108, LA BANDE DES MARAIS DU MONLIANG – DU 30 AVRIL AU 29 MAI
Numéro d'inventaire : 1990.06.05
Auteur : MARTIN François
Date de création : 1988
Domaine : Peinture
Matière technique : Technique mixte : collage de pages d'agenda et de cartes à jouer
Mesures : Hauteur en cm : 21 Largeur en cm : 13
Description : En 1987, François MARTIN revisitant le vocabulaire formel de son quotidien débute un «semainier». Durant une année, il réalise 52 peintures dont six exemplaires furent exposés à La Réunion au Lieu d’Art Contemporain à Saint Pierre. Au terme de ce travail, il décide de 1988 à 1989 de «livrer ce même combat» quotidiennement; Il choisit Le thème de l’épopée du conte chinois «Au bord de l’eau» livre de chevet de l’ex-dictateur Mao Tsé Toung.Il s’inspire très librement des 108 bandits (héros de cette saga) reproduits sur deux séries de 54 cartes à jouer éditées en Chine. Chaque oeuvre est dessinée à la mine de plomb, à l’aquarelle ou à l’huile sur la page de deux grands agendas. Chaque fin de semaine à la date du dimanche François MARTIN place une authentique carte à jouer indiquant ainsi «son jour sans dessin» (quatre jokers ont permis de pallier aux «jours sans dessins».En résidence d’artiste au Lieu d’art contemporain en 1990 il expose 734 dessins des 108 bandits, réalisés l'année précédente, suivant un dispositif continu de plusieurs mètres. Cinq planches de cette production sont acquises par l’Artothèque. «Ce n’est pas un travail sur la Chine, mais sur le temps» commente l’artiste, une sorte de bilan de ces deux années d’enthousiasme, de lassitude et de doutes. «Ce n’est pas du masochisme. J’ai fait cela pour inventer un nouveau prétexte pour continuer», Chaque esquisse de brigands chinois est un témoignage de ce temps passé. Cette prolifération doit être observée comme la marque d’un entêtement à prolonger ce travail dont la résolution devient tout aussi essentielle que la représentation elle-même. Dans cette relation quotidienne François MARTIN nous donne donc plus à méditer sur la distance parcourue chaque «journée» que sur le résultat de ce travail. Yves Michel Bernard, janvier 2011
Mots clés : figure / figures / représentation humaine / genre iconographique / CHINOIS / ASIATIQUE / ETHNOLOGIE / SCIENCES SOCIALES / CARTE A JOUER / JEU DE CARTES / JEU DE SOCIETE / JEU / DIVERTISSEMENT ET SPORT / ART ET DIVERTISSEMENT / HOMME / PERSONNAGE / AGE ET SEXE / ETRE HUMAIN - ANATOMIE / SCIENCES PURES /
Auteur : MARTIN François
Date de création : 1988
Domaine : Peinture
Matière technique : Technique mixte : collage de pages d'agenda et de cartes à jouer
Mesures : Hauteur en cm : 21 Largeur en cm : 13
Description : En 1987, François MARTIN revisitant le vocabulaire formel de son quotidien débute un «semainier». Durant une année, il réalise 52 peintures dont six exemplaires furent exposés à La Réunion au Lieu d’Art Contemporain à Saint Pierre. Au terme de ce travail, il décide de 1988 à 1989 de «livrer ce même combat» quotidiennement; Il choisit Le thème de l’épopée du conte chinois «Au bord de l’eau» livre de chevet de l’ex-dictateur Mao Tsé Toung.Il s’inspire très librement des 108 bandits (héros de cette saga) reproduits sur deux séries de 54 cartes à jouer éditées en Chine. Chaque oeuvre est dessinée à la mine de plomb, à l’aquarelle ou à l’huile sur la page de deux grands agendas. Chaque fin de semaine à la date du dimanche François MARTIN place une authentique carte à jouer indiquant ainsi «son jour sans dessin» (quatre jokers ont permis de pallier aux «jours sans dessins».En résidence d’artiste au Lieu d’art contemporain en 1990 il expose 734 dessins des 108 bandits, réalisés l'année précédente, suivant un dispositif continu de plusieurs mètres. Cinq planches de cette production sont acquises par l’Artothèque. «Ce n’est pas un travail sur la Chine, mais sur le temps» commente l’artiste, une sorte de bilan de ces deux années d’enthousiasme, de lassitude et de doutes. «Ce n’est pas du masochisme. J’ai fait cela pour inventer un nouveau prétexte pour continuer», Chaque esquisse de brigands chinois est un témoignage de ce temps passé. Cette prolifération doit être observée comme la marque d’un entêtement à prolonger ce travail dont la résolution devient tout aussi essentielle que la représentation elle-même. Dans cette relation quotidienne François MARTIN nous donne donc plus à méditer sur la distance parcourue chaque «journée» que sur le résultat de ce travail. Yves Michel Bernard, janvier 2011
Mots clés : figure / figures / représentation humaine / genre iconographique / CHINOIS / ASIATIQUE / ETHNOLOGIE / SCIENCES SOCIALES / CARTE A JOUER / JEU DE CARTES / JEU DE SOCIETE / JEU / DIVERTISSEMENT ET SPORT / ART ET DIVERTISSEMENT / HOMME / PERSONNAGE / AGE ET SEXE / ETRE HUMAIN - ANATOMIE / SCIENCES PURES /