DE TEMPS EN TEMPS
Numéro d'inventaire : 2020.10.01
Auteur : JARDEL Stéfan
Date de création : 2019
Domaine : Peinture
Matière technique : Papier fibre de bambou, crayon aquarelle et mine de plomb
Mesures :
Hauteur en cm : 145
Largeur en cm : 112
Description analytique : « L’art n’est pas un but mais un chemin » Né à Paris, JARDEL Stéfan a travaillé et vécu dans différents lieux et Pays : en Italie, à Vérone auprès des grandes fonderies d’art et aussi en Thaïlande. En France, il revient pour un temps à Paris puis s’installe en 1990 à Lyon où il acquiert la péniche « Le Picaro » qui deviendra son atelier et un lieu de rencontres et d’émulation pluriculturel. Depuis 2001 il vit et travaille sur l’île de la Réunion tout en ayant conservé un atelier sur les pentes de « La Croix-Rousse » à Lyon. Œuvres Publiques et monuments Il est l’auteur de diverses œuvres publiques (voir photos) et a exposé principalement à Vérone, Milan, Paris, Lyon, Istanbul, Montreux, etc… Il a également à son actif plusieurs collaborations avec le spectacle vivant : théâtre, musique et danse contemporaine. Jusqu’en 2001 La sculpture repose sur la tension, comme en suspens, comme une interrogation jusqu’à nos origines. Les matériaux y sont divers allant de l’écorce des arbres aux plumes en passant par le tissu, le papier ou le fer. Œuvres uniques lorsqu’elles restent habillées de leur matériau d’origine, elles peuvent une fois épurées, s’unir au bronze et à la résine. La peinture reprendra ces thèmes puisqu’on y retrouve la trace des flèches et des cordages et aussi la récurrence des questionnements : Matérialité et spiritualité, de la pesanteur jusqu’à l’élévation : le passage, la quête… La Réunion, un raccourci 2001_2011 Si la sculpture occupe une part importante de ses travaux, arrivé en 2001 à la REUNION, il se tourne vers la peinture, d’abord sur des cartons d’emballage, comme pour garder le lien avec la matière. Depuis 2001, tout en ayant conservé un atelier sur les pentes de la Croix-Rousse à Lyon, il vit et travaille sur l’île de la Réunion où il collabore avec la galerie Béatrice Binoche pour deux expositions personnelles. Il crée deux triptyques à l’occasion de l’expo A. Cadjee pour la Croix Rouge et participe à de nombreuses expos de groupe. Président de l’association Ilehel (asso humanitaire et artistique) durant plusieurs années, Il a également à son actif plusieurs collaborations avec le spectacle vivant : théâtre, musique, et danse contemporaine. Depuis 2011 Il se tourne vers plus de figuratif avec ses « drôles d’oiseaux » de CITE, peintures et sculptures, discipline avec laquelle il renoue. Parallèlement Sous l’égide des Monuments historiques, Bâtiments de France, évêchés département architecture, il s’est investi dans la restauration de plus de 70 bâtiments historiques et musées. Conseillé artistique auprès de cabinets architectes, il a assuré la décoration générale pour des réalisations hôtelières. Source : jardel.fr
Exposition :
Référence : PANORAMA 1 Artothèque de La Réunion 01/10/2020 14/01/2021
Date de début : 2020-10-01T05:39:57.000000Z
Date de fin : 2021-01-14T05:39:57.000000Z
Description : PANORAMA SUR LE FIL « Pour acquérir cette solitude absolue dont il a besoin s’il veut réaliser son œuvre - tirée d’un néant qu’elle va combler et rendre sensible à la fois - le poète peut s’exposer dans quelque posture qui sera pour lui la plus périlleuse. Cruellement il écarte tout curieux, tout ami, toute sollicitation qui tâcheraient d’incliner son œuvre vers le monde ». Jean Genet, Le Funambule. Il y avait urgence. Urgence à proposer du soutien à ces femmes et hommes, artistes-auteurs, qui justement se coltinent au choix et dans le désordre : le flux invisible et tendre du souvenir, les certitudes obscènes des bornes kilométriques, le chuchotement généreux de la terre, la Vitesse effrontée du souffle, la lumière liquide, mais surtout de nous offrir l’éternité retrouvée. Car ce que nous continuons à vivre doit être interrogé, interprété, exprimé avant qu’il ne soit trop tard. Réaliser une œuvre, peu importe les histoires de techniques, d’histoire de la technique, c’est l’expression d’une volonté de s’exfiltrer du langage fonctionnel pour