BABEL
Numéro d'inventaire : 1992.01.01
Auteur : BARBIER Jean Paul
Date de création : 1991
Domaine : Peinture
Matière technique : Peinture glycéro et vernis sur bois
Mesures :
Hauteur en cm : 42
Largeur en cm : 40
Description analytique : "Babel" est une composition abstraite de peinture sur bois. Le tableau se divise en deux parties distinctes : une grande surface rouge se penche en diagonale oblique sur une autre plus claire parsemée d'éléments picturaux. A la densité de couleur du pourpre, répond une quantité de motifs sur un fond laissé vierge. Mais le bois laissé nu n'est pas muet ou triste : petits points, petits motifs, traces de traînées de peinture, pochoirs, lui donnent une autre densité que la nature compacte du rouge qui ne s'impose qu'avec une seule couche. Ces petits motifs sont autant de pistes pour une lecture imaginative du tableau. Pictogrammes ? Alvéoles ? Balises ? Autant d'interprétations possibles pour ces interventions du peintre. On peut supposer que le rouge est venu après, il passe pardessus les signes que l'on devine par la transparence... Alors on peut faire ici la réflexion sur l'importance du titre, il peut nous guider quand les indices manquent, ou demandent à être interprétés. "Babel", babel... Babylone... Cité perdue, cité de la perdition des hommes, origines des langues différentes et cité du travail. Une cité s'élevant d'un désir des hommes d'atteindre le ciel par un travail collectif, mais détruite par un Dieu vengeur. Ces alvéoles, produit d'un travail élaboré des abeilles ne sont-elles pas la marque d'un ouvrage collectif de la construction de la fameuse tour de Babel ? Se mesurent alors les notions que l'on retrouve dans cette peinture : le fini / l'œuvre en construction, l'anecdotique / l'ensemble. Sybille Chazot
Mots clés :
représentation non figurative -
Auteur : BARBIER Jean Paul
Date de création : 1991
Domaine : Peinture
Matière technique : Peinture glycéro et vernis sur bois
Mesures :
Hauteur en cm : 42
Largeur en cm : 40
Description analytique : "Babel" est une composition abstraite de peinture sur bois. Le tableau se divise en deux parties distinctes : une grande surface rouge se penche en diagonale oblique sur une autre plus claire parsemée d'éléments picturaux. A la densité de couleur du pourpre, répond une quantité de motifs sur un fond laissé vierge. Mais le bois laissé nu n'est pas muet ou triste : petits points, petits motifs, traces de traînées de peinture, pochoirs, lui donnent une autre densité que la nature compacte du rouge qui ne s'impose qu'avec une seule couche. Ces petits motifs sont autant de pistes pour une lecture imaginative du tableau. Pictogrammes ? Alvéoles ? Balises ? Autant d'interprétations possibles pour ces interventions du peintre. On peut supposer que le rouge est venu après, il passe pardessus les signes que l'on devine par la transparence... Alors on peut faire ici la réflexion sur l'importance du titre, il peut nous guider quand les indices manquent, ou demandent à être interprétés. "Babel", babel... Babylone... Cité perdue, cité de la perdition des hommes, origines des langues différentes et cité du travail. Une cité s'élevant d'un désir des hommes d'atteindre le ciel par un travail collectif, mais détruite par un Dieu vengeur. Ces alvéoles, produit d'un travail élaboré des abeilles ne sont-elles pas la marque d'un ouvrage collectif de la construction de la fameuse tour de Babel ? Se mesurent alors les notions que l'on retrouve dans cette peinture : le fini / l'œuvre en construction, l'anecdotique / l'ensemble. Sybille Chazot
Mots clés :
représentation non figurative -