QU'EST-CE QU'IL Y A DERRIERE ?

Numéro d'inventaire : 2020.24.01.3
Auteur : LA PAULINETTE
Date de création : 2019
Domaine : Peinture
Matière technique : Photocopie, collage et papier machine
Mesures :
Hauteur en cm : 50
Largeur en cm : 40

Description analytique : Ayant choisi de prendre pleinement la vie comme une expérience, s’accordant l’échec et la confusion ; La Paulinette explore les notions relatives à l’homme et à son espace de vie. La poésie du quotidien, la fragilité des lignes et des gestes, les ramifications d’une vie intime et sociale, font parties intégrantes de ses préoccupations. Elle élabore tout un processus de travail, intuitif et premier. Ainsi des stratégies plastiques sont mises en place : comme un capteur d’anecdotes, son intérêt est d’aller à l’essence des actions les plus évidentes. Conscientiser. Manger avec les sens. Digérer par la pensée. Assimiler avec le mot. Retranscrire par l’objet. | www.lapaulinette.com | Source : catalogue exposition Panorama 1/2

Exposition :
Référence : PANORAMA 1 Artothèque de La Réunion 01/10/2020 14/01/2021
Date de début : 2020-10-01T05:39:57.000000Z
Date de fin : 2021-01-14T05:39:57.000000Z
Description : PANORAMA SUR LE FIL « Pour acquérir cette solitude absolue dont il a besoin s’il veut réaliser son œuvre - tirée d’un néant qu’elle va combler et rendre sensible à la fois - le poète peut s’exposer dans quelque posture qui sera pour lui la plus périlleuse. Cruellement il écarte tout curieux, tout ami, toute sollicitation qui tâcheraient d’incliner son œuvre vers le monde ». Jean Genet, Le Funambule. Il y avait urgence. Urgence à proposer du soutien à ces femmes et hommes, artistes-auteurs, qui justement se coltinent au choix et dans le désordre : le flux invisible et tendre du souvenir, les certitudes obscènes des bornes kilométriques, le chuchotement généreux de la terre, la Vitesse effrontée du souffle, la lumière liquide, mais surtout de nous offrir l’éternité retrouvée. Car ce que nous continuons à vivre doit être interrogé, interprété, exprimé avant qu’il ne soit trop tard. Réaliser une œuvre, peu importe les histoires de techniques, d’histoire de la technique, c’est l’expression d’une volonté de s’exfiltrer du langage fonctionnel pour bricoler cette alliance intime entre le besoin de s’évader et une redoutable conscience de l’agir. Maintenant, demain, un jour, jamais ? Cela n’a pas vraiment d’importance. C’est en vagabondant du sud au centre en passant par le grand nord, que les récits se sont organisés. On découvre des espaces de travail, un atelier quand il y en a, sinon les gigabits qui clignotent. Une couleur qui parle à une autre qui à son tour invite une suite de papier collés à bavarder de manière informelle avec des carrés de goni peints. C’est dans ces moments que nous est conté la vraie histoire du pastel gras et du papier kraft, la disparition constatée des pétales de fleur argentiques. On nous confie les secrets de l’enfance sans titre ou le refus du corps incarcéré dans de stupides formats. Quand les artistes parlent, ce sont leurs gestes et expressions qui toujours séduisent : commenter la montée du disque dur, choisir une série d’images et les poser délicatement sur le sol comme on dresse une table. Ils maitrisent l’art essentiel du préliminaire, alternant le sentiment d’abandon au bord du chemin et l’importance de partager le souvenir de « la saveur d’un orage à l’abri d’un toit ». La fondation de l’Artothèque en début des années 1990, était le fruit d’une synergie puissante entre artistes, publics et politiques. Elle se positionnait en trait d’union avec l’ensemble des acteurs des arts visuels et de la culture réunionnaise. De nouvelles générations d’artistes se succèdent, la plupart sortent de l’école supérieure d’Art, travaillent avec les structures existantes et les associations qui les accompagnent au quotidien. Tous les artistes qui ont été retenus pour cette exposition sont professionnels, de toutes générations. Ils contribuent au développement de l’île et à son attractivité. « Panorama », c’est une diversité de pratiques, et d’engagement, tous ces signes avec lesquels nous traçons une vision collective et critique du monde qui s’annonce. Antoine du Vignaux Commissaire de l’exposition


Mots clés :
PEINTURE - représentation non figurative -