LES RICANEMENTS DE MON CORPS

Numéro d'inventaire : 2021.12.01
Auteur : LAURET Mathilde
Date de création : 2020
Domaine : Dessin
Matière technique : Série de 3 dessins, stylo et crayon rouge sur papier
Mesures :
Hauteur en cm : 29,7
Largeur en cm : 21

Description analytique : Jeune diplômée de l’École Supérieure d’Art de La Réunion (elle obtient son DNSEP 2020), Mathilde Lauret est également engagée dans la sensibilisation autour du handicap pour l’accessibilité culturelle et en études supérieures. Intriguée par la citation « Le silence absolu n’existe pas » du compositeur John Cage, Mathilde Lauret développe une sensibilité particulière de l’écoute par le toucher et la vue. Elle traite le sonore comme un matériau (in)audible, vivant et solide sous formes de vibrations poétiques, « puisque nous n’écoutons jamais uniquement avec les oreilles » dit-elle. Elle s’intéresse à la matérialité et aux transcriptions plastiques, sonores et visuelles du « silence » - celui d’un corps ou d’un environnement - qu’elle considère comme bruyant. Elle invente ainsi un nouveau terme pour mieux faire comprendre sa démarche artistique : la « persilence ». Le silence selon elle ne dérange pas l’ouïe mais dérange les idées qu’on se fait du monde. La question de l’espace, du paysage, de la perception, de l’écoute, de la temporalité dans une œuvre est au cœur de son travail. La jeune artiste tente parallèlement, dans une recherche scientifique, de saisir les enjeux des expériences de l’écoute et de la perception synesthésique des pratiques artistiques sonores jusqu’à aujourd’hui, de leur réception au sein d’un champ pluridisciplinaire, avant d’aborder la surdité comme une étude relative à l’art. Mathilde Lauret d’après des textes rédigés par Lolita Bourdon et Leila Payet, pour les expositions « Situations Optiques et Sonores Pures », Vagues silencieuses. Extrait du Catalogue PANORAMA 2

Exposition :
Référence : PANORAMA 2 Artothèque de La Réunion 30/01/2021 20/06/2021
Date de début : 2021-01-30T05:38:46.000000Z
Date de fin : 2021-06-20T05:38:46.000000Z
Description : UNE SCÈNE ACTUELLE, PLURIELLE ET VIBRANTE La Réunion abrite une constellation d’artistes plasticien.nes de tous horizons, qui déploient autant d’objets, d’images et d’histoires propres à leurs visions perçantes et singulières du monde. Poétiques ou militantes, vaporeuses ou intenses, contemplatives ou actives, naïves ou désenchantées, leurs productions s’ancrent bien souvent dans ces croisements aux creux du visible, d’un réel éprouvé et de l’imaginaire. Pour le deuxième volet de « Panorama » présenté à l’Artothèque de La Réunion, il s’agit une nouvelle fois de mettre en l’air cette constellation formant la scène actuelle, plurielle, vivante et vibrante de notre territoire, dans une liberté bien allante de circulation du regard et de déploiement des récits. Les artistes exposés racontent d’ici comme l’ailleurs, et leurs œuvres nous invitent autant à suivre ce qui se trame au sein du rêve et de l’intime, que ce qui se joue dans nos rapports aux symboles, aux fables, aux paysages et aux rites comme aux êtres habitant nos chemins de traverses. Jeunes comme confirmés dans leurs parcours, ils partagent ce défi commun de s’engager dans la voie à la fois risquée et fabuleuse de la création, d’apporter de nouvelles intrigues au monde, et de nous les proposer en partage. Leïla Quillacq, co-commissaire de l’exposition Panorama 2, 2021 NOTES DES PREMIERS JOURS Le choix des œuvres présentées dans Panorama s’organise à la manière d’une « vanité », genre pictural qui met en image la passion humaine, le temps qui passe, la bonté de la terre et la présence de la mort. L’Artothèque aura présenté le travail de 47 artistes en deux séquences. De génération, de cursus variés, une majorité de ces artistes sont diplômé-es de l’École supérieure d’art, qui comme l’Artothèque fêter 30 années d’existence en 2021. De ces années 2020 on se souviendra du crash de nos sociétés vaniteuses et toxiques. Comme l’écrit J.L Siesling : « Dès l’origine, l’art était sans utilité. Ou mieux : l’art était au-delà de l’utilité, voire au-delà de l’usage. Il l’est toujours, bien que les sociétés lui trouvent des fonctions diverses. Pourquoi en avons-nous besoin ? Pour être ce que nous sommes ? ». [L’Art autrement, Arte Libro, 2017] Antoine du Vignaux, co-commissaire de l’exposition Panorama 2, 2021


Mots clés :
CORPS - LE CORPS HUMAIN - ETRE HUMAIN - ANATOMIE - SCIENCES PURES - VISAGE - PARTIE DU CORPS - LE CORPS HUMAIN - ETRE HUMAIN - ANATOMIE - SCIENCES PURES - PIED - JAMBE - MEMBRE - PARTIE DU CORPS - LE CORPS HUMAIN - ETRE HUMAIN - ANATOMIE - SCIENCES PURES -