LES ILES
Numéro d'inventaire : 1991.06.13.3
Auteur : HASTAIRE
Date de création : 1990
Domaine : Estampe
Matière technique : Lithographie
Mesures :
Hauteur en cm : 70
Largeur en cm : 55
Description analytique : Le triptyque « les îles » composé de trois lithographies acquises par l’Artothèque avec les « études pour le volcan » évoque également La Réunion. Les trois paysages sont réalisés suivant une même composition minimale ; ciel immense encadré d’un palmier et d’une lande de terre. Seule une étroite ligne blanche indique au loin la barrière de corail. De ce paysage désertique et sans vie émerge la géométrie d’un faîtage de tôle. L’identité formelle du cadrage rectangulaire en plongée évoque le point de vue d’une fenêtre située en hauteur face à l’océan. De ce lieu privilégié, rien ne vient distraire l’observation attentive de la tombée du jour et le silence bleuté submergeant la nuit tropicale. Réalisés à la craie grasse les aplats de couleur se constituent d’un écheveau de filets entrelacés opacifiant toute illusion de perspective. Sur le fond clair, les gestes vifs proches de l’automatisme tracent des griffures noires gravant la terre ocre. L’exceptionnelle radicalité de cet exercice minimaliste n’est pas sans évoquer la célèbre « porte-fenêtre à Collioure » peinte par Henri Matisse en 1914, conservée au Musée National d’Art Moderne. Yves Michel Bernard, août 2010
Mots clés :
paysage - genre iconographique - PALMIER - PLANTE - BOTANIQUE - SCIENCES PURES - CIEL - ASTRONOMIE - SCIENCES PURES - TERRE - MINERALOGIE - NATURE - SCIENCES PURES -
Auteur : HASTAIRE
Date de création : 1990
Domaine : Estampe
Matière technique : Lithographie
Mesures :
Hauteur en cm : 70
Largeur en cm : 55
Description analytique : Le triptyque « les îles » composé de trois lithographies acquises par l’Artothèque avec les « études pour le volcan » évoque également La Réunion. Les trois paysages sont réalisés suivant une même composition minimale ; ciel immense encadré d’un palmier et d’une lande de terre. Seule une étroite ligne blanche indique au loin la barrière de corail. De ce paysage désertique et sans vie émerge la géométrie d’un faîtage de tôle. L’identité formelle du cadrage rectangulaire en plongée évoque le point de vue d’une fenêtre située en hauteur face à l’océan. De ce lieu privilégié, rien ne vient distraire l’observation attentive de la tombée du jour et le silence bleuté submergeant la nuit tropicale. Réalisés à la craie grasse les aplats de couleur se constituent d’un écheveau de filets entrelacés opacifiant toute illusion de perspective. Sur le fond clair, les gestes vifs proches de l’automatisme tracent des griffures noires gravant la terre ocre. L’exceptionnelle radicalité de cet exercice minimaliste n’est pas sans évoquer la célèbre « porte-fenêtre à Collioure » peinte par Henri Matisse en 1914, conservée au Musée National d’Art Moderne. Yves Michel Bernard, août 2010
Mots clés :
paysage - genre iconographique - PALMIER - PLANTE - BOTANIQUE - SCIENCES PURES - CIEL - ASTRONOMIE - SCIENCES PURES - TERRE - MINERALOGIE - NATURE - SCIENCES PURES -