LA KESA DE L'HUMILITE DE LA TERRE
Numéro d'inventaire : 1998.11.01
Auteur : PECQUEUX BARBONI Rennie
Date de création : 1998
Domaine : Tapisserie
Matière technique : Kesa suspendu au dessus de 4 tablettes en sapin recouvertes d'un tapis de velours noir supportant 7 bûchers-radeaux surmontés de 7 poupées en papier mâché emmaillotées d'étamine de coton blanc.
Mesures :
Hauteur en cm : 130
Largeur en cm : 220
Description analytique : La toile, par tradition, sert de support à l’expression des artistes qu’ils soient peintres ou plasticiens. Mais elle peut également devenir elle-même objet d’exposition. C’est ce qu’a proposé l’Artothèque en mars/avril 1998 dans l’exposition intitulée «Latwal rapyésté». L’exposition a présenté au public six «variations» autour de l’art du tapis mendiant. «Constitué de polygones de tissus assemblés, le tapis mendiant se perd dans nuit de la mémoire de la créolité ordinaire» écrit Wilhiam Zitte. «Il évoque les temps de misère d’après guerre, tels que les vieux les racontent». Cette activité de temps de disette s’est perpétuée jusqu’à nos jours. Mais l’Artothèque a voulu montrer que l’art du tapis mendiant peut aller au-delà de l’artisanat dans lequel il est confiné. Six créateurs (Dominique Ficot, Térèsa Small, Claudine Rotbart, Colette Pounia, Rennie Pecqueux Barboni et Marie France Lauret) ont donc été sollicités pour travailler sur le tapis et lui donner un nouveau relief. Du tapis mendiant, aux tentures de patchwork en passant par le kesa bouddhiste, ce sont à la fois des œuvres d’art et des fragments d’histoire qui se rencontrent pour n’en faire qu’une. Avec Rennie Pecqueux Barboni, le patchwork se conjugue avec la philosophie bouddhiste. Il expose des kesas, les toges de moines. «Assemblage de haillons, c’est le seul vêtement qui ne soit pas modifié en 2500 ans, explique t-il. Comme le bol, le kesa se transmet du maître au disciple. Il exprime le refus de l’opulence et des richesses». Après une enfance passée sur les cinq continents, il a fait des études d’Arts et de Sciences Humaines. Docteur en ethnologie, il reçoit l’ordination de moine bouddhiste en 1986. Il fonde le Conservatoire du costume traditionnel en Corse en 1993. (extrait du quotidien)
Exposition :
Référence : Latwal rapyésté Artothèque de La Réunion 06/03/1998 08/05/1998
Date de début : 1998-06-30T05:39:22.000000Z
Mots clés :
TISSU - TEXTILE - PRODUIT FABRIQUE - INDUSTRIE - SCIENCES APPLIQUEES, MEDECINE, TECHNOLOGIE -
Auteur : PECQUEUX BARBONI Rennie
Date de création : 1998
Domaine : Tapisserie
Matière technique : Kesa suspendu au dessus de 4 tablettes en sapin recouvertes d'un tapis de velours noir supportant 7 bûchers-radeaux surmontés de 7 poupées en papier mâché emmaillotées d'étamine de coton blanc.
Mesures :
Hauteur en cm : 130
Largeur en cm : 220
Description analytique : La toile, par tradition, sert de support à l’expression des artistes qu’ils soient peintres ou plasticiens. Mais elle peut également devenir elle-même objet d’exposition. C’est ce qu’a proposé l’Artothèque en mars/avril 1998 dans l’exposition intitulée «Latwal rapyésté». L’exposition a présenté au public six «variations» autour de l’art du tapis mendiant. «Constitué de polygones de tissus assemblés, le tapis mendiant se perd dans nuit de la mémoire de la créolité ordinaire» écrit Wilhiam Zitte. «Il évoque les temps de misère d’après guerre, tels que les vieux les racontent». Cette activité de temps de disette s’est perpétuée jusqu’à nos jours. Mais l’Artothèque a voulu montrer que l’art du tapis mendiant peut aller au-delà de l’artisanat dans lequel il est confiné. Six créateurs (Dominique Ficot, Térèsa Small, Claudine Rotbart, Colette Pounia, Rennie Pecqueux Barboni et Marie France Lauret) ont donc été sollicités pour travailler sur le tapis et lui donner un nouveau relief. Du tapis mendiant, aux tentures de patchwork en passant par le kesa bouddhiste, ce sont à la fois des œuvres d’art et des fragments d’histoire qui se rencontrent pour n’en faire qu’une. Avec Rennie Pecqueux Barboni, le patchwork se conjugue avec la philosophie bouddhiste. Il expose des kesas, les toges de moines. «Assemblage de haillons, c’est le seul vêtement qui ne soit pas modifié en 2500 ans, explique t-il. Comme le bol, le kesa se transmet du maître au disciple. Il exprime le refus de l’opulence et des richesses». Après une enfance passée sur les cinq continents, il a fait des études d’Arts et de Sciences Humaines. Docteur en ethnologie, il reçoit l’ordination de moine bouddhiste en 1986. Il fonde le Conservatoire du costume traditionnel en Corse en 1993. (extrait du quotidien)
Exposition :
Référence : Latwal rapyésté Artothèque de La Réunion 06/03/1998 08/05/1998
Date de début : 1998-06-30T05:39:22.000000Z
Mots clés :
TISSU - TEXTILE - PRODUIT FABRIQUE - INDUSTRIE - SCIENCES APPLIQUEES, MEDECINE, TECHNOLOGIE -