MERCURE
Numéro d'inventaire : 2001.14.01
Auteur : RIANI Richard
Date de création : 2001
Domaine : Peinture
Matière technique : Laque glycéropthalique et encre sur toile marouflée
Mesures :
Dimensions de l'objet en cm : 66 cm
Description analytique : Richard Riani a grandi à Saint-Pierre, dans un des deux bidonvilles qui existaient encore à La Réunion dans les années 80. Son quartier, c’est Tanambo qu’’on appelle alors le « Far-West ». Les coups sont fréquents, de couteaux, de fusils. Son père, un caïd, y mourra à 38 ans. Avant ça, le petit Richard, a déjà trouvé son échappatoire dans la pratique du dessin et la découverte des grands peintres. Picasso d’abord dont le Guernica catalyse, sublime la violence dont il est témoin quotidiennement. C’est à la fois un choc et un déclic pour lui. D’autres rencontres suivront : Vasarely, Miro, Dali, Mondrian. Un instituteur qui sent chez lui cet appétit grandissant pour la peinture l’encourage. Il lui achète des feuilles et de la gouache. A quinze ans, Richard participe à une première exposition collective au Case de son quartier. Il remporte un prix encourageant les jeunes talents et gagne une participation à une exposition parisienne. C’est tout un monde qui s’ouvre à lui. Lors de ses venues à Paris, il en profite pour écumer les musées et les galeries. Une de ses galeries accueille ses œuvres, dans le Marais. C’est le début d’une série d’expositions en Europe, aux États- Unis, en Asie. Dans son quartier natal, autrefois si dangereux et malfamé, Richard a ouvert un lieu dédié à l’art par le biais du recyclage, façon « Demeure du Chaos ». Aujourd’hui, il se consacre de plus en plus à la transmission de son art auprès des jeunes, ce qu’il considère comme une véritable mission. David Rautureau, 2020
Mots clés :
représentation scientifique -
Auteur : RIANI Richard
Date de création : 2001
Domaine : Peinture
Matière technique : Laque glycéropthalique et encre sur toile marouflée
Mesures :
Dimensions de l'objet en cm : 66 cm
Description analytique : Richard Riani a grandi à Saint-Pierre, dans un des deux bidonvilles qui existaient encore à La Réunion dans les années 80. Son quartier, c’est Tanambo qu’’on appelle alors le « Far-West ». Les coups sont fréquents, de couteaux, de fusils. Son père, un caïd, y mourra à 38 ans. Avant ça, le petit Richard, a déjà trouvé son échappatoire dans la pratique du dessin et la découverte des grands peintres. Picasso d’abord dont le Guernica catalyse, sublime la violence dont il est témoin quotidiennement. C’est à la fois un choc et un déclic pour lui. D’autres rencontres suivront : Vasarely, Miro, Dali, Mondrian. Un instituteur qui sent chez lui cet appétit grandissant pour la peinture l’encourage. Il lui achète des feuilles et de la gouache. A quinze ans, Richard participe à une première exposition collective au Case de son quartier. Il remporte un prix encourageant les jeunes talents et gagne une participation à une exposition parisienne. C’est tout un monde qui s’ouvre à lui. Lors de ses venues à Paris, il en profite pour écumer les musées et les galeries. Une de ses galeries accueille ses œuvres, dans le Marais. C’est le début d’une série d’expositions en Europe, aux États- Unis, en Asie. Dans son quartier natal, autrefois si dangereux et malfamé, Richard a ouvert un lieu dédié à l’art par le biais du recyclage, façon « Demeure du Chaos ». Aujourd’hui, il se consacre de plus en plus à la transmission de son art auprès des jeunes, ce qu’il considère comme une véritable mission. David Rautureau, 2020
Mots clés :
représentation scientifique -