BLUE_IME_02.JPEG

Numéro d'inventaire : 2020.20.01

Auteur : SAMINADIN David

Date de création : 2017

Domaine : Peinture

Matière technique : Acrylique sur toile

Mesures : Hauteur en cm : 60 Largeur en cm : 60

Description : De la même génération que Cristof Denmont, Stephane Kenkle ou Richard Vildeman, David Saminadin commence ses études en art à l’Ecole des Beaux art du Port et les termine à l’école d’art de Marseille-Luminy où il obtient son DNSEP. Il complète sa formation par un master en multimédia qu’il suit à l’Institut de l’image de l’océan Indien entre 2009 et 2011, période au cours de laquelle il met entre parenthèse sa production artistique, après plusieurs expositions à La Réunion, notamment au Carrefour d’art contemporain du Tampon. En 2012, il reprend le chemin de l’atelier et se consacre à de nouveaux travaux qui aboutissent à une exposition à la galerie Oberkampf à Paris, dans laquelle il est accompagné par trois autres plasticiens réunionnais.David Saminadin se définit avant tout comme peintre, mais son travail peut aussi être photographique ou proposer des installations. La démarche de l’artiste se construit dans une approche du quotidien dont il accumule les impressions et les images dans des carnets de croquis qu’il garde toujours sur lui. Ces fragments de vie, qui correspondent à autant de points de vue personnels sur le monde, sont ensuite recomposés dans ses tableaux, se déclinant sur plusieurs supports et faisant appel à plusieurs médiums. Le plasticien cultive la pluralité dans sa pratique. Il cherche à produire une peinture métisse réunionnaise, rassemblant plusieurs cultures dans une même peinture. Ainsi, ses influences sont plurielles et cosmopolites, on y trouve des souvenirs d’enfance, des références à la bande dessinées, une imagerie créole se définissant par la multiplicité des cultures qui la compose. La peinture de David Saminadin, notamment dans le choix des couleurs qui renvoient aux polychromies des temples indiens, traduit cette volonté de faire une peinture métissée. Mais pour le plasticien, l’acte de peindre va au-delà d’une volonté de rendre compte d’un monde, ou d’un point de vue sur un monde, il revêt aussi une dimension exutoire, une libération intime. En ce sens il est proche des artistes de la figuration libre. Il cite par exemple Basquiat en référence, puisant dans ce mouvement des années 80 qui a redonné toute sa place à la peinture figurative mais en libérant les motifs d’une attente mimétique, rendant ainsi possible des interprétations multiples et laissant plus de latitude à l’imaginaire.Céline Bonniol, septembre 2012

Mots clés :