PLATIER - PASSE DE L'HERMITAGE
Numéro d'inventaire : 2001.06.01
Auteur : BRAUD Stéphane
Date de création : 2001
Domaine : Peinture
Matière technique : Huile sur toile
Mesures :
Hauteur en cm : 97
Largeur en cm : 146
Description analytique : Extrait d’un article : «Stéphane Braud, le peintre sous l’eau ! », Réunion hebdo n°141, 21 mars 1992 Encadreur talentueux et connu, Stéphane Braud sait également manier l'huile et le pinceau. Rue Félix Guyon, à Saint-Denis, on accède à la galerie de Stéphane Braud par paliers. En revenant à la surface, plus tard, on comprend mieux pourquoi cet artiste a été fasciné par une nouvelle forme d'expression : la peinture sous l'eau. Stéphane Braud est aujourd'hui l'un des trois seuls peintres français spécialisés dans cet exercice artistique pas comme les autres. La plongée l'a toujours attiré depuis son installation à la Réunion en 1981. Il s'est initié à la nouvelle technique aux côtés du maître français en la matière : André Laban qui était d'ailleurs sur l'île à la fin de l'année dernière. Généralement, explique l'artiste, pour peindre sous l'eau, on descend à une moyenne de vingt mètres et lorsque les conditions marines sont bonnes, c'est-à-dire qu'il n'y a pas trop de courant en profondeur sur le lieu de la plongée. On veille aussi à se faire accompagner d'un ami pour parer à tout accident ou mauvaise rencontre. Une fois parvenu sur le plancher marin, l'artiste déroule sa toile et commence son œuvre. Sous l'eau, pas besoin de palette. « Je travaille directement avec les tubes de peinture et des couteaux », précise Stéphane Braud. A cette profondeur, la lumière du soleil est encore présente. C'est elle qui donne forme aux coraux, aux grottes, aux poissons ou mêmes aux épaves que l'artiste va graver sur sa toile. L'huile de la peinture repousse l'eau et permet donc de travailler presque en toute liberté, comme sur terre. Pourtant, souligne Stéphane Braud, cet exercice aide à aller à l'essentiel : à capter au mieux les premières impressions. Il faut environ trois quarts d'heure de plonger pour esquisser la peinture que l'on finira par un travail de retouche au grand air dans la journée qui suit l'aventure sous-marine. Pas le temps donc de prendre son temps et de remettre l'ouvrage sur le métier. Une fois extraite de la mer, lavée à grande eau pour extraire le sel. Depuis la fin de l'année dernière, Stéphane Braud a déjà réalisé cinq toiles sous-marines : trois à la Réunion, sur la côte de l'Hermitage, et deux à l'île Maurice. A la fin de cette année, l'artiste dionysien est invité à présenter une quinzaine de peintures sous l'eau lors d'une rencontre dans le sud de la France. Il lui reste donc encore quelques plongées à faire pour achever cette oeuvre originale qui constitue une nouvelle étape de sa carrière artistique. Car, sur l'île, Stéphane Braud était connu jusqu'à maintenant pour ses aquarelles consacrées aux maisons créoles. Une architecture qui l'a séduite dès son arrivée sur l'île et dont il a voulu faire revivre l'âme sur des toiles particulièrement réussies. Cette première passion l'a conduit à réaliser, en 1996, un coffret baptisé « Grand-mère Cases », avec la complicité de François Hennequet. Patiemment, les deux artistes ont relevé une à une les cases créoles bordant la rue de Paris, du Monument aux Morts au Jardin de l'Etat. Les deux hommes ont poussé la perfection jusqu'à raconter l'histoire de chaque bâtisse, de l'acquisition des parcelles de terrain aux maisons que l'on peut encore admirer aujourd'hui ! Une histoire parfois extravagante comme cette case aujourd'hui sise au 38, rue de Paris. A l'origine, elle avait été construite à... Saint-Paul à la fin du siècle dernier. Entre 1905 et 1910, elle est entièrement démontée et transportée sur le chef-lieu à l' initiative du procureur général de Saint- Denis, Gamin du Tremblay ! Extrait de l’artiste « Stéphane Braud, peinture sous-marin », Quotidien du 9 janvier 1998
Exposition :
Référence : A Vendre 2001 Artothèque de La Réunion 04/08/2001 19/08/2001
Date de début : 2001-08-04T05:39:38.000000Z
Date de fin : 2001-08-19T05:39:38.000000Z
Mots clés :
paysage - genre iconographique - OCEAN - HYDROGRAPHIE - GEOGRAPHIE MORPHOLOGIQUE - NATURE - SCIENCES PURES - CORAIL - COELENTERE - INVERTEBRE - TAXONOMIE - ZOOLOGIE - SCIENCES PURES -
