ECLOSION
Numéro d'inventaire : 2005.06.01.2
Auteur : SORET Didier
Date de création : 01/2005
Domaine : Peinture
Matière technique : Acrylique sur toile
Mesures :
Hauteur en cm : 80
Largeur en cm : 100
Description analytique : Didier Soret est à La Réunion. Il est titulaire d’un DNSAP de l'École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris, d’un doctorat en Histoire de l’Université de La Réunion, et a obtenu récemment le CAPES d’histoire de l’art et la qualification aux fonctions de Maître de conférences. Il est actuellement professeur certifié d’arts plastiques au Collège Saint-Charles et intervenant à l’Université de La Réunion. Il a longtemps pratiqué la peinture, surtout à l’acrylique, qu’il fabriquait lui-même à base de pigments et de caparol (peinture respectueuse de l’environnement), inspiré notamment par le groupe COBRA. Il a ensuite peu à peu diversifié sa pratique, ses matériaux et ses techniques (papier découpé, aquarelles, collages, verre, mosaïque, fil de fer). Son travail s'engage désormais dans une démarche synthétisant installation, peinture, photographie et vidéo. Ses recherches s’axent dès le départ autour de la question de la créolité, prenant, au cours de ses dernières années un tournant écologique, avec une réflexion sur les changements climatiques qui provoquent des mutations de la flore et de la faune. Filet créole – séga maloya s’inscrit dans la continuité du travail de recherche présenté dans le cadre de son diplôme aux Beaux-Arts de Paris où il a installé, sur une surface de 400 m2, des petits danseurs de maloya en fil de fer, qu’il a fabriqués lui-même, les uns après les autres. Un parcours rigoureux et austère dans la répétition du geste et de la figure pendant 8 années, dans une oeuvre très proche de la performance. Elle a été montrée lors de l’exposition « Toubo tounouvo » en 1997 à l’Artothèque, tout comme Orchidées : trois toiles sur châssis reliées entre elles par des bandes « épineuses » découpées dans de la tôle galvanisée. La thématique des fleurs est récurrente dans le travail de Didier Soret ; on la retrouve dans Eclosion et Pensée d’eau en 2005, diptyques grand format, qui proposent en très gros plans des images fascinantes et inhabituelles de la flore de l’île, que l’artiste part régulièrement explorer. Elles s’inscrivent dans la continuité de sa démarche concernant la révélation du patrimoine endémique de La Réunion et de toutes les mutations à venir suite aux changements climatiques et aux déséquilibres de l'environnement planétaire. Ce travail fait écho aux recherches en photographie, vidéo et infographie qu’il mène depuis 18 ans. Patricia de Bollivier, août 2011
Mots clés :
FLEUR - PLANTE - PEINTURE -
Auteur : SORET Didier
Date de création : 01/2005
Domaine : Peinture
Matière technique : Acrylique sur toile
Mesures :
Hauteur en cm : 80
Largeur en cm : 100
Description analytique : Didier Soret est à La Réunion. Il est titulaire d’un DNSAP de l'École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris, d’un doctorat en Histoire de l’Université de La Réunion, et a obtenu récemment le CAPES d’histoire de l’art et la qualification aux fonctions de Maître de conférences. Il est actuellement professeur certifié d’arts plastiques au Collège Saint-Charles et intervenant à l’Université de La Réunion. Il a longtemps pratiqué la peinture, surtout à l’acrylique, qu’il fabriquait lui-même à base de pigments et de caparol (peinture respectueuse de l’environnement), inspiré notamment par le groupe COBRA. Il a ensuite peu à peu diversifié sa pratique, ses matériaux et ses techniques (papier découpé, aquarelles, collages, verre, mosaïque, fil de fer). Son travail s'engage désormais dans une démarche synthétisant installation, peinture, photographie et vidéo. Ses recherches s’axent dès le départ autour de la question de la créolité, prenant, au cours de ses dernières années un tournant écologique, avec une réflexion sur les changements climatiques qui provoquent des mutations de la flore et de la faune. Filet créole – séga maloya s’inscrit dans la continuité du travail de recherche présenté dans le cadre de son diplôme aux Beaux-Arts de Paris où il a installé, sur une surface de 400 m2, des petits danseurs de maloya en fil de fer, qu’il a fabriqués lui-même, les uns après les autres. Un parcours rigoureux et austère dans la répétition du geste et de la figure pendant 8 années, dans une oeuvre très proche de la performance. Elle a été montrée lors de l’exposition « Toubo tounouvo » en 1997 à l’Artothèque, tout comme Orchidées : trois toiles sur châssis reliées entre elles par des bandes « épineuses » découpées dans de la tôle galvanisée. La thématique des fleurs est récurrente dans le travail de Didier Soret ; on la retrouve dans Eclosion et Pensée d’eau en 2005, diptyques grand format, qui proposent en très gros plans des images fascinantes et inhabituelles de la flore de l’île, que l’artiste part régulièrement explorer. Elles s’inscrivent dans la continuité de sa démarche concernant la révélation du patrimoine endémique de La Réunion et de toutes les mutations à venir suite aux changements climatiques et aux déséquilibres de l'environnement planétaire. Ce travail fait écho aux recherches en photographie, vidéo et infographie qu’il mène depuis 18 ans. Patricia de Bollivier, août 2011
Mots clés :
FLEUR - PLANTE - PEINTURE -