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Numéro d'inventaire : 2020.07.01
Auteur : FOSSY Mathilde
Date de création : 2018
Domaine : Estampe
Matière technique : Impression sérigraphique 5 couleurs sur papier Accademia 2000gsm
Mesures :
Hauteur en cm : 94
Largeur en cm : 130

Description analytique : Mathilde Fossy est née à Saint-Denis. Designer graphique de formation, elle développe un univers graphique qui s’appuie sur l’esthétique des techniques d’impressions artisanales comme l’estampe et la sérigraphie. Elle explore des lieux imaginaires où la noirceur de la matière et des textures entre en contraste avec les couleurs du spectre lumineux. | mthld.com | Source : catalogue exposition Panorama 1/2 Mathilde Fossy grandit à la Réunion avant de quitter son île natale pour poursuivre ses études en métropole. Elle obtient en 2012 un BTS en communication visuelle puis en 2014 un diplôme supérieur d’arts appliqués en design graphique à l’École Supérieure d’Arts Appliqués de Bourgogne, avec un projet de fin d’étude sur l’exil. Elle s’initie à la sérigraphie durant un stage à l’Atelier du Bourg et poursuit sa passion pour les techniques d’impressions en complétant sa formation avec un stage à Sydney dans une imprimerie en letterpress : The Distillery. Passionnée par la typographie, elle participe durant l’été 2016 au workshop international Type@Paris où elle créée « Alain », une police de caractères inspirée par les chansons d’Alain Peters. Depuis 2016, elle est installée à la Réunion où elle exerce une activité de designer graphique indépendante, et réalise en 2018 sa première exposition personnelle : Slash Colorama Optimistic, un travail à la croisée mobile du graphisme contemporain et de l’oeuvre d’art plastique. Source : https://musee-leondierx.re/fr/mathilde-fossy

Exposition :
Référence : PANORAMA 1 Artothèque de La Réunion 01/10/2020 14/01/2021
Date de début : 2020-10-01T05:39:57.000000Z
Date de fin : 2021-01-14T05:39:57.000000Z
Description : PANORAMA SUR LE FIL « Pour acquérir cette solitude absolue dont il a besoin s’il veut réaliser son œuvre - tirée d’un néant qu’elle va combler et rendre sensible à la fois - le poète peut s’exposer dans quelque posture qui sera pour lui la plus périlleuse. Cruellement il écarte tout curieux, tout ami, toute sollicitation qui tâcheraient d’incliner son œuvre vers le monde ». Jean Genet, Le Funambule. Il y avait urgence. Urgence à proposer du soutien à ces femmes et hommes, artistes-auteurs, qui justement se coltinent au choix et dans le désordre : le flux invisible et tendre du souvenir, les certitudes obscènes des bornes kilométriques, le chuchotement généreux de la terre, la Vitesse effrontée du souffle, la lumière liquide, mais surtout de nous offrir l’éternité retrouvée. Car ce que nous continuons à vivre doit être interrogé, interprété, exprimé avant qu’il ne soit trop tard. Réaliser une œuvre, peu importe les histoires de techniques, d’histoire de la technique, c’est l’expression d’une volonté de s’exfiltrer du langage fonctionnel pour bricoler cette alliance intime entre le besoin de s’évader et une redoutable conscience de l’agir. Maintenant, demain, un jour, jamais ? Cela n’a pas vraiment d’importance. C’est en vagabondant du sud au centre en passant par le grand nord, que les récits se sont organisés. On découvre des espaces de travail, un atelier quand il y en a, sinon les gigabits qui clignotent. Une couleur qui parle à une autre qui à son tour invite une suite de papier collés à bavarder de manière informelle avec des carrés de goni peints. C’est dans ces moments que nous est conté la vraie histoire du pastel gras et du papier kraft, la disparition constatée des pétales de fleur argentiques. On nous confie les secrets de l’enfance sans titre ou le refus du corps incarcéré dans de stupides formats. Quand les artistes parlent, ce sont leurs gestes et expressions qui toujours séduisent : commenter la montée du disque dur, choisir une série d’images et les poser délicatement sur le sol comme on dresse une table. Ils maitrisent l’art essentiel du préliminaire, alternant le sentiment d’abandon au bord du chemin et l’importance de partager le souvenir de « la saveur d’un orage à l’abri d’un toit ». La fondation de l’Artothèque en début des années 1990, était le fruit d’une synergie puissante entre artistes, publics et politiques. Elle se positionnait en trait d’union avec l’ensemble des acteurs des arts visuels et de la culture réunionnaise. De nouvelles générations d’artistes se succèdent, la plupart sortent de l’école supérieure d’Art, travaillent avec les structures existantes et les associations qui les accompagnent au quotidien. Tous les artistes qui ont été retenus pour cette exposition sont professionnels, de toutes générations. Ils contribuent au développement de l’île et à son attractivité. « Panorama », c’est une diversité de pratiques, et d’engagement, tous ces signes avec lesquels nous traçons une vision collective et critique du monde qui s’annonce. Antoine du Vignaux Commissaire de l’exposition


Mots clés :
représentation non figurative - paysage -