NOTES BLEUES-COULEE DOUCE
Numéro d'inventaire : 2010.08.01
Auteur : OMAR AWADI Myriam
Date de création : 2010
Domaine : Peinture
Matière technique :
Mesures :
Description : Broder, faire et défaire, comme ne rien faire, sont des sortes de « non-actes » ou de « contre-actes » composant l’œuvre de Myriam Omar Awadi. Par l’écriture, le dessin, l’image ou la performance, l’artiste tisse la trame de romances ordinaires « dont il ne reste finalement que les fioritures ». Esthétique de la broderie, Les (IN)ACTES ou Paroles Paroles sont des corpus d’œuvres conçus comme des laboratoires de recherche et de création dans lesquels le langage mais aussi les silences, les corps et les absences deviennent matières plastiques et sujets de potentiels récits. Dévidant le fil de ce qui résiste dans le geste, l’objet ou la représentation, un motif apparaît en toile de fond : la fleur bleue, comme l’éloge du rien, le symbole d’un désir larvé. Celle-ci laisse peu à peu la place au sequin, réfléchissant la lumière dans l’espace déserté et ornant la nuit pour la faire briller. L’œuvre de Myriam Omar Awadi interroge ainsi les manières d’habiter les vides et de démonter le spectacle, de faire choir ce qui fascine pour revenir à ce qui mord, et d’attaquer le monde… par une chanson d’amour.Leïla Quillacq, extrait de texte et entretien avec l’artiste, pour documents d’artistes La Réunion, 2020.
Mots clés :
Auteur : OMAR AWADI Myriam
Date de création : 2010
Domaine : Peinture
Matière technique :
Mesures :
Description : Broder, faire et défaire, comme ne rien faire, sont des sortes de « non-actes » ou de « contre-actes » composant l’œuvre de Myriam Omar Awadi. Par l’écriture, le dessin, l’image ou la performance, l’artiste tisse la trame de romances ordinaires « dont il ne reste finalement que les fioritures ». Esthétique de la broderie, Les (IN)ACTES ou Paroles Paroles sont des corpus d’œuvres conçus comme des laboratoires de recherche et de création dans lesquels le langage mais aussi les silences, les corps et les absences deviennent matières plastiques et sujets de potentiels récits. Dévidant le fil de ce qui résiste dans le geste, l’objet ou la représentation, un motif apparaît en toile de fond : la fleur bleue, comme l’éloge du rien, le symbole d’un désir larvé. Celle-ci laisse peu à peu la place au sequin, réfléchissant la lumière dans l’espace déserté et ornant la nuit pour la faire briller. L’œuvre de Myriam Omar Awadi interroge ainsi les manières d’habiter les vides et de démonter le spectacle, de faire choir ce qui fascine pour revenir à ce qui mord, et d’attaquer le monde… par une chanson d’amour.Leïla Quillacq, extrait de texte et entretien avec l’artiste, pour documents d’artistes La Réunion, 2020.
Mots clés :