Auteur : BRAUD Stéphane
Date de création : 2001
Domaine : Peinture
Matière technique : Huile sur toile
Mesures :
Hauteur en cm : 97
Largeur en cm : 146
Description analytique : Extrait d’un article : «Stéphane Braud, le peintre sous l’eau ! », Réunion hebdo n°141, 21 mars 1992 Encadreur talentueux et connu, Stéphane Braud sait également manier l'huile et le pinceau. Rue Félix Guyon, à Saint-Denis, on accède à la galerie de Stéphane Braud par paliers. En revenant à la surface, plus tard, on comprend mieux pourquoi cet artiste a été fasciné par une nouvelle forme d'expression : la peinture sous l'eau. Stéphane Braud est aujourd'hui l'un des trois seuls peintres français spécialisés dans cet exercice artistique pas comme les autres. La plongée l'a toujours attiré depuis son installation à la Réunion en 1981. Il s'est initié à la nouvelle technique aux côtés du maître français en la matière : André Laban qui était d'ailleurs sur l'île à la fin de l'année dernière. Généralement, explique l'artiste, pour peindre sous l'eau, on descend à une moyenne de vingt mètres et lorsque les conditions marines sont bonnes, c'est-à-dire qu'il n'y a pas trop de courant en profondeur sur le lieu de la plongée. On veille aussi à se faire accompagner d'un ami pour parer à tout accident ou mauvaise rencontre. Une fois parvenu sur le plancher marin, l'artiste déroule sa toile et commence son œuvre. Sous l'eau, pas besoin de palette. « Je travaille directement avec les tubes de peinture et des couteaux », précise Stéphane Braud. A cette profondeur, la lumière du soleil est encore présente. C'est elle qui donne forme aux coraux, aux grottes, aux poissons ou mêmes aux épaves que l'artiste va graver sur sa toile. L'huile de la peinture repousse l'eau et permet donc de travailler presque en toute liberté, comme sur terre. Pourtant, souligne Stéphane Braud, cet exercice aide à aller à l'essentiel : à capter au mieux les premières impressions. Il faut environ trois quarts d'heure de plonger pour esquisser la peinture que l'on finira par un travail de retouche au grand air dans la journée qui suit l'aventure sous-marine. Pas le temps donc de prendre son temps et de remettre l'ouvrage sur le métier. Une fois extraite de la mer, lavée à grande eau pour extraire le sel. Depuis la fin de l'année dernière, Stéphane Braud a déjà réalisé cinq toiles sous-marines : trois à la Réunion, sur la côte de l'Hermitage, et deux à l'île Maurice. A la fin de cette année, l'artiste dionysien est invité à présenter une quinzaine de peintures sous l'eau lors d'une rencontre dans le sud de la France. Il lui reste donc encore quelques plongées à faire pour achever cette oeuvre originale qui constitue une nouvelle étape de sa carrière artistique. Car, sur l'île, Stéphane Braud était connu jusqu'à maintenant pour ses aquarelles consacrées aux maisons créoles. Une architecture qui l'a séduite dès son arrivée sur l'île et dont il a voulu faire revivre l'âme sur des toiles particulièrement réussies. Cette première passion l'a conduit à réaliser, en 1996, un coffret baptisé « Grand-mère Cases », avec la complicité de François Hennequet. Patiemment, les deux artistes ont relevé une à une les cases créoles bordant la rue de Paris, du Monument aux Morts au Jardin de l'Etat. Les deux hommes ont poussé la perfection jusqu'à raconter l'histoire de chaque bâtisse, de l'acquisition des parcelles de terrain aux maisons que l'on peut encore admirer aujourd'hui ! Une histoire parfois extravagante comme cette case aujourd'hui sise au 38, rue de Paris. A l'origine, elle avait été construite à... Saint-Paul à la fin du siècle dernier. Entre 1905 et 1910, elle est entièrement démontée et transportée sur le chef-lieu à l' initiative du procureur général de Saint- Denis, Gamin du Tremblay ! Extrait de l’artiste « Stéphane Braud, peinture sous-marin », Quotidien du 9 janvier 1998
Exposition :
Référence : A Vendre 2001 Artothèque de La Réunion 04/08/2001 19/08/2001
Date de début : 2001-08-04T05:39:38.000000Z
Date de fin : 2001-08-19T05:39:38.000000Z
Mots clés :
paysage - genre iconographique - OCEAN - HYDROGRAPHIE - GEOGRAPHIE MORPHOLOGIQUE - NATURE - SCIENCES PURES - CORAIL - COELENTERE - INVERTEBRE - TAXONOMIE - ZOOLOGIE - SCIENCES PURES -
Artothèque
À l'instant