SANS TITRE
Numéro d'inventaire : 1992.50.02
Auteur : K/BIDI Harry
Date de création : 1992
Domaine : Estampe
Matière technique : Lithographie couleur
Mesures :
Hauteur en cm : 30,5
Largeur en cm : 22
Description analytique : Cinq plans horizontaux s'échelonnent verticalement : le premier plan se compose de la jambe droite de l'enfant gardant le bœuf, d'un muret et d'un choka ; le second plan montre le torse de l'enfant adossé à un "mur", le bord gauche de la lithographie, sa jambe pliée prenant appuie sur le muret, la tête, les pieds du bœuf et le tronc d'un arbre devant une partie de la façade de l'étable; le troisième plan est occupé par une branche d'arbre, le cou, le dos et les flancs du bœuf, l'ouverture et le haut de la façade; dans le quatrième plan sont essentiellement figurés un premier toit rouge et un bandeau de ciel comme dans le cinquième et dernier plan, une seconde toiture protégeant le bœuf du soleil et encore un bandeau bleu. Dans ce mode de représentation frontal, la profondeur est suggérée par les deux grands arbres, l'un devant la case et l'autre derrière. Seul, le motif du bœuf représenté en perspective (en fausse perspective mais peu importe) déroge à la règle de la frontalité. L'architecture simple de l'espace s'identifie à celle de la lithographie de Philippe Antoine Hoarau où un seul motif aussi était véritablement mis en volume (la case). Et comme cette petite fenêtre ouvrant sur un intérieur noirci, un système plus ou moins identique ici attire le regard non pas vers l'ouverture noire. de l'étable mais vers l'œil du bœuf qui agit comme le trou noir de la case: on ne peut le pénétrer. L œil de bœuf, terme d'architecture, est une fenêtre, une lucarne ronde ou ovale, pratiquée dans un dôme, un pignon ou un comble pour laisser pénétrer l'air ou la lumière. On ne peut regarder à travers les oeils-de-boeuf, placés en général en hauteur, comme par la fenêtre commune permettant une vision sur l'extérieur ou l'intérieur. L'oeil-de-boeuf est donc un œil sans regard: Harry KJBIDI nous le rappelle. Colette Pounia
Mots clés :
paysage - genre iconographique - ENFANCE - AGE DE LA VIE - AGE ET SEXE - ETRE HUMAIN - ANATOMIE - SCIENCES PURES - BOEUF - BOVIDE - MAMMIFERE TERRESTRE - EUTHERIEN - MAMMIFERE - VERTEBRE - TAXONOMIE - ZOOLOGIE - SCIENCES PURES - JAMBE - MEMBRE - PARTIE DU CORPS - LE CORPS HUMAIN - ETRE HUMAIN - ANATOMIE - SCIENCES PURES - CABANE - EDIFICE D'HABITATION - ARCHITECTURE D'HABITATION - ARCHITECTURE - ART ET DIVERTISSEMENT - ETABLE A VACHE - ETABLE - BATIMENT POUR ANIMAL - DEPENDANCE AGRICOLE - ARCHITECTURE AGRICOLE - ARCHITECTURE - ART ET DIVERTISSEMENT - ARBRE - PLANTE - BOTANIQUE - SCIENCES PURES - MUR - ARCHITECTURE GENERALE - ARCHITECTURE - ART ET DIVERTISSEMENT -
Auteur : K/BIDI Harry
Date de création : 1992
Domaine : Estampe
Matière technique : Lithographie couleur
Mesures :
Hauteur en cm : 30,5
Largeur en cm : 22
Description analytique : Cinq plans horizontaux s'échelonnent verticalement : le premier plan se compose de la jambe droite de l'enfant gardant le bœuf, d'un muret et d'un choka ; le second plan montre le torse de l'enfant adossé à un "mur", le bord gauche de la lithographie, sa jambe pliée prenant appuie sur le muret, la tête, les pieds du bœuf et le tronc d'un arbre devant une partie de la façade de l'étable; le troisième plan est occupé par une branche d'arbre, le cou, le dos et les flancs du bœuf, l'ouverture et le haut de la façade; dans le quatrième plan sont essentiellement figurés un premier toit rouge et un bandeau de ciel comme dans le cinquième et dernier plan, une seconde toiture protégeant le bœuf du soleil et encore un bandeau bleu. Dans ce mode de représentation frontal, la profondeur est suggérée par les deux grands arbres, l'un devant la case et l'autre derrière. Seul, le motif du bœuf représenté en perspective (en fausse perspective mais peu importe) déroge à la règle de la frontalité. L'architecture simple de l'espace s'identifie à celle de la lithographie de Philippe Antoine Hoarau où un seul motif aussi était véritablement mis en volume (la case). Et comme cette petite fenêtre ouvrant sur un intérieur noirci, un système plus ou moins identique ici attire le regard non pas vers l'ouverture noire. de l'étable mais vers l'œil du bœuf qui agit comme le trou noir de la case: on ne peut le pénétrer. L œil de bœuf, terme d'architecture, est une fenêtre, une lucarne ronde ou ovale, pratiquée dans un dôme, un pignon ou un comble pour laisser pénétrer l'air ou la lumière. On ne peut regarder à travers les oeils-de-boeuf, placés en général en hauteur, comme par la fenêtre commune permettant une vision sur l'extérieur ou l'intérieur. L'oeil-de-boeuf est donc un œil sans regard: Harry KJBIDI nous le rappelle. Colette Pounia
Mots clés :
paysage - genre iconographique - ENFANCE - AGE DE LA VIE - AGE ET SEXE - ETRE HUMAIN - ANATOMIE - SCIENCES PURES - BOEUF - BOVIDE - MAMMIFERE TERRESTRE - EUTHERIEN - MAMMIFERE - VERTEBRE - TAXONOMIE - ZOOLOGIE - SCIENCES PURES - JAMBE - MEMBRE - PARTIE DU CORPS - LE CORPS HUMAIN - ETRE HUMAIN - ANATOMIE - SCIENCES PURES - CABANE - EDIFICE D'HABITATION - ARCHITECTURE D'HABITATION - ARCHITECTURE - ART ET DIVERTISSEMENT - ETABLE A VACHE - ETABLE - BATIMENT POUR ANIMAL - DEPENDANCE AGRICOLE - ARCHITECTURE AGRICOLE - ARCHITECTURE - ART ET DIVERTISSEMENT - ARBRE - PLANTE - BOTANIQUE - SCIENCES PURES - MUR - ARCHITECTURE GENERALE - ARCHITECTURE - ART ET DIVERTISSEMENT -