MARCHE A SUIVRE
Numéro d'inventaire : 1998.02.02
Auteur : DUQUENOIS Christian
Date de création : 1997
Domaine : Peinture
Matière technique : Savates collées et bombées sur support en bois
Mesures :
Hauteur en cm : 122
Largeur en cm : 122
Description analytique : Christian Duquesnois est né à Lille en 1950. Formé à l'Ecole Nationale Supérieure des Arts Appliqués au Commerce et à l'Industrie, il a exploré de nombreuses techniques plastiques. Il a vécu à la Réunion entre 1981 et 2001 où il fut, dans un premier temps, directeur de création en publicité avant de se consacrer entièrement à son art. « J'ai commencé par faire de la sculpture en céramique et maintenant je me situe dans la mouvance du nouveau réalisme » dit-il, se positionnant à la suite d'Yves Klein, Christo ou Armand. Ses dernières œuvres trouvent leur inspiration « dans les rebuts de notre société de consommation », alliant, comme l'écrit un journaliste de l'île, « la rigueur à la récupération tous azimuts. D'une œuvre à l'autre, ce sont certes les objets les plus inattendus qui sont utilisés. Mais il se dégage de l'ensemble une continuité indéniable ». L'œuvre intitulée « Marche à suivre » a été présentée lors de l'exposition personnelle de l'artiste en avril 1998 à l'Espace Laleu. Des savates (les « 2 doigts » traditionnelles ou les grosses tongues de plage) collées sur un support en bois peint en noir, puis bombées en argenté. De pointures variées, usées, cassées, elles sont toutes pointées dans la même direction. Toutes ? presque toutes. En aiguisant le regard on peut en apercevoir 3 qui se distinguent : une au centre et les deux autres dans la dernière rangée du bas. Celles-là se dirigent à contre-courant, font de la résistance. A l'extrême droite du tableau, en bas, un « va-nu-pieds » a laissé son empreinte. Ce tableau non dénué d'humour, qui met en scène « le mouvement général » et « la minorité contestataire », a une symbolique particulière à La Réunion, où, au début de la colonisation, les gens de basse condition sociale allaient nu-pieds, esclaves comme petits blancs. À tel point que le gouverneur Florimont, qui trouvait que des Français, fussent-ils d'Outre-mer, ne devaient pas se rabaisser de la sorte, fit introduire dans l'île les pagodes, plantes à épines, pour inciter les habitants à se chausser... Patricia de Bollivier, 1998 Sources : « Les objets réanimés de Christian Duquenois », T.B., Quotidien, 17/04/98, p.11.
Exposition :
Référence : A Vendre 1998 Artothèque de La Réunion 30/06/1998 17/07/1998
Date de début : 1998-06-30T05:39:22.000000Z
Date de fin : 1998-07-17T05:39:22.000000Z
Mots clés :
représentation d'objets - genre iconographique - SAVATE - CHAUSSURE - VÊTEMENT - HABILLEMENT - SCIENCES SOCIALES - PIED - JAMBE - MEMBRE - PARTIE DU CORPS - LE CORPS HUMAIN - ETRE HUMAIN - ANATOMIE - SCIENCES PURES -
Auteur : DUQUENOIS Christian
Date de création : 1997
Domaine : Peinture
Matière technique : Savates collées et bombées sur support en bois
Mesures :
Hauteur en cm : 122
Largeur en cm : 122
Description analytique : Christian Duquesnois est né à Lille en 1950. Formé à l'Ecole Nationale Supérieure des Arts Appliqués au Commerce et à l'Industrie, il a exploré de nombreuses techniques plastiques. Il a vécu à la Réunion entre 1981 et 2001 où il fut, dans un premier temps, directeur de création en publicité avant de se consacrer entièrement à son art. « J'ai commencé par faire de la sculpture en céramique et maintenant je me situe dans la mouvance du nouveau réalisme » dit-il, se positionnant à la suite d'Yves Klein, Christo ou Armand. Ses dernières œuvres trouvent leur inspiration « dans les rebuts de notre société de consommation », alliant, comme l'écrit un journaliste de l'île, « la rigueur à la récupération tous azimuts. D'une œuvre à l'autre, ce sont certes les objets les plus inattendus qui sont utilisés. Mais il se dégage de l'ensemble une continuité indéniable ». L'œuvre intitulée « Marche à suivre » a été présentée lors de l'exposition personnelle de l'artiste en avril 1998 à l'Espace Laleu. Des savates (les « 2 doigts » traditionnelles ou les grosses tongues de plage) collées sur un support en bois peint en noir, puis bombées en argenté. De pointures variées, usées, cassées, elles sont toutes pointées dans la même direction. Toutes ? presque toutes. En aiguisant le regard on peut en apercevoir 3 qui se distinguent : une au centre et les deux autres dans la dernière rangée du bas. Celles-là se dirigent à contre-courant, font de la résistance. A l'extrême droite du tableau, en bas, un « va-nu-pieds » a laissé son empreinte. Ce tableau non dénué d'humour, qui met en scène « le mouvement général » et « la minorité contestataire », a une symbolique particulière à La Réunion, où, au début de la colonisation, les gens de basse condition sociale allaient nu-pieds, esclaves comme petits blancs. À tel point que le gouverneur Florimont, qui trouvait que des Français, fussent-ils d'Outre-mer, ne devaient pas se rabaisser de la sorte, fit introduire dans l'île les pagodes, plantes à épines, pour inciter les habitants à se chausser... Patricia de Bollivier, 1998 Sources : « Les objets réanimés de Christian Duquenois », T.B., Quotidien, 17/04/98, p.11.
Exposition :
Référence : A Vendre 1998 Artothèque de La Réunion 30/06/1998 17/07/1998
Date de début : 1998-06-30T05:39:22.000000Z
Date de fin : 1998-07-17T05:39:22.000000Z
Mots clés :
représentation d'objets - genre iconographique - SAVATE - CHAUSSURE - VÊTEMENT - HABILLEMENT - SCIENCES SOCIALES - PIED - JAMBE - MEMBRE - PARTIE DU CORPS - LE CORPS HUMAIN - ETRE HUMAIN - ANATOMIE - SCIENCES PURES -
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