UNE AUTRE LECTURE POSSIBLE
Numéro d'inventaire : 1995.27.07
Auteur : SQUIBAN Samia
Date de création : 1995
Domaine : Estampe
Matière technique : Eau forte
Mesures :
Hauteur en cm : 12
Largeur en cm : 9
Epaisseur en cm
Description analytique : Samia Squiban est née au Maroc. Elle arrive à La Réunion en 1992, après une formation aux Beaux-Arts de Bourges, venant parachever un cursus en architecture, en photographie puis en danse. Artiste-résidente à Jeumon Art Plastique pendant deux ans, elle y clôture son séjour en 1995 par une exposition intitulée « les carnets de veille de l’ange blanc ». Elle a quitté La Réunion en 2000, et vit actuellement en Guyane Française. Son parcours est marqué par un long épisode de cécité, qui va durablement marquer son rapport aux formes et à la lumière et sa manière de travailler. Elle recouvre la vue progressivement : le miracle a lieu, dit-elle, par la force de son désir de voir. Elle a développé jusqu’à la fin des années 90, une importante production de gravures en couleurs, technique qu’elle maîtrise parfaitement et dont elle fait un usage audacieux en jouant des empâtements, travaillant le corps du papier (en le grattant notamment) et rehaussant le tout au pinceau. Elle mélange ainsi les techniques, imprégnant son travail de graveur de son activité de peintre. Si elle s’aventure parfois vers le figuratif, l’abstrait reste dominant dans son travail, avec comme principales motivations la trace, la ligne et le mouvement. Les couleurs, le plus souvent bleues, bistres ou sépias, sont là pour les révéler... En 1997, elle troque ses pinceaux, ses plaques de cuivres et ses tubes de couleur pour le crayon optique et se met à l’art numérique : sans jamais rien scanner, elle compose à l’écran des effets de matière, des traces et des lignes fidèles à son vocabulaire plastique axé notamment sur le mouvement et sur le corps. Une série d’œuvres de Samia Squiban est présente dans la collection de l’Artothèque : des gravures en couleur, créées entre 1990 et 1995, où l’on retrouve son univers, mélange de techniques de gravure et de peinture, dans une abstraction baignée de bleus et de bistre, parfois habitée d’écritures et de symboles. Patricia de Bollivier, août 2011
Mots clés :
représentation non figurative -
Auteur : SQUIBAN Samia
Date de création : 1995
Domaine : Estampe
Matière technique : Eau forte
Mesures :
Hauteur en cm : 12
Largeur en cm : 9
Epaisseur en cm
Description analytique : Samia Squiban est née au Maroc. Elle arrive à La Réunion en 1992, après une formation aux Beaux-Arts de Bourges, venant parachever un cursus en architecture, en photographie puis en danse. Artiste-résidente à Jeumon Art Plastique pendant deux ans, elle y clôture son séjour en 1995 par une exposition intitulée « les carnets de veille de l’ange blanc ». Elle a quitté La Réunion en 2000, et vit actuellement en Guyane Française. Son parcours est marqué par un long épisode de cécité, qui va durablement marquer son rapport aux formes et à la lumière et sa manière de travailler. Elle recouvre la vue progressivement : le miracle a lieu, dit-elle, par la force de son désir de voir. Elle a développé jusqu’à la fin des années 90, une importante production de gravures en couleurs, technique qu’elle maîtrise parfaitement et dont elle fait un usage audacieux en jouant des empâtements, travaillant le corps du papier (en le grattant notamment) et rehaussant le tout au pinceau. Elle mélange ainsi les techniques, imprégnant son travail de graveur de son activité de peintre. Si elle s’aventure parfois vers le figuratif, l’abstrait reste dominant dans son travail, avec comme principales motivations la trace, la ligne et le mouvement. Les couleurs, le plus souvent bleues, bistres ou sépias, sont là pour les révéler... En 1997, elle troque ses pinceaux, ses plaques de cuivres et ses tubes de couleur pour le crayon optique et se met à l’art numérique : sans jamais rien scanner, elle compose à l’écran des effets de matière, des traces et des lignes fidèles à son vocabulaire plastique axé notamment sur le mouvement et sur le corps. Une série d’œuvres de Samia Squiban est présente dans la collection de l’Artothèque : des gravures en couleur, créées entre 1990 et 1995, où l’on retrouve son univers, mélange de techniques de gravure et de peinture, dans une abstraction baignée de bleus et de bistre, parfois habitée d’écritures et de symboles. Patricia de Bollivier, août 2011
Mots clés :
représentation non figurative -