GOUZOU QUI REBONDIT SUR LES ESCALIERS PUIS SUR UN MATELAS (BANGKOK)
Numéro d'inventaire : 2013.01.01
Auteur : JACE
Date de création : 2013
Domaine : Photographie
Matière technique : Agrandissement photographique
Mesures :
Hauteur en cm : 50
Largeur en cm : 70
Description analytique : Après une formation scientifique il devient enseignant tout en peignant des graphes signés Jace. En 1992 il invente un petit personnage baptisé « le gouzou » en remplacement de cette signature. Son origine terminologique évoque une référence à l’argot utilisé dans les lycées pour dénommer les élèves. Ce petit personnage est « taquin, espiègle, cabot, généreux » selon les propres mots de l’artiste. Diversement mis en situation dans l’espace public il commente souvent avec humour et esprit les travers de nos sociétés modernes. Dessinés suivant le principe de la ligne claire cette petite créature est composée uniquement d’une forme ovoïde hypertrophiée, « tête d’œuf » posée directement sur un petit corps trapézoïdal. Le graphisme des jambes s’arrête au niveau des genoux et celui des bras au niveau du coude. La silhouette cernée de noir est le plus souvent peinte d’un aplat brun. Jace insère discrètement dans l’univers urbain cette petite caricature aussi large que haute lors de ses nombreux déplacements sur le globe. Ce graphisme anthropomorphe peut être rapproché du célèbre chat du caricaturiste Geluck. A partir de 1996 il investit différents supports sur le mode de la transgression : panneaux publicitaires, murs délabrés, structures industrielles. En intervenant uniquement dans l’espace urbain, Jace se situe dans le courant du Street art. Il en accepte les codes d’unité graphique et narrative dans une figuration souvent elliptique et s’amuse chaque fois qu’il le peut des aspects formels et symboliques des environnements dans lesquels il met en scène son gouzou. Une première publication en 1999 Défense d’afficher permet de découvrir ces premiers travaux trop souvent discrets ou inaccessibles. En 2010 une nouvelle publication Gouzou since 1992 JACE se présente comme une rétrospective de son travail depuis l’invention du gouzou en 1992 dans un hangar portuaire de sa ville natale. En 2009 dans le cadre du 1% artistique Jace réalise sa première commande publique. Sur un panneau de tôle ondulée de la façade du bâtiment à énergie positive de l’IUT sur le campus universitaire de Saint Pierre il peint une fresque de sept mètres sur quatre. L’œuvre représente un gouzou mécanicien en train de réparer le moteur d’un robot en panne évoquant le globe terrestre en surchauffe. (...) Yves Michel Bernard Septembre 2012
Mots clés :
figure - figures - représentation humaine - genre iconographique - Gouzou - figure - figures - représentation humaine - genre iconographique - Gouzou - figure - figures - représentation humaine - genre iconographique -
Auteur : JACE
Date de création : 2013
Domaine : Photographie
Matière technique : Agrandissement photographique
Mesures :
Hauteur en cm : 50
Largeur en cm : 70
Description analytique : Après une formation scientifique il devient enseignant tout en peignant des graphes signés Jace. En 1992 il invente un petit personnage baptisé « le gouzou » en remplacement de cette signature. Son origine terminologique évoque une référence à l’argot utilisé dans les lycées pour dénommer les élèves. Ce petit personnage est « taquin, espiègle, cabot, généreux » selon les propres mots de l’artiste. Diversement mis en situation dans l’espace public il commente souvent avec humour et esprit les travers de nos sociétés modernes. Dessinés suivant le principe de la ligne claire cette petite créature est composée uniquement d’une forme ovoïde hypertrophiée, « tête d’œuf » posée directement sur un petit corps trapézoïdal. Le graphisme des jambes s’arrête au niveau des genoux et celui des bras au niveau du coude. La silhouette cernée de noir est le plus souvent peinte d’un aplat brun. Jace insère discrètement dans l’univers urbain cette petite caricature aussi large que haute lors de ses nombreux déplacements sur le globe. Ce graphisme anthropomorphe peut être rapproché du célèbre chat du caricaturiste Geluck. A partir de 1996 il investit différents supports sur le mode de la transgression : panneaux publicitaires, murs délabrés, structures industrielles. En intervenant uniquement dans l’espace urbain, Jace se situe dans le courant du Street art. Il en accepte les codes d’unité graphique et narrative dans une figuration souvent elliptique et s’amuse chaque fois qu’il le peut des aspects formels et symboliques des environnements dans lesquels il met en scène son gouzou. Une première publication en 1999 Défense d’afficher permet de découvrir ces premiers travaux trop souvent discrets ou inaccessibles. En 2010 une nouvelle publication Gouzou since 1992 JACE se présente comme une rétrospective de son travail depuis l’invention du gouzou en 1992 dans un hangar portuaire de sa ville natale. En 2009 dans le cadre du 1% artistique Jace réalise sa première commande publique. Sur un panneau de tôle ondulée de la façade du bâtiment à énergie positive de l’IUT sur le campus universitaire de Saint Pierre il peint une fresque de sept mètres sur quatre. L’œuvre représente un gouzou mécanicien en train de réparer le moteur d’un robot en panne évoquant le globe terrestre en surchauffe. (...) Yves Michel Bernard Septembre 2012
Mots clés :
figure - figures - représentation humaine - genre iconographique - Gouzou - figure - figures - représentation humaine - genre iconographique - Gouzou - figure - figures - représentation humaine - genre iconographique -