NOSTALGIE DU PAYS DE MES ANCETRES

Numéro d'inventaire : 2023.02.01
Auteur : AH-LEUNG Jean-Paul
Date de création : 2016
Domaine : Peinture
Matière technique : Peinture chinoise sur papier de riz
Mesures :
Hauteur en cm : 38
Largeur en cm : 55

Description analytique : Jean-Paul Ah-Leung a été formé à l'atelier de peinture chinoise du Panthères Club de Saint-Pierre animé par Raymond Tiafvoon et Marie-Jeanne Han Huen Chong. Il a suivi différents stages avec les peintres chinois Wong Wa, Qi Mei Sheng et Mme Liang, ainsi qu'avec les aquarellistes Jean­Claude Papeix et Cécile Cuzzubbo. Il aime beaucoup Auguste Renoir, Camille Pissarro, Claude Monet, Qi Baishi, Xu Beihong, Lin Fengmian, ainsi que les aquarellistes Jean-Claude Papeix, Maryse de May, Guan Weixing, Liu Yi, Chen-Wen Cheng, Cao Bei An, Wen Ming Xin. Les peintres qui l'influencent sont Jean-Claude Papeix, Maryse de May, Zha Guo Jing et Wong Wa. Ses sources d'inspiration sont les tableaux des grands peintres chinois, les paysages, les gens. Il pratique l'aquarelle et la peinture chinoise essentiellement. En aquarelle, il utilise la technique sèche et la technique humide (ou mouillé sur mouillé). En peinture chinoise, c'est la technique du Gong Bi qu'il utilise, c'est-à-dire une peinture chinoise très réaliste et le Xie Yi plus spontané, qui permet d'exprimer une atmosphère d'un lieu, la majesté d'une montagne, la musique d'un cours d'eau ... au lieu d'un sujet dans sa réalité. C'est plutôt de la peinture figurative. Il fait un peu de tout : de la peinture anecdotique, des paysages, des portraits. Pour Jean-Paul Ah-Leung, la peinture est un moment de détente, de rêve, d'imagination, de défi à soi-même. Et il éprouve un grand plaisir à voir quelqu'un s'arrêter devant son tableau, avec l'air de l'apprécier. (…) Nostalgie du pays de mes ancêtres L'artiste a une pensée pour ses ancêtres chinois en imaginant un cadre de vie paisible, bien que leur vie n'ait pas été facile, sûrement. Nous avons là, au-delà d'une image d'Épinal, une passerelle jetée entre le passé et le présent, entre ceux qui ont vécu et celui qui se souvient d’eux, des années après, comme si le temps ne comptait pas. Temps figé à travers une scène de vie paisible, l’eau calme de la rivière se confond avec la lumière du ciel pour dire que le monde est un tout et, finalement, rien ne sépare le monde des morts du monde des vivants. Extrait du catalogue « Peintres de La Réunion » Tome 2 Textes de présentation : Sophie Hoarau, Jean François Samlong Edition Udir, 2022

Exposition :
Référence : Tyinbo Artothèque de La Réunion 19/11/2022 16/02/2023
Date de début : 2022-11-19T07:57:38.000000Z
Date de fin : 2023-02-16T07:57:38.000000Z
Description : En matière d’exposition, événement éphémère par définition, et quand cela est possible, un catalogue rend compte du travail de l’artiste ou des artistes. Dans le cas de Tyinbo, c’est le livre, Peintres de La Réunion, qui précède une exposition de 40 œuvres / 40 peintres. L’anthologie Peintres de La Réunion, projet porté par l’UDIR, conformément à ses missions littéraires, propose une vitrine de la peinture réunionnaise en ce premier quart du XXIème siècle. Entre le tome 1, où œuvres et artistes sont rassemblés par les écrits de Daisy de Palmas-Jauze, en 2021, et le tome 2, réalisé en 2022 par Sophie Hoarau et Jean-François Samlong, dans un croisement d’écritures ansanm-ansanm, quatre-vingts artistes-peintres réunionnais sont recensés. Sont présents dans ce panorama littéraire et pictural et dans cette exposition, à l’Artothèque, haut lieu de la diffusion de la création contemporaine, les peintres qui ont dit : OUI. Tyinbo… exposition collective organisée par les associations Hang’Art et l’UDIR. Tyinbo : Un vivre ensemble artistique. Dans ce « chaos-monde » (Glissant, 1997), nous suivrons ce tracé de la peinture, de la matière, de la couleur d’où surgit une création artistique réunionnaise qui mobilise autant l’imaginaire que la réalité poétique du paysage et la vie et du temps. Parce que ces œuvres nous invitent à poser ces questions essentielles : comment être soi-même sans se fermer à l’autre ? Et dans le même mouvement : comment s’ouvrir à l’autre sans se perdre ? Une créolité/diversité qui résiste au système élitaire et qui fait le choix de l’expression, le choix de l’enracinement sur un territoire dans la relation concrète de nos quotidiens. Et par cette fenêtre de tolérance et du vivre ensemble artistique, plus que jamais, ces artistes confirment l’idée que la Création est un mode de résistance et que la créolisation instaure une vigilance. Kako, commissaire d’exposition


Mots clés :
paysage - genre iconographique - MAISON - DEMEURE - ARCHITECTURE D'HABITATION - ARCHITECTURE - ART ET DIVERTISSEMENT - RIVIERE - COURS D'EAU - EAU COURANTE - HYDROGRAPHIE - GEOGRAPHIE MORPHOLOGIQUE - NATURE - SCIENCES PURES - PONT - EQUIPEMENT DES ROUTES - TRANSPORT ROUTIER - TRANSPORT TERRESTRE - TRANSPORT - SCIENCES APPLIQUEES, MEDECINE, TECHNOLOGIE -