bricoler cette alliance intime entre le besoin de s’évader et une redoutable conscience de l’agir. Maintenant, demain, un jour, jamais ? Cela n’a pas vraiment d’importance. C’est en vagabondant du sud au centre en passant par le grand nord, que les récits se sont organisés. On découvre des espaces de travail, un atelier quand il y en a, sinon les gigabits qui clignotent. Une couleur qui parle à une autre qui à son tour invite une suite de papier collés à bavarder de manière informelle avec des carrés de goni peints. C’est dans ces moments que nous est conté la vraie histoire du pastel gras et du papier kraft, la disparition constatée des pétales de fleur argentiques. On nous confie les secrets de l’enfance sans titre ou le refus du corps incarcéré dans de stupides formats. Quand les artistes parlent, ce sont leurs gestes et expressions qui toujours séduisent : commenter la montée du disque dur, choisir une série d’images et les poser délicatement sur le sol comme on dresse une table. Ils maitrisent l’art essentiel du préliminaire, alternant le sentiment d’abandon au bord du chemin et l’importance de partager le souvenir de « la saveur d’un orage à l’abri d’un toit ». La fondation de l’Artothèque en début des années 1990, était le fruit d’une synergie puissante entre artistes, publics et politiques. Elle se positionnait en trait d’union avec l’ensemble des acteurs des arts visuels et de la culture réunionnaise. De nouvelles générations d’artistes se succèdent, la plupart sortent de l’école supérieure d’Art, travaillent avec les structures existantes et les associations qui les accompagnent au quotidien. Tous les artistes qui ont été retenus pour cette exposition sont professionnels, de toutes générations. Ils contribuent au développement de l’île et à son attractivité. « Panorama », c’est une diversité de pratiques, et d’engagement, tous ces signes avec lesquels nous traçons une vision collective et critique du monde qui s’annonce. Antoine du Vignaux Commissaire de l’exposition
Mots clés :
ROUE - représentation humaine - SILHOUETTE - DOS - TRANSPORT - TRANSPORT PAR VEHICULE - TROTTINETTE -
Auteur : JARDEL Stéfan
Date de création : 2019
Domaine : Peinture
Matière technique : Papier fibre de bambou, crayon aquarelle et mine de plomb
Mesures :
Hauteur en cm : 145
Largeur en cm : 112
Description analytique : « L’art n’est pas un but mais un chemin » Né à Paris, JARDEL Stéfan a travaillé et vécu dans différents lieux et Pays : en Italie, à Vérone auprès des grandes fonderies d’art et aussi en Thaïlande. En France, il revient pour un temps à Paris puis s’installe en 1990 à Lyon où il acquiert la péniche « Le Picaro » qui deviendra son atelier et un lieu de rencontres et d’émulation pluriculturel. Depuis 2001 il vit et travaille sur l’île de la Réunion tout en ayant conservé un atelier sur les pentes de « La Croix-Rousse » à Lyon. Œuvres Publiques et monuments Il est l’auteur de diverses œuvres publiques (voir photos) et a exposé principalement à Vérone, Milan, Paris, Lyon, Istanbul, Montreux, etc… Il a également à son actif plusieurs collaborations avec le spectacle vivant : théâtre, musique et danse contemporaine. Jusqu’en 2001 La sculpture repose sur la tension, comme en suspens, comme une interrogation jusqu’à nos origines. Les matériaux y sont divers allant de l’écorce des arbres aux plumes en passant par le tissu, le papier ou le fer. Œuvres uniques lorsqu’elles restent habillées de leur matériau d’origine, elles peuvent une fois épurées, s’unir au bronze et à la résine. La peinture reprendra ces thèmes puisqu’on y retrouve la trace des flèches et des cordages et aussi la récurrence des questionnements : Matérialité et spiritualité, de la pesanteur jusqu’à l’élévation : le passage, la quête… La Réunion, un raccourci 2001_2011 Si la sculpture occupe une part importante de ses travaux, arrivé en 2001 à la REUNION, il se tourne vers la peinture, d’abord sur des cartons d’emballage, comme pour garder le lien avec la matière. Depuis 2001, tout en ayant conservé un atelier sur les pentes de la Croix-Rousse à Lyon, il vit et travaille sur l’île de la Réunion où il collabore avec la galerie Béatrice Binoche pour deux expositions