LE POISSON

Numéro d'inventaire : 1995.30.01
Auteur : ROBER André
Date de création : 1995
Domaine : Peinture
Matière technique : Huile sur bois dans caisson
Mesures :
Hauteur en cm : 80
Largeur en cm : 50

Description analytique : Avec son éternel chapeau vissé sur la tête, André ROBER se définit comme un peintre anarchiste. Car «le vrai créateur est anarchiste, libre de toute contrainte, au moins morale» estime l’artiste. Pour lui l’anarchiste est avant tout «l’aboutissement d’une recherche, d’une éthique, ce n’est pas une idéologie». Autant dire qu’avant d’en arriver là, le petit créole de la Plaine des Palmistes a parcouru un long chemin. Né en 1955, il ne semble guère promis à un avenir radieux. Il est issu d’une famille d’agriculteur et n’est pas très brillant à l’école. Il intègre toutefois l’école de l’énergie électrique du Port et réussit le concours de l’EDF. Il quitte son île natale en 1974 pour venir travailler en France et découvrir d’autres choses, le monde des arts essentiellement. Il se retrouve à Soissons avant d’être affecté un an et demi plus tard à l’EDF de Versailles. Un travail dans lequel il s’ennuie très rapidement. Il passe donc des diplômes d’animateur pour s’occuper des centres de vacances de l’EDF, et profite de son temps pour suivre, de 1976 à 1979, des cours d’histoire sociale au PSU ou il milite. En 1982, il s’inscrit à l’université de Paris VIII et obtient en 1988 un DEA d’Arts Plastiques. Nommé en 1989 responsable de la communication et de la formation au comité d’entreprise d’EDF dans la région de Paca, il s’installe près de Marseille. Il développe alors sa pratique picturale amorcée quelques années plutôt. Inutile de préciser que ses œuvres n’ont que faire du beau ou du laid, André ROBER ne fait pas dans la décoration, mais dans l’art qui dérange, bouscule, interroge. Revenant régulièrement sur son île natale, André ROBER y a exposé à l’Artothèque en 1996. Pour le 150e il a organisé avec le poète Julien Blaine une rencontre internationale de mail-art sur le thème «Aboli, pas aboli l’esclavage»? André ROBER affectionne particulièrement le mail-art car «c’est l’attitude la plus anarchiste en art, c’est un acte gratuit». Extrait du Quotidien du 10 avril 1999

Exposition :
Référence : Cela qui manque Artothèque de La Réunion 10/04/1996 12/05/1996
Date de début : 1996-04-10T05:39:03.000000Z
Date de fin : 1996-05-12T05:39:03.000000Z
Description : Petites notes sur ma pratique artistique. Février 96. « L’homme n’est pas créature, il est créateur » affirmait un philosophe du XIXème siècle. Avant même de connaître cette citation, l’ennui que me procurait la pose de compteurs électriques et de branchements électriques me poussèrent à étudier l’Art. Pourquoi ? Alors que je n’avais jamais mis les pieds dans un musée ou une galerie. Je n’en sais rien ! J’ai vu un chemin, je l’ai emprunté. Il me conduira là où je dois aller. Celui-ci exprime douleur et sérénité, et conduit l’Artiste à garder avec ses yeux le monde étrange. André ROBèR Extrait du catalogue


Mots clés :
représentation animalière - genre iconographique - POISSON - VERTEBRE - TAXONOMIE - ZOOLOGIE - SCIENCES PURES -