DIOGENE

Numéro d'inventaire : 1992.16.02
Auteur : JANNIN-OMS Patrick
Date de création : 1991
Domaine : Estampe
Matière technique : Gravure en couleur 3/60
Mesures :
Hauteur en cm : 27,5
Largeur en cm : 25

Description analytique : Patrick Jannin-Oms est né à Paris en 1944. Il prépare les ateliers de Dessin, peinture et sculpture de l'Ecole Nationale Supérieure des Beaux Arts de Paris entre 1961 et 1967. Ensuite, et jusqu'en 1974, il travaille en collaboration avec un cabinet d'architectes à la réalisation de peintures, tapisseries et peintures murales. En 1973, il édite ses premières gravures avec Jacqueline de Champvallins. A partir de ce moment, il participe à de nombreuses expositions de groupe, tant en France (Paris et province) qu'à l'étranger (Allemagne, Australie, Belgique, Brésil, Etats-Unis, Hollande, Italie, Japon, Suède, Suisse). Il participe également à des foires internationales d'art à Bâle, Düsseldorf, Franckfort, Londres... Il présente ses expositions personnelles dans des galeries en France, Allemagne, au Japon, en Suède... Il a des oeuvres dans des collections publiques (au Musée de la Ville de Paris, au Cabinet des Estampes de la Bibliothèque Nationale) et dans des collections privées (BRED, Crédit Agricole, Société générale...). Jannin-Oms tire lui-même ses gravures : aquatinte sur plaques d'acier découpées en plusieurs éléments, encrage à la poupée avec éventuellement plusieurs couleurs sur le même élément, gaufrage par surépaisseur de métal ou d'abrasif spéciaux de grains différents, tirage d'éléments assemblés en un ou plusieurs passages (jusqu'à 5)... Le résultat : des œuvres abstraites, où l'artiste joue avec les superpositions de motifs et des teintes, dans une sobriété non dénuée de rythme. La série acquise par l'Artothèque en 1992, composée de 3 œuvres intitulées « Platon », « Diogène », « Aristote », est représentative de l'ensemble du travail de l'artiste. L'artiste y décline trois jeux de formes aériennes dans des teintes légères de bleus et de verts appuyées d'un noir profond. Une forme constante, rectangle, imposante, autour de laquelle évolue une plaque plus petite et triangulaire (dans « Platon » et « Diogène »), ou rectangulaire (comme dans « Aristote »), flotte en apesanteur. Rythme et mouvement sont donnés à cette stabilité solennelle, par des tracés irréguliers qui traversent l'espace et les formes, comme des déchirures, des griffures, des coupures dans une toile. Patricia de Bollivier
Mots clés :
représentation non figurative -