SANS TITRE
Numéro d'inventaire : 1991.12.05
Auteur : SEGESLTEIN Laurent
Date de création : 1991
Domaine : Peinture
Matière technique : Dessin
Mesures :
Hauteur en cm : 65
Largeur en cm : 50
Description analytique : Les œuvres de Laurent SEGELSTEIN apparaissent comme des fragments de paysages abstraits, paysages de peinture, constitués de larges traits, gestes ou traces de pinceaux envahissant l’espace de la toile pour l’un, rappelant un morceau de nature éclaté par des couleurs d’incendie, pour l’autre - les autres œuvres exhibent la recherche de l’artiste sur le cadre avec sa fonction d’encadrement et les modes de subversion de cette fonction. Deux oeuvres encore montrent la transition entre des deux «espèces» évoquées : deux peintures de paysage - plus ou moins chinoise par ses couleurs noir et blanc, par ses pleins et ses vides, pour l’une, évocation d’un lieu désertique, pour l’autre - dans lesquelles figure un cadre, une fenêtre ressemblant à une vitre et une percée de lumière Dans cette dernière la préoccupation du cadre - fenêtre se double de celle des bords matériels de la toile : par endroits, la couleur (ou l’encre) accentue les bords. Un cadre, fait de bords, borde pour que ça ne déborde pas ! Cette fonction du cadre inaugure les débuts de l’autonomie de la peinture : ce qui est dans le cadre se définit comme peinture et comme art. Mais lorsque le cadre encadre un cadre, le contenu se constitue du contenant et l’œuvre, de hors- d’œuvre, l’autonomie de l’art se risque à sa propre destruction. Colette Pounia
Mots clés :
représentation non figurative -
Auteur : SEGESLTEIN Laurent
Date de création : 1991
Domaine : Peinture
Matière technique : Dessin
Mesures :
Hauteur en cm : 65
Largeur en cm : 50
Description analytique : Les œuvres de Laurent SEGELSTEIN apparaissent comme des fragments de paysages abstraits, paysages de peinture, constitués de larges traits, gestes ou traces de pinceaux envahissant l’espace de la toile pour l’un, rappelant un morceau de nature éclaté par des couleurs d’incendie, pour l’autre - les autres œuvres exhibent la recherche de l’artiste sur le cadre avec sa fonction d’encadrement et les modes de subversion de cette fonction. Deux oeuvres encore montrent la transition entre des deux «espèces» évoquées : deux peintures de paysage - plus ou moins chinoise par ses couleurs noir et blanc, par ses pleins et ses vides, pour l’une, évocation d’un lieu désertique, pour l’autre - dans lesquelles figure un cadre, une fenêtre ressemblant à une vitre et une percée de lumière Dans cette dernière la préoccupation du cadre - fenêtre se double de celle des bords matériels de la toile : par endroits, la couleur (ou l’encre) accentue les bords. Un cadre, fait de bords, borde pour que ça ne déborde pas ! Cette fonction du cadre inaugure les débuts de l’autonomie de la peinture : ce qui est dans le cadre se définit comme peinture et comme art. Mais lorsque le cadre encadre un cadre, le contenu se constitue du contenant et l’œuvre, de hors- d’œuvre, l’autonomie de l’art se risque à sa propre destruction. Colette Pounia
Mots clés :
représentation non figurative -