personnelles. Il crée deux triptyques à l’occasion de l’expo A. Cadjee pour la Croix Rouge et participe à de nombreuses expos de groupe. Président de l’association Ilehel (asso humanitaire et artistique) durant plusieurs années, Il a également à son actif plusieurs collaborations avec le spectacle vivant : théâtre, musique, et danse contemporaine. Depuis 2011 Il se tourne vers plus de figuratif avec ses « drôles d’oiseaux » de CITE, peintures et sculptures, discipline avec laquelle il renoue. Parallèlement Sous l’égide des Monuments historiques, Bâtiments de France, évêchés département architecture, il s’est investi dans la restauration de plus de 70 bâtiments historiques et musées. Conseillé artistique auprès de cabinets architectes, il a assuré la décoration générale pour des réalisations hôtelières. Source : jardel.fr
Exposition :
Référence : PANORAMA 1 Artothèque de La Réunion 01/10/2020 14/01/2021
Date de début : 2020-10-01T05:39:57.000000Z
Date de fin : 2021-01-14T05:39:57.000000Z
Description : PANORAMA SUR LE FIL « Pour acquérir cette solitude absolue dont il a besoin s’il veut réaliser son œuvre - tirée d’un néant qu’elle va combler et rendre sensible à la fois - le poète peut s’exposer dans quelque posture qui sera pour lui la plus périlleuse. Cruellement il écarte tout curieux, tout ami, toute sollicitation qui tâcheraient d’incliner son œuvre vers le monde ». Jean Genet, Le Funambule. Il y avait urgence. Urgence à proposer du soutien à ces femmes et hommes, artistes-auteurs, qui justement se coltinent au choix et dans le désordre : le flux invisible et tendre du souvenir, les certitudes obscènes des bornes kilométriques, le chuchotement généreux de la terre, la Vitesse effrontée du souffle, la lumière liquide, mais surtout de nous offrir l’éternité retrouvée. Car ce que nous continuons à vivre doit être interrogé, interprété, exprimé avant qu’il ne soit trop tard. Réaliser une œuvre, peu importe les histoires de techniques, d’histoire de la technique, c’est l’expression d’une volonté de s’exfiltrer du langage fonctionnel pour bricoler cette alliance intime entre le besoin de s’évader et une redoutable conscience de l’agir. Maintenant, demain, un jour, jamais ? Cela n’a pas vraiment d’importance. C’est en vagabondant du sud au centre en passant par le grand nord, que les récits se sont organisés. On découvre des espaces de travail, un atelier quand il y en a, sinon les gigabits qui clignotent. Une couleur qui parle à une autre qui à son tour invite une suite de papier collés à bavarder de manière informelle avec des carrés de goni peints. C’est dans ces moments que nous est conté la vraie histoire du pastel gras et du papier kraft, la disparition constatée des pétales de fleur argentiques. On nous confie les secrets de l’enfance sans titre ou le refus du corps incarcéré dans de stupides formats. Quand les artistes parlent, ce sont leurs gestes et expressions qui toujours séduisent : commenter la montée du disque dur, choisir une série d’images et les poser délicatement sur le sol comme on dresse une table. Ils maitrisent l’art essentiel du préliminaire, alternant le sentiment d’abandon au bord du chemin et l’importance de partager le souvenir de « la saveur d’un orage à l’abri d’un toit ». La fondation de l’Artothèque en début des années 1990, était le fruit d’une synergie puissante entre artistes, publics et politiques. Elle se positionnait en trait d’union avec l’ensemble des acteurs des arts visuels et de la culture réunionnaise. De nouvelles générations d’artistes se succèdent, la plupart sortent de l’école supérieure d’Art, travaillent avec les structures existantes et les associations qui les accompagnent au quotidien. Tous les artistes qui ont été retenus pour cette exposition sont professionnels, de toutes générations. Ils contribuent au développement de l’île et à son attractivité. « Panorama », c’est une diversité de pratiques, et d’engagement, tous ces signes avec lesquels nous traçons une vision collective et critique du monde qui s’annonce. Antoine du Vignaux Commissaire de l’exposition
Mots clés :
ROUE - représentation humaine - SILHOUETTE - DOS - TRANSPORT - TRANSPORT PAR VEHICULE - TROTTINETTE -