HABITANTS DES HAUTS
Numéro d'inventaire : 1993.09.01
Auteur : JING FU Bay
Date de création : 1993
Domaine : Peinture
Matière technique : Aquarelle
Mesures :
Hauteur en cm : 50
Largeur en cm : 60
Description analytique : L’aquarelle Habitants des Hauts place au centre du tableau une maison et sa dépendance, qui semblent être le point à partir duquel rayonne le paysage. Les contrastes du noir au blanc sont adoucis de demi teintes qui fluidifient et rythment les forces internes de ce paysage. Aux formes plus noueuses ou d’aspect dur, comme les barrières de l’enclos ou les rochers du premier plan, viennent s’opposer et se confondre les touches d’encre noire. Les arbres accompagnent les courbes du sentier qui sillonne dans la perspective de l'arrière plan, amenant le regard du spectateur à s’élever vers le lointain. Les touches d’encre et d’ombres simulées sur les rochers rappellent, comme un écho, les ombres torturées des arbres en mouvement au gré du vent. La maison, située dans l’enclos, indique elle même un point culminant, relevé. La pointe de la toiture est un point d’encre noire, qui se relie comme un vecteur à la ligne sinueuse du chemin laissé par le blanc du papier. Les canards posés délicatement sur l’eau complètent l’impression d’harmonie de l’ensemble. Tout se courbe, dans le mouvement dynamique d’un ensemble d'éléments qui se rencontrent, se confondent et s’unissent pour ne former qu’un tout et faire écho à la conception d’un univers orchestré par l’équilibre des énergies et la circulation des flux. Chaque élément figuratif est en effet conçu par l’artiste comme un symbole, la peinture se déployant telle une poésie visuelle à laquelle le spectateur est invité à prendre part. Ainsi, les montagnes traduisent la complexité des forces en présence, les nuages sont symboles des rêves du peintre, le cours d’eau rappelle le flux de la vie, les arbres et les fleurs évoquent la beauté et la vitalité. La maison est l’épicentre des émotions, là où le peintre veut nous transporter. La touche rouge sur les deux bâtiments, vient ponctuer ce paysage d’une note tonique, qui stabilise l’horizon virtuel de ce tableau aux formes mouvantes. Est-ce le rouge symbole vivant de la Chine ou symbole universel du sang, de la vie? Tout est possible dans le cercle des échos permanents du dessin, dans cette harmonie des contraires et des forces vivantes qui animent la représentation. BAY JING FU nous convie à travers cette oeuvre à un voyage onirique et symbolique, où la nature décrit un paysage intérieur, vision sensible et personnelle de l’artiste face au monde qui l’entoure, à laquelle s’associe une dimension plus philosophique de l’homme face à la beauté de la vie et du cosmos. Delphine Colin, juin 2012
Mots clés :
paysage - genre iconographique - MAISON - DEMEURE - ARCHITECTURE D'HABITATION - ARCHITECTURE - ART ET DIVERTISSEMENT -
Auteur : JING FU Bay
Date de création : 1993
Domaine : Peinture
Matière technique : Aquarelle
Mesures :
Hauteur en cm : 50
Largeur en cm : 60
Description analytique : L’aquarelle Habitants des Hauts place au centre du tableau une maison et sa dépendance, qui semblent être le point à partir duquel rayonne le paysage. Les contrastes du noir au blanc sont adoucis de demi teintes qui fluidifient et rythment les forces internes de ce paysage. Aux formes plus noueuses ou d’aspect dur, comme les barrières de l’enclos ou les rochers du premier plan, viennent s’opposer et se confondre les touches d’encre noire. Les arbres accompagnent les courbes du sentier qui sillonne dans la perspective de l'arrière plan, amenant le regard du spectateur à s’élever vers le lointain. Les touches d’encre et d’ombres simulées sur les rochers rappellent, comme un écho, les ombres torturées des arbres en mouvement au gré du vent. La maison, située dans l’enclos, indique elle même un point culminant, relevé. La pointe de la toiture est un point d’encre noire, qui se relie comme un vecteur à la ligne sinueuse du chemin laissé par le blanc du papier. Les canards posés délicatement sur l’eau complètent l’impression d’harmonie de l’ensemble. Tout se courbe, dans le mouvement dynamique d’un ensemble d'éléments qui se rencontrent, se confondent et s’unissent pour ne former qu’un tout et faire écho à la conception d’un univers orchestré par l’équilibre des énergies et la circulation des flux. Chaque élément figuratif est en effet conçu par l’artiste comme un symbole, la peinture se déployant telle une poésie visuelle à laquelle le spectateur est invité à prendre part. Ainsi, les montagnes traduisent la complexité des forces en présence, les nuages sont symboles des rêves du peintre, le cours d’eau rappelle le flux de la vie, les arbres et les fleurs évoquent la beauté et la vitalité. La maison est l’épicentre des émotions, là où le peintre veut nous transporter. La touche rouge sur les deux bâtiments, vient ponctuer ce paysage d’une note tonique, qui stabilise l’horizon virtuel de ce tableau aux formes mouvantes. Est-ce le rouge symbole vivant de la Chine ou symbole universel du sang, de la vie? Tout est possible dans le cercle des échos permanents du dessin, dans cette harmonie des contraires et des forces vivantes qui animent la représentation. BAY JING FU nous convie à travers cette oeuvre à un voyage onirique et symbolique, où la nature décrit un paysage intérieur, vision sensible et personnelle de l’artiste face au monde qui l’entoure, à laquelle s’associe une dimension plus philosophique de l’homme face à la beauté de la vie et du cosmos. Delphine Colin, juin 2012
Mots clés :
paysage - genre iconographique - MAISON - DEMEURE - ARCHITECTURE D'HABITATION - ARCHITECTURE - ART ET DIVERTISSEMENT -