SANS TITRE
Numéro d'inventaire : 1997.22.06
Auteur : TRICAT Gilles
Date de création : 1993
Domaine : Photographie
Matière technique : Photographie
Mesures :
Hauteur en cm : 25,5
Largeur en cm : 38
Description analytique : En une série de vingt photographies, Gilles Tricat réalise "un portrait de la ville du Port en 1993 ". Son oeuvre engage plusieurs lectures, à la fois historique, documentaire et esthétique. Le paysage urbain, à travers les villes et leurs architectures, constitue une trace de l'homme dans la nature. Au fil du temps, cette empreinte évolue. Conscient d'une transformation de la ville du Port, Gilles Tricat observe le phénomène et fixe des images. Il adopte une démarche réfléchie, où la méditation précède l'action. Des lieux significatifs comme le port, la zone industrielle, les ceintures d'habitat insalubre ou l'aménagement de la périphérie sont sélectionnés. Chaque cadrage fait l'objet d'une analyse minutieuse, d'autant plus qu'il s'attache à juxtaposer, dans une même photographie, des zones de nature différente. La lumière est choisie avec soin. Ces images montrent l'histoire et le développement de la ville. Une photographie de l'église témoigne du passé. Une vue nocturne présente des constructions modernes juxtaposées à la vieille ville. Des éléments amenés à disparaître sont mis en mémoire, telle cette zone d'habitat spontanée jouxtant des immeubles neufs ou cette décharge sauvage située dans une zone encore désertique. Cependant, il règne une beauté et une poésie particulières. Une vision nouvelle de la ville du Port se dégage. Aperçus sous un angle imprévu, les lieux de la vie quotidienne surprennent. En effet, singulièrement, la zone industrielle surgit d'un bord de mer jonché de galets. Ce regard différent, porté sur la ville, n'est pas le fruit du hasard. Afin de concentrer l'attention du spectateur sur le sujet, toute présence humaine est exclue de ces paysages. L'usage du noir et blanc a pour finalité d'épurer l'image et de souligner les formes, les volumes. C'est ainsi qu'une photographie du cimetière apparaît comme un jeu graphique sur les variations des croix des tombes et des mâts des bateaux. (auteur inconnu)
Mots clés :
paysage - genre iconographique - CIMETIERE - ENSEMBLE FUNERAIRE - ARCHITECTURE COMMEMORATIVE VOTIVE FUNERAIRE - ARCHITECTURE - ART ET DIVERTISSEMENT - BATEAU - MOYEN DE TRANSPORT PAR EAU - TRANSPORT PAR EAU - TRANSPORT - SCIENCES APPLIQUEES, MEDECINE, TECHNOLOGIE - Le Port -
Auteur : TRICAT Gilles
Date de création : 1993
Domaine : Photographie
Matière technique : Photographie
Mesures :
Hauteur en cm : 25,5
Largeur en cm : 38
Description analytique : En une série de vingt photographies, Gilles Tricat réalise "un portrait de la ville du Port en 1993 ". Son oeuvre engage plusieurs lectures, à la fois historique, documentaire et esthétique. Le paysage urbain, à travers les villes et leurs architectures, constitue une trace de l'homme dans la nature. Au fil du temps, cette empreinte évolue. Conscient d'une transformation de la ville du Port, Gilles Tricat observe le phénomène et fixe des images. Il adopte une démarche réfléchie, où la méditation précède l'action. Des lieux significatifs comme le port, la zone industrielle, les ceintures d'habitat insalubre ou l'aménagement de la périphérie sont sélectionnés. Chaque cadrage fait l'objet d'une analyse minutieuse, d'autant plus qu'il s'attache à juxtaposer, dans une même photographie, des zones de nature différente. La lumière est choisie avec soin. Ces images montrent l'histoire et le développement de la ville. Une photographie de l'église témoigne du passé. Une vue nocturne présente des constructions modernes juxtaposées à la vieille ville. Des éléments amenés à disparaître sont mis en mémoire, telle cette zone d'habitat spontanée jouxtant des immeubles neufs ou cette décharge sauvage située dans une zone encore désertique. Cependant, il règne une beauté et une poésie particulières. Une vision nouvelle de la ville du Port se dégage. Aperçus sous un angle imprévu, les lieux de la vie quotidienne surprennent. En effet, singulièrement, la zone industrielle surgit d'un bord de mer jonché de galets. Ce regard différent, porté sur la ville, n'est pas le fruit du hasard. Afin de concentrer l'attention du spectateur sur le sujet, toute présence humaine est exclue de ces paysages. L'usage du noir et blanc a pour finalité d'épurer l'image et de souligner les formes, les volumes. C'est ainsi qu'une photographie du cimetière apparaît comme un jeu graphique sur les variations des croix des tombes et des mâts des bateaux. (auteur inconnu)
Mots clés :
paysage - genre iconographique - CIMETIERE - ENSEMBLE FUNERAIRE - ARCHITECTURE COMMEMORATIVE VOTIVE FUNERAIRE - ARCHITECTURE - ART ET DIVERTISSEMENT - BATEAU - MOYEN DE TRANSPORT PAR EAU - TRANSPORT PAR EAU - TRANSPORT - SCIENCES APPLIQUEES, MEDECINE, TECHNOLOGIE - Le Port -