURES / TAPIS / DECOR D'AMEUBLEMENT / VIE MATERIELLE / SCIENCES SOCIALES /
Auteur : GIMGEMBRE Francis
Date de création : 1997
Domaine : Peinture
Matière technique : Technique mixte sur bois
Mesures : Hauteur en cm : 44 Largeur en cm : 52
Description : L’éléphant occupe une place essentielle dans la peinture de Francis GIMGEMBRE. Cet animal, le plus grand mammifère terrestre vivant, est représenté sous tous les angles, de face, de profil ou de dos ; il est saisi dans sa globalité ou « en zoom ». Sur chaque image, il figure seul mais l’ensemble de l’œuvre constitue un peuple.Cette abondante production s’articule en trois grandes catégories. Outre les Eléphants d’Inde, elle comporte deux autres séries qui se distinguent par des innovations techniques. Tantôt Francis GIMGEMBRE expérimente des supports, tantôt il crée de nouveaux matériaux.Les Eléphants d’Inde rassemblent environ une dizaine de tableaux, qui se démarquent fortement des autres peintures. Vu de profil, figé dans une attitude hiératique, l’éléphant, représenté dans un modelé obtenu par de subtiles gradations de tons, se déplace sur un fond architectural suggéré par une coupole et des colonnes. Il porte un tapis orné de riches motifs décoratifs, floraux et géométriques. Les couleurs délicates, vives et lumineuses, les rehauts d’or soulignent le caractère précieux de l’image. La composition et le style s’inspirent des enluminures tandis que le support, un panneau de bois évoque les icônes. En employant le langage de l’art religieux, Francis GIMGEMBRE rappelle qu’en Asie l’éléphant est considéré comme un animal sacré.Dans une autre série de toiles dont le style confine à l’abstraction, il travaille dans une échelle quasiment réelle et réalise des zooms sur la peau des éléphants. Pour mieux rendre sa texture, il invente un procédé singulier composé à partir d’une boue d’épices. Il répète de la sorte, à sa manière, les gestes traditionnels des peintres préparant leurs pigments avec soin. La création artistique s’apparente à un rituel. Curcuma, coriandre, massalé, fenouil, gingembre… sont utilisés pour leur qualité tant colorante qu’odorante. La sensualité de la matière s’impose et marque l’esprit du spectateur. Ce travail s’inscrit également dans une quête d’identité.Finalement dans une dernière série d’œuvres, le gigantisme des éléphants s’adapte au format miniature d’un mouchoir en papier, support éphémère.Dans sa peinture, Francis GIMGEMBRE adopte une démarche archéologique. Il façonne les empreintes, les traces d’un animal apparu sur terre bien avant l’homme, mais massacré par celui-ci. Ses recherches picturales sur l’éléphant, symbole de mémoire, témoignent de la nécessité pour l’artiste de redonner un sens à l’éternité.Auteur inconnu
Mots clés : représentation animalière / genre iconographique / ELEPHANT / PACHYDERME / MAMMIFERE TERRESTRE / EUTHERIEN / MAMMIFERE / VERTEBRE / TAXONOMIE / ZOOLOGIE / SCIENCES PURES / TAPIS / DECOR D'AMEUBLEMENT / VIE MATERIELLE / SCIENCES SOCIALES /